mercredi 18 janvier 2012

CHAPITRE XLVll

La Nakba, (par opposition à la Shoah) ou le début de la longue série de crimes sionistes : 
Un nettoyage Ethnique qui contrairement au mythe fut réalisé sur une population largement sans défense imaginez un pays pastoral vivant des productions locales, pays où il fait bon vivre, les juifs représentent environs 5% de la population  et des terres. Pays baigné par le soleil et la joie de vivre. Ce pays ne demandait pas autre chose que de vivre et laisser vivre. L’Europe malade  de ses ambitions extermine juif, minorités : tziganes, malades, homosexuels, l’histoire ne le précise, ce que l’on sait est le nombre six millions d’êtres humains. 
-Il y a encore quelques années la question de savoir si les 6 millions de morts étaient juifs ne s’était même pas posée à moi. Aujourd’hui connaissant l’histoire mensongère, manipulatrice meurtrière du sionisme je me dis existe-il des livres d’histoire sérieux sur la question que je puisse balayer mes doutes une bonne fois pour toutes ? Je me console en me disant que l’important était d’avoir pu éradiquer l’idéologie nazie qui assassinait des êtres humains pour ce qu’ils étaient.  
 
     -(Extrait d’un compte rendu d’Itzhak Sadeh chef du Palmah) : Illan Pappe (Historien israélien) décrit dans le détail comment, dès le début des années 1940, la direction du Yichouv a préparé l’expulsion des Palestiniens, puis en 1947-1949, l’a mise en œuvre étape après étape. Un fait, parmi tant d’autres, qui contredit la thèse d’absence d’intention : la constitution, dès avant la seconde guerre mondiale, d’un fichier de tous les villages arabes. Recruté pour s’en charger, un topographe de l’Université hébraïque de Jérusalem « il suggéra de conduire une inspection à l’aide de photographies aériennes ». Ainsi furent constitués des dossiers détaillés sur chacun des villages de Palestine qui comprenaient, explique Pappe, « les routes d’accès, la qualité de la terre, les sources, les principales sources de revenus, la composition sociologique, les affiliations religieuses, le nom des mukhtars, les relations avec les autres villages, l’âge des habitants hommes (de 16 à 50 ans) et bien d’autres choses ». La plus importante était «  un index de l’hostilité »  [à l’égard du projet sioniste], à partir du niveau de la participation du village à la révolte de 1936. Une liste comportait quiconque y avait pris part et les familles de ceux qui avaient perdu quelqu’un dans le combat contre les Britanniques. Une attention particulière était prêtée aux gens qui avaient prétendument tué des juifs ». En 1948 cette dernière information « alimentera les pires atrocités dans les villages, conduisant à des exécutions de masse ou à Hébron des exécutions sommaires ».
--Triste rappel : 531 villages détruits à la dynamite dans un premier temps, au bulldozer ensuite !! 750 000 palestiniens spoliés et expulsées par la violence, ou ils s’en allaient ou étaient tués, malgré tout, des massacres ont eu lieu où des hommes, des femmes, des enfants, des bébés furent assassinés.  Drôle de guerre que celle où l'ennemi eut tout le temps de détruire les villages au bulldozer...  
   
La révolte de 1936 contre les Anglais éclaire le génotype d’une société qui ne s’insère dans la communauté où elle vit et elle se range du coté du Mandat, de l’occupant, de l’étranger. La révolte des Arabes contre l’occupant Anglais se voulait une lutte de libération des populations de Palestine, musulmans, juifs, chrétiens comment se fait-il que les juifs parce qu’ils étaient juifs se mirent du coté de l’étranger ? Cette lutte libération les concernait aussi. A cette époque ils avaient tous la nationalité Palestinienne, juifs, arabes et chrétiens. Golda Meir elle-même Premier ministre d’Israël eut un passeport palestinien pendant vingt ans.  Il n’y à pas là comme une trahison ? Comment peuvent-il aujourd’hui vouloir prétendre à l’exclusivité de cette terre qu’ils n’ont pas défendu !
Les Juifs ont du faire face à des guerres terribles, ils se sont battus comme des lions ! Voila en résumé ce que répandait le mythe des luttes israélo-arabes. Mais nous savons que l’ALA, (sorte de brigades internationales) composé de volontaires arabes principalement des Syriens et aussi, on le sait moins des Bosniaques, n’opposèrent qu’une résistance relative. L’ALA que les forces juives de la Haganah rencontrèrent face à eux en 1948 étaient en nombre insuffisant et mal armés, mal commandés… Ils ont du se concentrer sur les villes laissant à l’abandon les villages qui eux étaient surveillés par deux gardes -une sorte de gardes champêtres- armés de vieux fusils de la première guerre mondiale la destructions des villages et les massacres pouvaient commencer : plus de 400. Mais encore aujourd’hui il y a des français qui pensent : « que les juifs ont acheté les terres » si cela est vrai pour une petite partie ce n’est pas le cas pour l’immense majorité.
 
Le conseil consultatif :
Le service de renseignements de la Haganah a prévu le plan  pour les mois suivants. Sous le nom de code de « plan D », avec les paramètres géographiques du futur État juif (les 78% convoités par Ben Gourion) qu’au sort du million de Palestiniens qui vivaient dans cet espace et qu’il fallait forcer à partir : soit en détruisant les villages (en y mettant le feu, en les faisant sauter et en posant des mines dans les décombres), la population expulsée hors des frontières de l’ « État ». 
Le plan réfléchi se voulait  global : expulsion de tous les villages de la Palestine rurale.
Chaque commandant de brigade a reçu sa liste de villages à occuper, détruire ou procéder à l’expulsion, avec des dates précises. Certains les ont accompli d’autres n’ont pas pu tenir le délai imparti. Les villages de la région du Wadi Ara (vallée reliant la côte près de Hadera au Marj Ibn Amir –Emak Izrael- et à Afoula –l’actuelle route 65- ont réussi à survivre à des attaques juives répétées pendant toute la guerre. Mais c’était  l’exception : la règle, ce sont les 430 villages et les 11 quartiers de grandes et petites villes qui ont été détruits avec expulsion des habitants sur ordre direct du Conseil consultatif.
Les documents israéliens des archives des FDI déclassifiés à la fin des années 1990 montrant clairement que, contrairement aux assertions d’historiens comme Benny Morris, le plan Daleth à été remis aux commandants de brigades sous la forme non de vagues lignes directives, mais d’ordres opérationnels précis à exécuter.

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