mercredi 7 décembre 2011

Chronologie IV

Chronologie IV

Les Palestiniens avaient tout compris…
De 1930 à 1950 tous les instruments de l’Apartheid, actuel, furent mis en place :  Conformément à l’idéologie sioniste et aux statuts du Fond National Juif, tout est fait pour écarter les Palestiniens non-juifs du développement économique. Le refus d’employer les Palestiniens -Apartheid déjà- est érigé en principe « socialiste »  afin de créer une société juive homogène. 
Cette réalité, se poursuit encore de nos jours.  L'idéologie qui a pour principe : que l’épanouissement des juifs doit se réaliser au détriment  des palestiniens, que nous pouvons constater toujours actuellement a été murement réfléchi. La régression de la société palestinienne, peut être comparé au génocide des juifs par les nazis. La différence la plus marquante réside dans la durée et la programmation de ce génocide. 
Définition du vocable génocide : "Destruction systématique d'un groupe ethnique." Cela nous ramène au mensonge de la création d'un Foyer juif en Palestine, un euphémisme pour : État juif. Un État qui dès le départ les dirigeants sionistes savaient qu'il se réaliserait à la place de la Palestine et des palestiniens.
Le sionisme est-il responsable ? 
- Plus exactement, il n’est pas le seul responsable.  Si le drame Palestinien n’a qu’un seul responsable : le sionisme, la responsabilité du drame sociétal actuel  est plus diffus grâce aux COMPLOTS que les dirigeants sionistes ont su conclure avec les responsables des différentes époques y compris aujourd'hui les juifs qui le soutiennent.

David HaCohen, leader du parti Mapaï, dans son livre Nur Masalha, « Expulsion of the Palestinians » :
« [En Palestine] j’ai du combattre mes amis sur la question du socialisme juif, défendre le fait que je n’acceptait pas d’Arabes dans mon syndicat, la Histadrout, défendre la propagande auprès des ménagères pour quelles n’achètent pas aux boutiques arabes [Palestiniennes] (fonctionnement népotique, que encore aujourd’hui je dénonce. Même, s’il se réalise moins par le commerce  que par le travail), empêcher les travailleurs Arabes [Palestiniens] d’avoir du travail ici. […] Verser du Kérosène sur les tomates arabes [palestiniennes], attaquer les ménagères juives sur les marchés et écraser les œufs arabes qu’elles venaient d’achetées, prier les cieux pour que le Fonds National Juif envoie Hankin à Beyrouth acheter les terres aux propriétaires absentéistes et expulser les fellahs  de la terre, acheter des douzaines de dunums (mesure agraire) d’un Arabe est permis, mais vendre un seul dunam à un Arabe est interdit. -Dieu l’interdit-

C’est incroyable que de telles ignominies y compris au nom de Dieu puissent être dites, sans attirer l'attention sur les réelles intentions du sionisme ! Les dirigeant occidentaux de l’époque ignoraient ces déclaration ou feignaient de ne pas les entendre ? 
 Ces atavismes se reproduisent de nos jours et permettent l'impunité dont bénéficie Israël depuis plus 60 ans. 

