mardi 17 janvier 2012

CHAPITRE XLlll

Kant disait : «  Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen. »
- Ce qui revient à dire  que nous ne devons « utiliser » les autres pour essayer d’en tirer un profit  personnel. Ce qui équivaut à « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Le sionisme non seulement n’a pas tiré les leçon de l’holocauste mais encore il est anime par les mêmes convictions.

Quant je vois une partie de la classe politique française, renier avec l’ostentation et la fierté des apostats de la démocratie,  assistant au dîner du CRIF comme si s’était une œuvre caritative, je me dis comment est-ce possible que des responsables de compromettent avec une organisation de soutient a des  criminels ? Je ne sais si tu te rends compte Miquel, c’est comme si au moments où les trains à bestiaux en partance pour l’Allemagne depuis Drancy avec des Juifs que l’on menait à l’abattoir une organisation quelconque manifestait en soutien aux commandos Schutzstaffel (SS).  C’est inconcevable, c’est inconvenant, c’est inacceptable. Ces hommes ne méritent d’être les « remplaçants » de ces hommes d’Etat, ceux, de l’après guerre au caractère « trempé » mais surtout avec un sens du devoir encrée au plus profond d’eux ayant su développer l’honnêteté indispensable à un dirigeant, à fortiori d’un peuple, d’une nation.  Pourtant il n’y a qu’une chose qui m’importe et cela tout au long de ma vie : « la justice ». La vraie, pas les règlements et articles de loi, qui ne te rendent la justice que si tu as les moyens de la faire appliquer.  
 Pourquoi sommes-nous sur terre ? Pour vivre les 75/85 ans du mieux possible ou pour thésauriser ?  Thésauriser pourquoi faire, nous qui contrairement aux Pharaons n’importerons rien dans la tombe ! A moins que cela soit un outil de domination pour les générations futures ? « Il y a du travail sur la planche ! » Comment est possible d’avoir comme philosophie : de s’enrichir par le travail des autres, pour se donner les moyens un jour d’une domination absolue ?  On m’a toujours appris que si le travail permet de vivre il enrichit surtout intellectuellement. Qu’a l’école nous devions bien  travailler pour avoir un  métier qui nous plaise et dans lequel on s’épanouisse, on ne m’a pas dit : étudie bien telle ou telle matière tu deviendras riche plus vite.  Au contraire, on m’a dit : « aime ce que tu fais pour faire ce que tu aimes ».

- Mingo  d’accord mais les attentats ne sont pas acceptables !
- Il n’est pas question pour moi de tenter de justifier le terrorisme islamiste qui de toute façon aurait existé. Ce que je dis : c’est que le terrorisme islamiste aurait plus de difficultés à recruter des jeunes adeptes au djihad si le conflit du Proche-Orient ne créait un terreau favorable à cet engagement. Mais concernant les palestiniens non seulement je suis totalement d’accord pour leur résistance mais je comprends totalement que des jeunes Palestiniens s’engagent dans la lutte armée contre l’occupant. C’est la question de survie des Peuples.  C’est seulement notre pharisaïsme à la stupidité qui ne nous permet de comprendre leur point de vue. Après avoir courbé l’échine, puis poussés à bout  il me semble salutaire pour l’humanité que les Palestiniens réagissent y compris violement  à une accumulation d’agressions dont le monde, en l’absence d’informations loyales ne comprend pas ou n’en a que faire. 
- Les attentats font des victimes innocentes !
- Cette incompréhension est facilitée par la manipulation orientée d’une grande partie des média. En revanche le monde accepte que les guerres économiques occidentales fassent des victimes innocentes, que les agressions israéliennes tuent des innocents  présentées immanquablement sous le faciès répugnant de représailles soi-disant légitimes, comme faisant suite logique à l’action violente palestinienne, alors qu’elle-même faisait suite à une accumulation d’agressions qui par leur répétition deviennent insupportables. Les victimes de harcèlement comprendront très bien cela. Mais les medias occultent, de mon point de vue volontairement, par illumination ou stupidité, toute information défavorable à Israël, pensant dans leur bêtise honorer les morts de la Shoah. A moins que ce ne soit par cupidité, crainte ou carriérisme ?
- Ce sont des procédés navrants !
- Oui. Pour une véritable démocratie, non seulement en France mais dans le monde. Ces Procédés devenus usuels dans touts les pays où l’influence du lobby pro israélien est présente.
- Comment contrer ces procédés ?
- Toute décision mettant en cause Israël devient « tabou » en conséquence prendre ouvertement une position  allant à son encontre est vite qualifiée d’antisémite. Le seul moyen de ne pas raviver les « peurs » c’est de faire appel à l’intelligence du citoyen pour qu’il puisse y « voir clair » en sachant faire la part des choses. Mais là… il serait nécessaire de mettre en place une véritable pédagogie de la déontologie politique de l’information. Autrement dit il vaut mieux que l’on aille se faire cuire un œuf, la plupart des journalistes sont des êtres infatués de leur ego. Et rares sont ceux qui résistent à l’influence de la médiatisation que leur métier confère. Ils sont des bas du corps.

