mardi 3 janvier 2012

CHAPITRE XXXII


Durban I ; Durban II

C’était pourtant une conférence  contre le RACISME sous toutes ses formes

De Durban I à Durban II      « du « cause toujours » au « Ferme ta gueule »

Communiqué :
    
Il s’agissait d’en suivre et d’en comprendre le déroulement afin d’en témoigner ; de réaffirmer la nécessité de combattre le racisme et de défendre les droits humains sous toutes les latitudes ; de soutenir collectivement la nécessité de condamner l’Etat israélien pour la politique raciste, et de souligner le caractère consubstantiel du racisme et du colonialisme dont l’Etat en question est la principale manifestation actuelle.
L’évolution des institutions et mécanismes internationaux est historique : Frappées depuis toujours d’un déficit de légitimité dû au caractère censitaire du processus de décision  (verrou du Conseil de sécurité et du droit de veto des membres permanents), les institutions onusiennes étaient le lieu d’expression d’une « communauté d’Etats » sans capacité de mise en œuvre ni pouvoir de décision exécutoire. L’illustration la plus évidente de cet état de fait est les multiples résolutions et de positions onusiennes concernant les droits du Peuple Palestinien restées lettre morte. 

La Conférence dite de Durban II marque la confiscation y compris de cette relative liberté d’expression « inoffensive » qui a prévalu jusqu’à présent. Cela a été le fruit d’une offensive tous azimut mené par les grandes puissances nord-américaine et européenne et par l’Etats d’ Israël contre l’ONU et contre l’expression de la « société civile ». Cette offensive s’est déployée lors de Durban II sur plusieurs niveaux articulés : Un chantage au boycott assorti d’une énorme campagne de désinformation ; des pressions sur des participants afin d’adopter une déclaration finale prête depuis le 16 avril 2009, préalablement à tout débat et à toute recommandation des ONG ; une interdiction sous peine de rétorsion d’évoquer certaines questions au premier rang des quelles celle da la lutte contre le racisme dont est victime le Peuple Palestinien ; une diabolisation de la déclaration de Durban pour la lutte contre le racisme, et une criminalisation de toute expression qui ne se soumet pas au diktat des grandes puissances.
            
Pour paraphraser la maxime populaire sur la différence entre dictature et démocratie, Durban II a marqué au niveau des enceintes institutionnelles internationales la fin du « cause toujours » et de retour au « ferme ta gueule ».
Concrètement, outre la légitimation du maintien d’un ordre colonial et raciste au Moyen-Orient, l’offensive à laquelle nous avons assisté a pris pour cible l’Assemblée Générale de l’ONU et ses organes subsidiaires (Comme le Conseil des Droits Humains) dans une volonté de réaffirmer le droit exclusif de quelques puissances de déterminer les références ayant force de loi sur le plan mondial, et de marginaliser encore plus qu’ils ne le sont les peuples en général et ceux d’Afrique, d’Asie et d’Amérique centrale et du Sud en particulier. Nous pensons que cela est à rapprocher de l’orientation actuelle tendant au renforcement de l’OTAN pour en faire le principal acteur des relations internationales aux dépens de l’ONU.
Ce qui s’est produit à Genève devait être un examen de l’avancement du programme d’action adopté à la conférence de Durban pour la lutte contre le racisme (2001). Les pressions des Etats-Unis, du Canada, de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de l’Italie et d’Israël, conjointement à une entreprise de diabolisation par une campagne médiatique de grande ampleur et à l’intervention de type « barbouzard » d’organisations telles l’UEJF/Coexist et UN Watch en on fait un anti-Durban où l’on réécrit l’histoire en insultant toute voix attachée au combat contre le racisme, le colonialisme et pour le droit des peuples.
Nous notons par ailleurs que cette entreprise n’a pu être menée à son terme que par le consentement des représentants des Etats arabes, y compris la représentation de l’Autorité Palestinienne, qui n’ont à aucun moment fait mine de s’opposer à cette entreprise de liquidation des droits des peuples à la libération de la domination raciste et coloniale et de négation d’oppression subies par le Peuple Palestinien. Ces Etats ont cédé la Palestine en contre partie du satisfecit des puissants, de déclarations vagues sur l’islamophobie et de l’exclusion  de toute condamnation de l’homophobie.  
Nous nous interrogeons enfin sur l’absence de mobilisation significative, lors de « la bataille de Durban II », de la plupart des grandes organisations des droits humains et des organisations antiraciste. Leur capacité de « lobbying » et de communication ont cruellement fait défaut aux quelques organisations qui se sont courageusement démenées pour faire valoir les dissensus dans ce qui à été une offensive, au nom du l’antiracisme et de l’opposition à l’antisémitisme, de l’arrogance coloniale et raciste. Les principaux Etats animateurs de cette offensive ont tous refusé jusqu’ici de ratifier la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Signataires du communiqué officiel :
  • AIC                 Alternative Information, Jérusalem
  • ARMF             Association des Travailleur maghrébins en France
  • CCIPP            Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple palestinien
  • CMF                Collectifs des Musulmans de France
  • FTCR              Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux Rives
  • UFP                Union Juive pour la Paix