L’implantation de sortes de phalanstères agricoles exclusivement juives, les « Kibboutz », naît de la volonté d’exclure la main d’œuvre palestinienne et d’occuper l’espace en vue de règlements futurs.  Mais les Kibboutz, qui ont connu leur maximum de croissance entre 1930 et 1950, n’ont jamais absorbé plus de 7% de l’immigration.  Trop insuffisant au calendrier sioniste. Selon Elias Sanbar, Figures du Palestinien (2005)   
« 55 colonies, soit 68% du total des implantations fondées sous le mandant, verront le jour entre 1936 et 1939. Expression de la ‘présence juive’ dans des zones très peu peuplées de juifs, les nouveaux points de peuplement surgissent dans le paysage selon un scénario invariable : Une « unité de conquête » arrivait et en un jour édifiait une palissade doublée d’une barrière de fils barbelés et une tour surmonté d’un projecteur. Ainsi, en l’espace de quelques heures et grâce  aux effectifs importants, dont peu de membres demeuraient sur le site, une colonie entière était établie. »
Ces implantations de ces « Kibboutz » l’étaient "par le fait accompli" sur des terres non achetés comme le pensent, encore aujourd’hui, certains juifs, mais déjà  cette époque sur des terres, que les juifs considéraient "conquises". Mais conquises contre quelle armée ? En quelque sorte une implantation par la force, qui ne s’est démenti depuis. Ces « Kibboutz » servirait ultérieurement à exiger de l’ONU un espace défini au moment de la partition.  Aujourd’hui l’implantation des colonies en Cisjordanie suit un scénario semblable, à la différence près que les colons n’ont plus besoin d’assurer leur protection, l’armée les protège, y compris lorsque des colons assassinent des paysans palestiniens ! En plus des opération d’expropriation, destruction ou d’arrachage, par exemple des oliviers. Le but de ces colonies n’est plus aujourd’hui, d’occuper un espace pour qu’il leur soit attribué mais pour parasiter la dynamique économique, l’impact socio-économique de la politique des forces occupantes est dramatique,  la vie devient impossible aux populations autochtones, les obliger en quelque sorte à s’expatrier d’eux-mêmes.  Mais ils savent aussi que s’il s’en vont-ils ne pourront plus revenir. Des centaines de milliers de palestiniens sont réfugiés dans des États limitrophes sans que, eux, aient droit à un quelconque statut si ce n’est celui de réfugié.

Chronologie : III




Définition du mot complot : « plan concerte en vue de nuire à une personne, à une institution.)  

En 1920 les juifs ne représentent que 10%  de la population palestinienne. 

Les aspirations de ces populations pourtant majoritaires sont systématiquement bafouées. La concussion de l’occident va bien plus loin et là la conférence de San Rémo (1920) instaure dans différentes régions du Proche-Orient des « Mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination. La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué à la Société des Nations (actuellement ONU), au mépris de l’article 22 de la SDN (Société des nations) qui oblige le Mandat à consulter les populations palestiniennes (Juifs, Chrétiens et Musulmans) et à obtenir leur accord …
La Sociétés des Nations (SDN) attribue la Palestine à l’Angleterre. L’article 4 du mandat stipule « qu’une Agence juive approprié serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine (*) ses conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif Et aux intérêts de la population … [(*) Comment peut-on admettre qu’une population minoritaire obtienne, entant que telle, de si grandes prérogatives, sans un lobbying approprié ? Car c’est bien entant que juifs que les avantages que procure cette agence vont être utilisées. Il est aisé d’imaginer ce qui va découler de cette décision.] Indépendamment de toute logique, de tous sens démocratique l’organisation sioniste mondiale sera  reconnue comme étant cette Agence » !
Les dispositions de cet article ont permis à l’Agence Juive d’être un Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs  juifs de l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son service de renseignements. De plus, d’après A Koestler « Tous les fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles. L’Agence Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyaux de la future armée israélienne [qui a permis le Nettoyage Ethnique]. Ainsi un territoire où la SDN donna Mandat a l’empire britannique comme  puissance coloniale régionale, une communauté normalement sous son autorité possède une « armée » indépendante !!     Le premier Haut commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de l’intérieur du gouvernement britannique, est juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’Agence Juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l’administration mandataire.
Les Palestiniens, peuple foncièrement pacifiste, n'a pu rester insensible face à la  prévarication des politiques face au sionisme et aux complots qui se tramaient à leur encontre. C’est incontestable, les juifs les y ont poussé  les palestiniens  à tenter de se défendre contre le sionisme et les juifs d’abord, contre les israéliens ensuite.  

Que le sionisme engendre l’antisémitisme semble être une vérité incontournable, une déduction parfaitement vérifiable aujourd'hui, même s’il n’est la seule raison