- Tu n’as pas peur d’être qualifie ou poursuivi pour antisémitisme ?
- A vrai dire non, en tous cas d’après l’idée que je me fais de l’antisémitisme. C’est moins le fait d’être qualifié d’antisémite, que de le devenir. Je suis conscient de marcher sur l’arête qui mène au sommet entre l’adret et l’ubac où quelque soit le côté que tu tombes c’est la déchéance humaine.  D’un coté tu comprends les Juifs tu laisses faire et tu es  raciste, de l’autre côté tu te dis que cela n’est pas possible que ça ne peut plus durer et tu es antisémite. Cela prouve seulement que j’ai raison et que se battre pour la justice et la défense d’un peuple en péril, est respectable. Mais on ne peut pas empêcher les vrais racistes remarquables surtout par leur intolérance de vous qualifier de raciste. En ce qui me concerne racisme et antisémitisme sont la même face de la même médaille.
 Pour moi être antisémite c’est vouloir porter tort, faire du mal à un juif du seul fait d’être juifs. Chercher à faire appliquer le droit des palestiniens ce n’est pas porter tord à des juifs du fait d’être juifs.
Le christianisme eut une influence grandissante dans la culture gréco-romaine. Suis-je anti-européen parce que je ne suis pas d’accord avec  tout ce que cette culture voudrait nous faire admettre ?

Ne pas laisser faire quelqu’un quand il agit mal, militer contre une situation de non droit s’appelle justice.

- Je te savais d’un caractère « carré » mais à ce point ! Je comprends pourquoi Mossèn (curé) Mariano t’appelait le « protestant », il disait que tu aurais pu l’être tant tu contestais les décisions qui te paraissaient injustes.  
- J’ai gardé un excellent souvenir de Mossèn Mariano, il était Maño (Aragonais, de Zagagoza je crois), tu savais qu’il m’avait emmené au mariage de sa sœur ?
- Non.  Mais, tu veux dire qu’Israël est dans une situation de « non droit ». 
- Oui. Totalement et sans conteste possible. C’est la cupidité, le racisme à l’état pur et la poltronnerie ambiante  qui le permet, l’occident s’octroie un droit de cuissage sur les peuples. Ce n’est pas admissible, on ne peut pas continuer ainsi.

Israël accusé de crimes de guerre pour une attaque contre un village de gaza qui à duré 10 heures
 

Ayat, 10 ans, pleure la mort de son oncle Billal Nabham, que l’on vient de trouver sous les décombres de sa maison dans le camp de réfugiés de Beit Lahiya - Photo : AP
Israël est accusé d’avoir perpétré une série de crimes de guerre lors une attaque soutenue durant 12 heures contre un village dans le sud de la bande de Gaza  qui à fait 14 morts.




Mardi 20 janvier 10 :55    (Fida Qishta – The Observer)
Les habitants soutiennent que les drapeaux blancs ont été ignorés et que des maisons ont été rasées au bulldozer avec des familles se trouvant à l’intérieur

 
Les témoignages des habitants du village de Khuza’a, collectées par The Observer, accusent les soldats israéliens, en pénétrant dans le village de Khuza’a :
Tenté de raser au bulldozer des maisons avec des habitants qui se trouvaient à l’intérieur ;
Ouvert le feu sur une ambulance qui essayait de porter secours aux blessés ;
Utilisé sans discernement la force dans une zone abondamment peuple de civils en tirant des obus au phosphore blanc ; Arme strictement interdite, par convention, dans des zones peuplées.
Si ces accusations sont confirmées, tous ces incidents constituent des violations des conventions de Genève.

