Chronologie VI
Ha’aretz, 4 avrfil 1969 -Moshe Dayan, discours au Technion, Haïfa, Ha’aretz.
Quelques chiffres illustrant une réalité souvent ignorée :
La France, l’Angleterre et l’Amérique reconnaissent officiellement le 25 mai 1950, dans une déclaration tripartite, Israël et ses conquêtes de 1948/49.
Négationniste juif...
Dès 1948 commence la destruction des
villages palestiniens ; des lois faites sur mesure permettront la transformation
en « terre juive » inaliénable de 93% du territoire d’Israël.
Les 130 000 Palestiniens restés en territoire israélien sont placés sous
gouvernement militaire, qui durera jusqu’en 1966. Près de 430 villages palestiniens sont
détruits à partir de l’été 1948, 300 000 hectares, 70 000 pièces d’habitation, 8 700
magasins, 5 millions de livres palestiniennes sont volés.
Depuis le vote par l’ONU de la partition de la Palestine Israël n’a respecte aucune des résolution voté par elle. La violation du Droit au Retour des palestiniens, par Israël, contenu dans la résolution 194 de l’ONU, sera la première de ces violations. (toujours refusé, de nos jours, par l'Etat sioniste)
Depuis le vote par l’ONU de la partition de la Palestine Israël n’a respecte aucune des résolution voté par elle. La violation du Droit au Retour des palestiniens, par Israël, contenu dans la résolution 194 de l’ONU, sera la première de ces violations. (toujours refusé, de nos jours, par l'Etat sioniste)
mars 1949, Martin Buber, philosophe
juif, s’adressant à Ben Gourion, .
« Nous devrons affronter la réalité
qu’Israël n’est ni innocent, ni rédemptif. Et qu’à sa création et dans son
expansion, nous, en tant que Juifs, avons crée ce dont ce dont nous avons
historiquement souffert, une population de réfugiés en Diaspora. »
Ha’aretz, 4 avrfil 1969 -Moshe Dayan, discours au Technion, Haïfa, Ha’aretz.
« Des villages juifs ont été construit à la place des
villages arabes. Vous ne connaissez même pas les noms de ces villages arabes,
et je ne vous blâme pas parce que les livres de géographie n’existent plus. Non
seulement les livres n’existent plus, mais les villages arabes ne sont pas là
non plus. Nahlal s’est construit à la place de Mallul, Kibbutz Gvat à la place
de Jibta, Kibbutz Sarid à la place de Huneifis, et Kefar Yehushua à la place de
Tal al Shuman. Il n’y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’avait
pas une ancienne population arabe. »
« De quels moyens disposais-je pour comprendre qu’il
s’agissait d’une fable pour petits enfants ? Que nos responsabilités
étaient systématiquement cachées sous le tapis ? » Gidéon
Levy, chroniqueur réputé, au journal israélien Ha’aretz, 10 juillet 2003 -(Cité
par Sylvain Cypel, « Les emmurés » p.153)
Quelques chiffres illustrant une réalité souvent ignorée :
Du 23
février au 20 juillet. Accords d’armistice entre Israël et les pays Arabes. L’Etat juif augmente son
territoire de 33% et expulse 730 000 Palestiniens.
L’Etat Palestinien est mort-né.
L’Etat Palestinien est mort-né.
1949 Quelques chiffres illustrant
une réalité souvent ignorée :
Israël, 1950 : Juifs
1 000 000 Palestiniens
130 000
Cisjordanie/Gaza : 1 400 000
Palestiniens dont 470 000 réfugiés (dans leur propre pays)
Hors Palestine :
260 000 réfugiés
Près de 431 villages par les
forces juives dès le début de l’Epuration Ethnique (1948). Villages détruits rasés
à la place : des colonies, des parc, des stèles commémoratives mais aucune
références aux villages arabes !
1949 Israël devient membre de l’ONU…
Le 11
mai 1949, Israël fut admis à l’Organisation des Nations Unies. Le préambule de
la résolution admettant Israël mentionnait expressément l’engagement d’Israël
d’appliquer les résolutions 181 et 194, qui exprimaient la conception centrale
de la question de Palestine à L’organisation des Nation Unies :
« Ayant reçu le rapport du Conseil de sécurité relatif à la
demande d’admission d’Israël à l’Organisation des Nation Unies, « Notant
que, de l’avis du Conseil de sécurité, Israël est un Etat pacifique,
capable de remplir les obligations de la Charte et disposé à le faire,
« Notant que le Conseil de sécurité
a recommandé à l’Assemblée générale d’admettre Israël à l’Organisation des
nation Unies ;
« Prenant acte, en outre, de la déclaration par laquelle
l’Etat d’Israël " accepte dans aucune réserve les obligations découlant de
la Charte des Nation Unies et s’engage à les observer du jour où il
deviendra Membre des Nation Unies" « Rappelant ses résolutions
du 29 novembre 1947 [181] et du 11 novembre [194], et prenant acte des
déclarations faites et des explications fournies devant la Commission politique
spéciale par le représentant du Gouvernement d’Israël en ce qui concerne la
mise en œuvre desdites résolutions ;
« L’Assemblée générale, « Remplissant les fonctions
qui lui incombent aux termes de l’article 4 de la Charte et de l’Article 125 de
son règlement intérieur ;
« 1. Décide qu’Israël est un Etat pacifique qui accepte les
obligations de la Charte, qui est capable de remplir les dites obligations
et disposé à le faire ; (Or il n’a pas rempli une seule des
résolutions depuis 1948.)