Dès 1923 la Colonisation s’accélère, et la population Arabe n’est dupe  des assurances que lui donnent la majorité des sionistes socialisants « modérés ».
Vladimir Jabotonsky, ancien commandant d’un bataillon muletier ayant combattu aux cotes des Anglais contre les Turcs, grand admirateur de Mussolini, fonde le mouvement « révisionniste »  d’inspiration fasciste.  Vladimir Jabotonsky dit tout haut son aspiration à un sionisme violent comme seul moyen de parvenir à l’État Juif. Militairement, le « révisionnisme »  sera incorporé dans l’armée israélienne dans les années 40.  Politiquement, il fondera les partis de droite israéliens, le Hérout, puis le Likoud (ancien parti d’Ariel Sharon un criminel de guerre, dont il fut un des principaux dirigeants). Avant la création d’Israël en 1948, le sionisme religieux reste très minoritaire, les religieux étant alors en général fermement opposées au sionisme.
Vladimir Jabotonsky est favorable a l'utilisation de la manière forte estimant que la colonisation même la plus restreinte doit être menée, y compris avec la défiance de la population native. Cette colonisation doit se faire sous la protection de forces juives indépendante de la population locale, un mur de fer infranchissable pour la population indigène. Voici, in toto, notre politique pour les arabes.  Il affirmait aussi : « En premier lieu, si quelqu’un objecte que ce point de vue est immoral, je réponds : C’est faux ; soit le sionisme est moral  et juste, soit il est immoral et injuste. Mais c’est une question que nous aurions dû résoudre avant de devenir sionistes. En fait nous avons résolu cette question, et par l’affirmative. Nous prétendons que le sionisme est moral et juste. Et comme c’est moral et juste, la justice doit être rendue. Peu importe que Joseph ou Simon ou Ivan ou Ahmed soient d’accord ou non. Il n’y a pas d’autre moralité. 
En 1925 la population juive monte à 17% de la population de la Palestine.  
Immanquablement, ce qui devait arriver arriva et 1929 se solde par la première grande révolte arabe contre les juifs. Elle est déclenchée par une raison futile, une modification de l’accès des Juifs au Mur des Lamentations, mais elle traduit l’exaspération palestinienne. Les émeutes se propagent à toute la Palestine, faisant près de 250 morts, 130 Juifs 115 Arabes, ces derniers, pour la plupart, du fait des britanniques.  
Une question reste posée : "Comment une minorité d’immigrées peut ainsi imposer sa volonté au peuple autochtone ?" 
Les conclusions de la commission Shaw, du rapport Hope-Simpson puis du Livre Blanc britannique qui suivent, et qui mettent l’accent sur les méfaits de la colonisation, sont enterrées sans autre forme de procès par les Britanniques dès 1931 à la suite du tôlée sioniste. Qui naturellement récusaient -comme aujourd’hui- toute décision contraire à leurs intérêts.   
Walid Khalidi dans la Revue d’études palestiniennes n°28 citant la commission Shaw : « Les Arabes en sont venus à voir dans l’immigrant juif non seulement un danger pour leurs moyens d’existence mais, en puissance, le tyran à venir ».

 

Chronologie : II




DECLARATION  BALFOUR :
« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer national pour le peuple Juif, et emploiera tous ces efforts  pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au Statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays. »


Dans cette déclaration il y plusieurs affirmation qui ont été bafouées sans autre état d'âme.

1.     Nul ne peut disposer de ce qui ne vous appartiens pas, pourtant la reine d'Angleterre par l'intermédiaire de lord Balfour et l'organisation sioniste mondiale, par l’intermédiaire de lord Rothschild,  disposèrent d'une terre qui ne lui appartenait pas. Dans ces conditions les accords conclus avec l'organisation sioniste mondiale, ne peuvent être considérés comme légaux, mais peuvent  être  nommés par le qualificatif : COMPLOT.  
2.  L’ONU en 1948, s’est autorisé a disposer d’une terre, reniant de fait un des principes fondateurs des "Droits de l'Homme" qui est celui : des Peuples a disposer d'eux-mêmes. La résolution 181, sur la partition de la Palestine, votée par l'ONU en novembre 1947 à été entaché du chantage des USA sur les pays du tiers monde, pour qu'il votent la résolution.
3.    Dans les affaires concernant la Palestine l'honnêteté a toujours fait défaut. Et si pour un homme honnête : gager sa parole c’est s’engager à la respecter. Pour les hommes qui ont favorisé le sionisme : gager sa parole était/est un moyen d’arriver à ses fins. Après, cela ne les concerne plus. C'est malheureusement le principal enseignements que nus pouvons tirer des pourparlers de "paix" entre israéliens/américains  et palestiniens .
4.   Théodore Herzl et le sionisme  réclamaient un : « Foyer national juif» (sans doute pour mieux faire passe la pilule), en réalité, un euphémisme pour « Etat juif ». Rien pour les « collectivités non juives » 90% de la population de l’époque. Israël est largement un produit du colonialisme anglais.  
  1. Contrairement à ce que stipulait la déclaration Balfour. Les droits civils des populations non juives n’ont cessée d’être niés, en même temps les juifs  jouissent dans les Etats d'où ils sont les ressortissants, du même statut politique que tout en chacun. En Palestine le droit des non juifs est nié avec l'accord implicite de l'Occidents. En Occident les juifs bénéficient des mêmes droits civils des autres citoyens. 