Ces charges font suite aux accusations répétées par la Croix-Rouge et les organisations humanitaires de possibles violations des droits de l’homme.
L’armée israélienne a annoncé hier  qu’elle enquêtait « au plus haut niveau » sur cinq autres attaques contre des civils à Gaza, impliquait deux installations de l’ONU et un hôpital. Elle a ajouté dans toutes ces affaires, les enquêtes initiales semblaient indiquer que les soldats ripostaient à des tirs. « Pas la moindre preuve ne vient étayer ces accusations de crimes de guerre », a déclaré Yigal Palmor, porte paroles du ministère des affaires étrangères.  (Le même escobar qui accusait la Suisse –Etat souverain- d’avoir quitté le camp de la modération pour avoir reçu sur son sol une délégation du Hamas. "Nous reconnaissons sans ambiguïté l’extrême  modération d’Israël à gaza !!") 
La préoccupation sur ce qui c’est passé dans le village de Khuza’a, dans les premières heures de mardi dernier, a été soulevé en premier par l’association humanitaire israélienne B’Tselem. Bien qu’un porte-parole de l’armée israélienne ait déclaré qu’il n’avait « aucune information que ce prétendu incident se soit produit »,  les déclarations des témoins, collectées par Thé Observer, sont cohérentes et correspondent aux témoignages collectés par B’Tselem.
Il y a aussi une preuve probante que le village de Khuza’a se soit trouvé sous une attaque soutenue des chars et des bulldozers, qui ont réduit quelques immeubles en miettes.

Des photos prises juste après par le photographe Bruno Stevens montrent de lourds dégâts  -et du phosphore blanc encore entrain de brûler.  « Ce que je peux vous dire est que de très nombreuses maisons ont été pilonnées et qu’ils ont utilisé du phosphore blanc », a déclaré Stevens, l’un des premiers journalistes occidentaux à être entré dans Gaza. « Il parait que tour cela s’est fait sans discernement ». Stevens ajoute que les maisons près du village qui n’avaient pas été frappées par les obus avaient pris feu.
Le village de Khuza’a se rrouve à environs 500 mètres de la frontière avec israël. Selon B’Tselem, son chercheur sur le terrain à Gaza a été contacté par l’habitant de Moinir Cgafik al-Nadjar et il a dit que les bulldozer israéliens avaient commencé à détruire les maisons à 2 :30 du matin. Lorsque Rawhiya al-Nadjar, âgée de 50 ans, est sortie de sa maison avec un drapeau blanc, afin que le reste de la famille puisse quitter la maison, elle aurait été tuée par les soldats israéliens qui se trouvaient à proximité. 
Le deuxième incident rapporté s’est déroulé, lorsque des soldats israéliens ont ordonné à 30 habitants de quitter  leurs maisons et de se rendre à pied vers une école au centre du village. Après avoir parcouru 20 mètres, les soldats ont tiré sur le groupe, tuant trois personnes.

Des comptes-rendus supplémentaires sur ce qui s’est passé ont été apportés dans des interviews données à un chercheur palestiniens qui travaillé pour l’Observer, à la suite de la décision prise par Israël d’interdire les medias étrangers dans la bande de Gaza. Iman al-Nadjar, 29 ans, a dit qu’elle observait les bulldozers qui commençaient à détruire les maisons de ses voisins et qu’elle a vu les villageois terrifiés s’enfuir de leurs maisons alors que les murs s’effondraient.
« A partir de 6 heures du soir, les chars et les bulldozers avaient atteint notre maison », a rappelé. « Nous sommes montés sur les toits et nous avons essayé de montrer que nous étions des civils avec des drapeaux blancs. Tout le monde portait un drapeau blanc. Nous leur avons dit que nous étions des civils. Nous n’avons aucune arme. Les soldats ont commencé à détruire les maisons, même si les gens se trouvaient à l’intérieur ». Décrivant la mort de Rawhiva, Iman a dit que les soldats israéliens leur ont ordonné de se rendre dans le centre-ville. Alors qu’ils s’exécutaient, les soldats israéliens ont ouvert le feu. Rawhiva se trouvait en tête du groupe, dit Iman.

Marwan Abou Réaeda, 40 ans, un auxiliaire médical travaillant pour l’hôpital Nasser à Khan Younis, a déclaré : « A huit heures du matin, nous avons reçu un appel de Khuza’a. Ils nous ont dit qu’une femme avait été blessée. Je m’y suis rendu immédiatement. Je me trouvais à 60 ou 70 mètres de cette blessée lorsque les forces israéliennes ont commencé à me tirer dessus ».  Alors qu’il empruntait une autre rue, il s’est retrouvé une fois encore sous le feu. Douze heures plus tard, lorsque Rawhiva a pu enfin être prise en charge, elle était morte.
Iman a déclaré qu’elle s’est réfugiée dans une zone de décombres, où beaucoup de gens avaient cherché à se cacher dans un trou profond, au milieu des gravats des maisons démolies. C’est à ce moment-là, dit-elle que les bulldozers ont commencé à pousser les gravats des deux côtés. « Ils voulaient nous enterrer vivants », a-t-elle dit.
Vous pouvez consulter l’article sur : http://www.guardian.co.uk/world/200..

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