-  Alors, qui œuvre pour faire semblant ?
- Écoute Miquel ça c’est une vaste question, l’objectif sioniste de transférer les palestiniens en dehors de la Palestine n’est pas atteint. Sur ce point le sionisme a échoué. Dans ces conditions la paix ne l’intéresse pas. Ses atermoiements ne servent qu’à gagner du temps. Si je prends l’exemple des libérations de prisonniers palestiniens médiatisé à outrance, utilisés pour dire au monde : « Voyez, Israël est pays où la démocratie peut être citée en exemple. » ce que les medias ne disent pas c’est que dans les trois mois qui suivent Israël a reconstitué, si j’ose dire, son stock, parfois d’avantage. Israël a en permanente 11 000 prisonniers, comme il ne s’oblige pas a considérer une quelconque justice, les stock optimal est très rapidement atteint. Mais là, plus personne n’en parle. Je trouve cela scandaleux, malhonnête et déloyal à croire que nos média son payés par la camorra. Je devrais y être habitué le sionisme refuse pour lui-même le mal qu’il inflige aux autres. Mais entant qu’homme libre je ne m’y résous pas. Cependant je ne peux pas m’empêcher de penser qui si la diaspora n’était pas derrière ces criminels pour les soutenir pour relayer leur propagande, je ne crois pas que le sionisme pourrait agir ainsi.    

- Israël n’a toujours pas circonscrit ses frontières !
- Ô, ce n’est pas un oubli ni un manque volonté. Ce n’est pas non plus  un détail anodin, reconnaître ces frontières impliquerait de fait ; primo de s’y conformer, secundo de renoncer au dogme sioniste du transfert et du Eretz Israël (Grand Israël). Ce que aucun sioniste  ne peut faire ni accepter sous peine de se voir assassiné par un des religieux fanatique.
Mais il se trouvera toujours en France une personnalité du parti socialiste non encore passée à droite pour dire une niaiserie du style : « Israël est un Etat démocratique ». Formule vide de sens et qui ne veut plus rien dire en parlant d’Israël, Etat qui ne respecte aucune des résolutions de l’ONU ni du Parlement Européen, dès quelles ne lui conviennent, pourtant la commission européenne ne peut lui être plus favorable. Cela en devient risible la majorité des gouvernements d’Europe est composée de clowns.  L’Europe un amalgame d’intérêts contraires qui n’a pas su se protéger ces citoyens escrocs de la politique. Le Parlement vote des résolutions condamnant Israël et la Commission conclue des accords de coopération avec ce même Etat ! Il n’est pas besoin d’être sorti de Saint-Cyr pour comprendre que l’exécutif ne peut détruire ainsi ce que fait le législatif. Quelle crédibilité accorder au Parlement Européen si la politique européenne ne tient pas compte de son avis, pourtant celui du peuple ! A quelques différences près c’est le même archétype que l’ONU où les résolutions sans importance sont votées et ne sont pas suivi des faits, les grandes questions si elles ne plaisent pas aux « grands » sont bloquées ou détournées.

Si je devais définir le sionisme je dirais : «  le sionisme a comploté, complote et complotera avec les puissances du moment pour parvenir à ses fins, mythiques ou réfléchies.                                                                    



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