Naturellement il y a eu la Shoah et tout argument contre Israël perd de sa consistance, que l’on le veuille ou non, le sionisme parfaitement conscient de cet état de fait se sert pour sa cause. Et en agitant l’épouvantail de l'antisémitisme les juifs les plus radicaux, les plus extrémistes, les plus religieux et les plus pusillanimes adopteront l'idéologie sioniste, pensant, sans doute, comme étant la solution. Le soutient de ces juifs, au centre même de nos démocraties obtiendront l’impunité dont jouit Israël.   
Le seul article de la Déclaration Balfour qui à été respecté à été celui qui voulait que les Juifs jouissent des mêmes droits et statuts politique dans tout autre pays, alors même que les droits, au demeurant légitimes, sont d'ipso-facto, niées aux Palestiniens. 
L’Occident, l'ONU à fait preuve de la plus grande prévarication, pour ne pas dire, de la plus grande complicité criminelle, en permettant aux juif expatriés en Palestine de priver le peuple  autochtone de ses droits civils et humanitaires les plus élémentaires. 
Pour revenir à cette exigence, elle s’explique parfaitement aujourd’hui. En effet ; si les juifs n'avaient pas gardé leurs droits civils et leurs statuts politique, le sionisme aurait échoué lamentablement. En effet, nous avons fait confiance et avons voté pour des hommes, sans chercher de quelle était leur ethnie d'origine, les plaçant au centre même des décisions, qui avec tous ceux qui corrompus par le sionisme, juifs ou non,  ont accordé à Israël l’impunité qui est la sienne encore aujourd'hui et obtiennent des alliances politico-militaires sans lesquelles la vrai visage d'Israël serait celui d'un Etat hégémonique, colonisateur, va-t'en-guerre, en marge des instances internationales, auxquelles, d’ailleurs, il ne s'est jamais soumis.  

Humainement parlant : "un juif vaudrait mieux qu'un palestinien ?" Quel être serait assez stupide pour dénoncer les crimes palestiniens et absoudre les crimes israéliens ? C'est pourtant comme cela que la propagande sioniste se fait à travers le monde... C’est  une question d'influence, mais surtout de moyens. 
En 1919 le représentant du  Président américain Woodrow Wilson devait mener une enquête sur le souhait de la population palestinienne, la commission « King-Crane »  conclut contre la colonisation juive de la Palestine.
Mais à peine ses conclusions publiées, les Etats s’entendent pour n’en tenir aucun compte :
 « … Si le principe de la commission King-Crane doit commander, et si les souhaits de la population palestinienne doivent décider de ce qui  doit être fait en Palestine, alors il faut se souvenir que la population non-juive, les 9/10 de la population totale, est absolument contre tout le programme sioniste. Les tableaux montrent que c’est le point sur lequel la population de Palestine est la plus unanime. Soumettre un peuple qui pense ainsi à une immigration illimitée et à une pression continue, financière et sociale, pour abandonner ses terres, serait une violation grossière des principes cités plus haut, et des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, même si c’est présenté sous une forme légale » (…) « Aucun officier britannique consulté par ces commissionnaires ne croyait que le programme sioniste pourrait être conduit sans la force des armes. Les officiers pensaient en général qu’il faudrait au moins 50.000 soldats rien que pour commencer le programme. »
MAIS « La contradiction entre l’autodétermination, sensus-stricto, et la politique des Alliés est encore plus flagrante dans le cas de la nation indépendante de Palestine que pour la nation indépendante de Syrie. Parce qu’en Palestine, nous avons, même pas l’intention de faire semblant de consulter les vœux  des habitants actuels du pays, même si la commission américaine [King-Crane] a fait semblant de demander ce qu’ils sont. Les quatre grandes puissances sont engagées pour le sionisme…   (Lobbying, que j’appelle sans peur de me tromper complot en employant tous les moyens don disposent les sionistes y compris celui d’acheter les consciences.)

Lord Balfour, dans un mémorandum privé 11 août 1919 affirme : « Qu’en ce qui concerne la Palestine ; Les puissances n’ont annoncé aucun fait qui ne soit faux, de l’avis général, ni aucune déclaration politique qu’au moins à la lettre, elles n’aient pas voulu toujours violer. » 

Chronologie I :


Chronologie  I :

La Palestine faisait partie de l’empire Ottoman, vers 1890, à cette époque elle comptait environs 300.000 habitants, musulmans, chrétiens ou juifs. Les juifs présents depuis longtemps dans ce pays représentent 5% de la population. La Palestine vit une vie paisible. Mais l’empire Ottoman,  envié par l’Europe  est depuis longtemps l’objet de toutes les convoitises occidentales… c’est en fait peu de temps après que Théodore Herzl publie le pamphlet « L’Etat des Juifs » en 1896. C’est en 1897 que le premier congrès se réunit à Bâle le 29 août 1897  qui donna naissance à l’Organisation sioniste mondiale  Herzl conclut ce premier congrès en déclarant : « Si je devais résumer les congrès de Bâle en un mot – ce que je me garderais bien de faire publiquement – ce serait ceci : à Bâle j’ai fondé l’Etat Juif… Si je le disais à haute voix aujourd’hui, on me rirait universellement au nez. Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante, tout le monde le saura. »

- Mais comme il le préconisait Herzl dans son manifeste, il fallait chercher des alliances avec les puissants. La chose ne fut pas aussi facile que de le dire. Par exemple lorsque en 1898 Herzl rencontre l’empereur d’Allemagne Guillaume II, il n’obtient pas son soutien pour la création de colonies juives en Palestine et cela même après lui avoir écrit avec emphase sur l’admiration des juifs pour l’Allemagne et sa culture.
« … Notre mouvement doit se battre amèrement avec les partis révolutionnaires qui voient en lui à juste titre un adversaire. Nous avons besoin d’un encouragement, même si celui-ci doit être gardé secret. Je place tous mes espoirs dans le Kaiser, qui regarde au-delà des mers, dans une vision aussi vaste que le monde… »     Herzl.

Jusqu’en 1899 toutes les communautés vivaient en harmonie en Palestine. Le maire de Jérusalem Yusuf Zia al-Khalidi (ancien député arabe au parlement turc), quand il eut connaissance du congrès de Bâle, abjure le Grand Rabbin de Paris Zodok Hhan de : « au nom de Dieu, de laisser la Palestine en paix », et précise : « …Tous ce qui me connaissent savent bien que je ne fais aucune distinction entre Juifs, Chrétiens et Musulmans… Nous avons vraiment le même père. Politiquement d’ailleurs, Juifs et Arabes feront bien de se soutenir pour pouvoir résister aux envahissements des autres races… C’est donc une pure folie de la part du Dr. Herzl que j’estime comme homme et comme écrivain de talent, de s’imaginer que même s’il est possible d’obtenir le consentement de S.M. le Sultan, ils arriveraient un jour à s’emparer de la Palestine… »

Théodore Herzl arrive à Constantinople (Istanbul) en 1901 et demande au Sultan Abdoul Hamid l’établissement d’une Association Judéo-Ottomane de colonisation de la Palestine en échange de la liquidation de la dette ottomane. (comment un dignitaire de l'empire Austro-hongrois, peut-il liquider la dette d'un empire ?)  L’article 3 du projet de charte aurait accordé aux Juifs le droit de déporter la population native. Le Sultan accepte une installation en Mésopotamie, mais refuse tout nouveau problème national en Palestine.
La même année est crée un outil essentiel du sionisme, le Fond National Juif  (FNJ / KKL.) C’est un fond d’achat des terres et de colonisation qui stipule que toute acquisition est une propriété inaliénable du peuple juif.

- En réalité ce n’est pas tout à fait comme cela que ça s’est passé, très peu de terres on été achetées aux palestiniens. La règle était la spoliation, surtout à partir de novembre 1947. Mais le plus dramatique c’est que ce principe érige la colonisation en processus irréversible.  Il n'en reste pas moins, que ce principe est immoral, mais aussi illégal, en effet prenons cet exemple : (Un Allemand achetant un chalet dans les Vosges, ce dernier devient-il propriété de l’État allemand de facto ou reste-t-il : un chalet, propriété d'un citoyen allemand en territoire Français ?) Il n'y a pas de discussion possible. Mais avec le mode de réflexion sioniste et les moyens de corruption qui sont les leur, la chose peut être envisagée. La preuve, soixante années après la corruption est généralisée... 

Un slogan perfide circulait en Europe concernant la Palestine : «  une terre sans peuple, attendant un peuple sans terre ». La formule sera resservie sur tous les tons par la propagande sioniste…  Et je me souviens d’avoir lu qu’en 1903 eu lieu la deuxième Aliyah (vague d’immigration juive).  Principalement d’origine russe, vouée à la cause sioniste, se traduira de manière durable et jusqu'à aujourd’hui par l’endoctrinement des immigrants, la conquête territoriale et par l’exclusion de la main d’œuvre palestinienne.  Les immigrées d’origine de russe d’aujourd’hui profondément sionistes  grossissent les rangs de ces israéliens d’extrême droite certains d’entre eux, des néo nazis !  
 Entre les 8 et 13 août 1903 Herzl rencontre le ministre de l’intérieur russe von Plevhe, qui a organisé les pogroms antisémites contre sa propre population juive de Kishinev trois mois auparavant. Les entretiens débouchèrent sur l’accord suivant : « les sionistes influenceraient contre les socialistes révolutionnaires et intellectuels russes d’origine juive, en échange  la Russie des Tzars ferait pression sur les Turcs pour autoriser la colonisation en Palestine. Sans succès… »  

La première force paramilitaire juive fut créée par les colons en 1907, l’Hashomer (Le Gardien). Nombreux sont ceux qui adoptent de nouveau noms combatifs : Yariv (antagoniste) ; Oz  (force) ; Tamir (sans bornes) ; Hod (splendeur) ; Barak (l’éclair) ; Tsur (roc) […]
En 1911 un grand propriétaire terrien habitant Beyrouth Elias Sursuq, conclut la vente de ces terres palestiniennes au Fond National Juifs et tel que les recommandations sionistes d’Herzl les juifs procédèrent à l’éviction des métayers, qui depuis plusieurs générations cultivaient ces terres. Cet état de fait se reproduisit si souvent qu’il donna lieu à la première grande révolte antisioniste d'Al-Fula. Elle fut réprimée par les autorités Ottomanes. Pourtant Shukri Al-‘Asali prévint les autorités Ottomanes : « les sionistes ont l’intention de créer un Etat puissant, car après avoir pris possession de la terre ils expulseront les habitants soit par la force, soit par l’utilisation des richesses. »
 
Le sionisme est-il à l’origine de la Shoah ?
Un telle affirmation est difficilement défendable, personne ne sait ce qu’avait Hitler dans sa tête. Les uns le qualifient de fou, d’autres de malade. Ce que l’on peut dire c’est que depuis les années 1912/13 et tout au long de son existence, le sionisme a été mené par des tendances indifférentes ou cyniques vis-à-vis des juifs de la « diaspora ». En prétendant l’antisémitisme inévitable les leaders sionistes lui laissent la place libre ou l’instrumentalisent. Là, se pose, selon moi, l’interrogation à la quelle on ne peut pas répondre compte tenu des conséquences qui s’en suivirent : 
« Cette crainte que le sionisme voulait faire naître, ses agissement, ses recherches d’accointances contre nature,  sont-elles,  oui ou non, à l’origine des de la Shoah ? Crainte par laquelle encore aujourd’hui les gouvernements israéliens, non seulement,  voudraient justifier leurs crimes, mais entretiennent ces craintes des juifs, où finalement, le sionisme est le seul bénéficiaire » 