« 2. Décide d’admettre Israël à l’organisation des Nations
Unies. »
Bien
sûr, les résolutions 181 et 194, pas plus que les plus de 65 autres résolutions
de l’ONU, ne furent jamais appliquées par Israël. Sans compter plus de 30
résolutions « tuées » grâce au veto américain.
Ce qui
n’empêche pas Israël de continuer à siéger à l’ONU. Israël et les USA, que la
population mondiale a désignés comme les Etats les plus dangereux pour la paix.
Ben Gourion mais aussi le sionisme en
général, nous l’avons constaté, n’engage sa parole que pour parvenir à ses
fins, pour lui engager sa parole n’implique nullement de devoir la respecter.
En 1950, les
juifs d’Irak furent victimes du sionisme !
D'avril 1950 a janvier 1951 :
trois bombes et des explosifs divers visant des juifs tonnent dans sa capitale
Bagdad, où réside la plus ancienne communauté juive du Moyen-Orient,
170 000 Irakiens juifs. A chaque fois les attentats son mis sur le compte
d’une mystérieuse organisation extrémiste. ("Aujourd’hui on dirait
terrorisme islamiste") La troisième bombe fait un mort et la panique
s’installe. Israël met en place un pont aérien et à la fin de 1951 il ne reste
plus que 5.000 Juifs en Irak.
Peu après, les auteurs des attentats, quinze sionistes Irakiens et Israéliens, sont arrêtés et font des aveux détaillés.
Ces attentats venaient après deux années de propagande américaine, via les conseillers bien évidemment favorables au sionisme, et israélienne pour pousser les Juifs d’Irak à partir. La tactique consistant à créer des peurs artificielles pousser l’immigration vers Israël se répétera dans les autres pays du Moyen-Orient (Cf. Egypte).
« J’e n’ai pas honte de dire que si j’avais le pouvoir autant que j’ai la volonté, je sélectionnerais un groupe de jeunes hommes efficaces –intelligents-, convenables, dévoués à notre idéal et brûlant de désir d’aider à la rédemption des Juifs - et je les enverrais dans les pays où les juifs sont absorbés dans une autosatisfaction pécheresse. La tâche de ses jeunes gens serait de se déguiser en non-juifs, et de tourmenter les Juifs avec des slogans antisémites comme « maudits Juifs », « Juifs allez en Palestine » et autres familiarités. Je suis garant que le résultat, en termes d’immigration de ces pays, serait 10 000 fois plus grand que celui obtenu par des milliers d’émissaires qui ont prêché pendant des années à des sourds. » (Article du quotidien Davar du début des années 50, cité par Alfred Lilienthal, « The other side of the coin », Devin-Adair, Nex York, p. 47)
Peu après, les auteurs des attentats, quinze sionistes Irakiens et Israéliens, sont arrêtés et font des aveux détaillés.
Ces attentats venaient après deux années de propagande américaine, via les conseillers bien évidemment favorables au sionisme, et israélienne pour pousser les Juifs d’Irak à partir. La tactique consistant à créer des peurs artificielles pousser l’immigration vers Israël se répétera dans les autres pays du Moyen-Orient (Cf. Egypte).
[La tactique de
la peur de l'antisémitisme est récurrente chez les le sionistes, le sionisme s'en est toujours
servi, y compris de nos jours.]
« J’e n’ai pas honte de dire que si j’avais le pouvoir autant que j’ai la volonté, je sélectionnerais un groupe de jeunes hommes efficaces –intelligents-, convenables, dévoués à notre idéal et brûlant de désir d’aider à la rédemption des Juifs - et je les enverrais dans les pays où les juifs sont absorbés dans une autosatisfaction pécheresse. La tâche de ses jeunes gens serait de se déguiser en non-juifs, et de tourmenter les Juifs avec des slogans antisémites comme « maudits Juifs », « Juifs allez en Palestine » et autres familiarités. Je suis garant que le résultat, en termes d’immigration de ces pays, serait 10 000 fois plus grand que celui obtenu par des milliers d’émissaires qui ont prêché pendant des années à des sourds. » (Article du quotidien Davar du début des années 50, cité par Alfred Lilienthal, « The other side of the coin », Devin-Adair, Nex York, p. 47)
La France, l’Angleterre et l’Amérique reconnaissent officiellement le 25 mai 1950, dans une déclaration tripartite, Israël et ses conquêtes de 1948/49.