C'est ainsi que Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Sioniste Mondial et premier Président d’Israël déclara au public Berlinois en 1912 : « Chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas des maux d’estomac, l'Allemagne a déjà trop de juifs. » 
Cette déclaration confirme, si besoin, que le sionisme en dénigrant les juifs espérait que ces derniers s'expatrieraient et iraient grossir les rangs sionistes en Palestine. Ce qui n’excuse, bien évidemment, en rien le nazisme et ses crimes. 
 Pour revenir à la Palestine : en 1914 la population Palestinienne est estimé à 720.000 habitants dont 60.000 juifs, représentant  (8%) de la populations totale. 
Le mouvement sioniste qui avait stagné pendant dix ans voit dans la guerre 1914 – 1918 l’opportunité de rechercher d’appuis à sa cause. Il s’agissait de bien choisir le bon camp ! 
Dès 1915 l’empire Ottoman choisit le parti de l’Allemagne  contre les alliés, Français, Anglais et Italiens. Sous les recommandations  de Londres, les envoyés du Sultan  ottoman à la Mecque, le chérif Hussein ainsi que ses deux fils Fayçal et Abdallah, prennent la tête de la « révolte arabe » contre le pouvoir ottoman. En échange l’Angleterre engage des négociations avec le chérif Hussein ainsi qu’avec son rival, le Wahhabite Ibn Séoud, en vue de la création d’un grand royaume arabe indépendant.  Dès 1915 une correspondance s’engage entre eux et Londres qui se conclut à partir de 1916 par la reconnaissance : « l’Indépendance des Arabes dans les régions situées dans le cadre des ambitions du chérif Hussein de la Mecque ».  En même temps un accord semblable est conclu avec Ibn Séoud.
Les français, se retournent vers les Anglais, leur allié dans l’Entente cordiale, pour réclamer leur part de « gâteau ». Il en résulta les accords de Sykes-Picot en vertu desquels l’Angleterre et la France se partagèrent le Proche-Orient.

Dès 1917 le lobbying menée par le président du Congrès Juif Mondial  Chaïm Weizmann, arrive à ses fins. Lord Balfour, -lui qui n’avait encore jamais mis les pieds en Palestine- secrétaire du Foreign-Office écrit une lettre à Lord Rothschild du Comité politique de l’organisation sioniste lui annonçant que : « le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine  d’un Foyer national pour le peuple juif ».  On peut, effectivement disserter sur la signification du mot "COMPLOT" mais il signifie : "arrangement entre deux ou un groupe de  personnes, visant à nuire a une autre personne, groupe de personnes  ou a une entité". Par ailleurs l'illégalité des accords, appelés : déclaration Balfour, nous saute à la figure. En effet, ni l'Angleterre, ni l’organisation sioniste mondiale, deux entités privés, n'étaient autorisées à disposer de la Palestine. Et d'un point de vue de Droit International, cette décision est de-facto, nulle et non avenue.

La Société des Nations, puis l’ONU qui ont disposé de la Palestine, ont enfreint l'article 22 de la Conférence de San Remo. En effet l'article 22 stipulait : "que les habitants de la Palestine devaient être consulté pour toute décision les concernant ". Et nous constatons, une nouvelle fois, la caractère illicite de la décision prise par la SDN, l'ONU plus tard, sous l'influence du Lobby juif.  Il faut reconnaître que les seuls intérêts d’une politique Étrangère Hégémonique ou Coloniale ne suffit pas  à expliquer un manquement aussi flagrant aux droits des peuples.   C’est ainsi qu’en un temps réduit (deux ans) une terre que l’Angleterre n’avait pas encore occupée, à savoir la Palestine, à été promise à trois destinataires différents : le chérif Hussein, le mouvement sioniste, et pour finir l’Empire britannique. Naturellement il serait Inutile de remarquer que la seul vœux  qui n’a pas été exhaussé effectivement est celui qui incluait la Palestine dans un grand royaume arabe qu’il soit gouverné par les Hachémites (chérif Hussein) ou par les Wahhabites (Ibn Séoud).  Cherchez l’erreur !