La
situation socio-économique oblige nombreux palestiniens à enter en Israël. De
1949 à 1956, entre 2 700 et 5 000 palestiniens
« infiltrés » furent tués par l’armée israélienne. Neuf sur dix
d’entre eux étaient des réfugiés désarmés cherchant à revenir pour des raisons
sociales ou économiques. Le 12 octobre 1953, une grenade fut jetée dans la
colonie juive à l’est de Tel-Aviv, tuent une femme et deux enfants, l’Unité 101 d’Ariel Sharon fait
exploser 45 maisons du village cisjordanien frontalier de Kibya en
forçant les habitants à rester dedans : 69 morts. Les massacres dans la
tradition de celui de Deir Yassin portent désormais un nouveau nom :
« représailles ».
« C’est à la
charge du peuple de préparer la guerre, mais c’est à l’armée israélienne de
mener le combat avec l’objectif ultime d’ériger d’Empire d’Israël. » Moshé
Dayan (Ministre de la Défense et des Affaires Etrangères d’Israël), le 12
février 1952 (Radio Israël.)
Comment expliquer que tant de Juifs de par le monde
soutiennent le sionisme quoi qu’il fasse :
- Le sionisme n’a pas toujours été soutenu comme il l’est aujourd’hui.
- Ce soutien tient à plusieurs facteurs, parfois souhaitable lorsque il est protecteur, parfois népotique lorsqu’il favorise un membre de la communauté du seul fait d’être juif ou lorsque ce soutien sert à justifier des actes délictueux ou non recommandables, cela s’appelle de la complicité.
- La communauté Hébreu, comme toute autre communauté, subit l’influence de la morale moderne, universaliste, globalisante, individualisant les hommes, les communautés. L’homme, quoi que l’on pense, est attiré par l’individualisme il ne s’associe que s’il y trouve un intérêt tangible, la cupidité est très largement inscrite dans nos gènes.
Conclusion :
le sionisme par son organisation mondiale a su rassembler tous les avantages
que sa situation ethnologique lui procure. Ses adeptes occupent des postes importants dans les pays d’où ils sont les citoyens
et influent les politiques de ces pays, comme c’est le cas aux USA, mais aussi
de la France, Danemark, Hollande… et en plus généralement en Europe où le
« lobbying » est institutionnalisé et instrumentalisé outrageusement
en faveur d’Israël (accords bilatéraux, par exemple y compris illégalement,
par le non respect des accords conclus, sans que l’Europe agisse en conséquence).
Dans ces conditions les juifs qu’ils soient européens, américains ou quelque
fusse leur nationalité ont tout intérêt à se faire remarquer comme pro
sionistes, s’il veulent réussir aussi bien professionnellement que socialement.
Du
l’impérieuse nécessite pour Israël d’être un Etat « fort »,
« sans faiblesse ». Car il me semble évident que si la diaspora juive
perd confiance dans la certitude
qu’Israël sera son « sauveur » le soutien indéfectible à Israël s’effriterait lamentablement, (cela,
malgré la fanatisme qui n’en doutons pas est le même que le fanatisme islamiste)
qui avec le soutien US est aussi une des raison du non respect du droit
International. Soutien de l’Europe
clairement établi aujourd’hui. Il est bien entendu que tirent avantage de ce
soutien tous ceux qui abondent dans
l’intérêt Israël, juif ou goï.
Il
tient par conséquent a nous de faire comprendre à Israël, à la diaspora juive,
à tous ces politiques que nous élisons et qui nous trahissent dès le soir de
l’élection, que la meilleure sécurité
d’Israël, que la pérennisation de cet Etat dans ces frontières de 1967, c’est
nous et non sa force. Que la manipulation des citoyens est le plus sur moyen de
voir revenir les affres d’un passé somme toute récent.
le 14 octobre 1954, Gamal
Abder Nasser prend le pouvoir en Egypte.
Pinhas
Lavon, ministre de la défense israélien est accusé le 21 février 1955 d’avoir
ordonné une série d’attentats antibritanniques sur le sol Egyptien en juillet
1954 est contraint de démissionner. Il est remplacé par Ben Gourion, qui
nommera Moshe Dayan chef d’état-major en octobre.
Les Etats
arabes insistent, selon la charte acceptée par Israël, sur le retour des
réfugiés, un statut international de Jérusalem et des concessions territoriales
israéliennes. Refus catégorique israélien. Aucun accord de paix ne peut
intervenir. 1956, Nasser fait pression en refusant le passage du canal de Suez
aux navires israéliens et en bloquant le détroit de Tiran.
Ben
Gourion a une hantise : renverser Nasser. Puis l’Angleterre et la France
veulent abolir la nationalisation du canal de Suez, tandis que le gouvernement
Guy Mollet en France voir en Nasser l’inspirateur de la rébellion anticoloniale
en Algérie. Les trois pays fomentent l’invasion du Sinaï et l’occupation de la
zone du canal. Les USA et l’URSS, pour une fois alliés, bloquent cette aventure
militaire et forcent les trois pays à se retirer. Israël restera un an de plus à Gaza. Le canal
restera nationalisé – et ouvert.
« Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire d’eux [les
prisonniers de guerre égyptiens en 1956]. Il n’y avait pas d’autre choix que de les tuer. Ce n’était pas une telle
affaire si vous prenez en considération que je dormais bien après avoir échappé
aux fours crématoires d’Auschwitz. » L’ex Brigadier général israélien Arieh Biro. The New York Times, 21 août 1995.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire