Durban I ; Durban II
C’était
pourtant une conférence contre le
RACISME sous toutes ses formes
De
Durban I à Durban II « du « cause toujours » au « Ferme ta gueule »
Communiqué :
Il
s’agissait d’en suivre et d’en comprendre le déroulement afin d’en
témoigner ; de réaffirmer la nécessité de combattre le racisme et de
défendre les droits humains sous toutes les latitudes ; de soutenir
collectivement la nécessité de condamner l’Etat israélien pour la politique
raciste, et de souligner le caractère consubstantiel du racisme et du
colonialisme dont l’Etat en question est la principale manifestation actuelle.
L’évolution
des institutions et mécanismes internationaux est historique : Frappées depuis
toujours d’un déficit de légitimité dû au caractère censitaire du processus de
décision (verrou du Conseil de sécurité
et du droit de veto des membres permanents), les institutions onusiennes
étaient le lieu d’expression d’une « communauté d’Etats » sans
capacité de mise en œuvre ni pouvoir de décision exécutoire. L’illustration la
plus évidente de cet état de fait est les multiples résolutions et de positions
onusiennes concernant les droits du Peuple Palestinien restées lettre morte.
La Conférence
dite de Durban II marque la confiscation y compris de cette relative liberté
d’expression « inoffensive » qui a prévalu jusqu’à présent. Cela a
été le fruit d’une offensive tous azimut mené par les grandes puissances
nord-américaine et européenne et par l’Etats d’ Israël contre l’ONU et contre
l’expression de la « société civile ». Cette offensive s’est déployée
lors de Durban II sur plusieurs niveaux articulés : Un chantage au boycott
assorti d’une énorme campagne de désinformation ; des pressions sur des
participants afin d’adopter une déclaration finale prête depuis le 16 avril
2009, préalablement à tout débat et à toute recommandation des ONG ; une
interdiction sous peine de rétorsion d’évoquer certaines questions au premier
rang des quelles celle da la lutte contre le racisme dont est victime le Peuple
Palestinien ; une diabolisation de la déclaration de Durban pour la lutte
contre le racisme, et une criminalisation de toute expression qui ne se soumet
pas au diktat des grandes puissances.
Pour
paraphraser la maxime populaire sur la différence entre dictature et
démocratie, Durban II a marqué au niveau des enceintes institutionnelles
internationales la fin du « cause toujours » et de retour au
« ferme ta gueule ».
Concrètement,
outre la légitimation du maintien d’un ordre colonial et raciste au
Moyen-Orient, l’offensive à laquelle nous avons assisté a pris pour cible
l’Assemblée Générale de l’ONU et ses organes subsidiaires (Comme le Conseil des
Droits Humains) dans une volonté de réaffirmer le droit exclusif de quelques
puissances de déterminer les références ayant force de loi sur le plan mondial,
et de marginaliser encore plus qu’ils ne le sont les peuples en général et ceux
d’Afrique, d’Asie et d’Amérique centrale et du Sud en particulier. Nous pensons
que cela est à rapprocher de l’orientation actuelle tendant au renforcement de
l’OTAN pour en faire le principal acteur des relations internationales aux
dépens de l’ONU.
Ce qui
s’est produit à Genève devait être un examen de l’avancement du programme
d’action adopté à la conférence de Durban pour la lutte contre le racisme
(2001). Les pressions des Etats-Unis, du Canada, de la France, de la
Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de l’Italie et d’Israël, conjointement à une
entreprise de diabolisation par une campagne médiatique de grande ampleur et à
l’intervention de type « barbouzard » d’organisations telles l’UEJF/Coexist
et UN Watch en on fait un anti-Durban où l’on réécrit l’histoire en
insultant toute voix attachée au combat contre le racisme, le colonialisme et
pour le droit des peuples.
Nous
notons par ailleurs que cette entreprise n’a pu être menée à son terme que par
le consentement des représentants des Etats arabes, y compris la représentation
de l’Autorité Palestinienne, qui n’ont à aucun moment fait mine de s’opposer à
cette entreprise de liquidation des droits des peuples à la libération de la
domination raciste et coloniale et de négation d’oppression subies par le
Peuple Palestinien. Ces Etats ont cédé la Palestine en contre partie du
satisfecit des puissants, de déclarations vagues sur l’islamophobie et de
l’exclusion de toute condamnation de
l’homophobie.
Nous
nous interrogeons enfin sur l’absence de mobilisation significative, lors de
« la bataille de Durban II », de la plupart des grandes organisations
des droits humains et des organisations antiraciste. Leur capacité de
« lobbying » et de communication ont cruellement fait défaut aux
quelques organisations qui se sont courageusement démenées pour faire valoir les
dissensus dans ce qui à été une offensive, au nom du l’antiracisme et de
l’opposition à l’antisémitisme, de l’arrogance coloniale et raciste. Les
principaux Etats animateurs de cette offensive ont tous refusé jusqu’ici de
ratifier la Convention internationale sur la protection des droits de tous les
travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Signataires du communiqué
officiel :
- AIC Alternative Information, Jérusalem
- ARMF Association des Travailleur maghrébins en France
- CCIPP Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple palestinien
- CMF Collectifs des Musulmans de France
- FTCR Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux Rives
- UFP Union Juive pour la Paix
- Alors, qui œuvre pour faire semblant ?
- Écoute
Miquel ça c’est une vaste question, l’objectif sioniste de transférer les
palestiniens en dehors de la Palestine n’est pas atteint. Sur ce point le
sionisme a échoué. Dans ces conditions la paix ne l’intéresse pas. Ses
atermoiements ne servent qu’à gagner du temps. Si je prends l’exemple des
libérations de prisonniers palestiniens médiatisé à outrance, utilisés pour
dire au monde : « Voyez, Israël est pays où la démocratie peut être
citée en exemple. » ce que les medias ne disent pas c’est que dans les
trois mois qui suivent Israël a reconstitué, si j’ose dire, son stock, parfois
d’avantage. Israël a en permanente 11 000 prisonniers, comme il ne
s’oblige pas a considérer une quelconque justice, les stock optimal est très
rapidement atteint. Mais là, plus personne n’en parle. Je trouve cela
scandaleux, malhonnête et déloyal à croire que nos média son payés par la
camorra. Je devrais y être habitué le sionisme refuse pour lui-même le mal
qu’il inflige aux autres. Mais entant qu’homme libre je ne m’y résous pas.
Cependant je ne peux pas m’empêcher de penser qui si la diaspora n’était pas
derrière ces criminels pour les soutenir pour relayer leur propagande, je ne
crois pas que le sionisme pourrait agir ainsi.
- Israël
n’a toujours pas circonscrit ses frontières !
- Ô, ce
n’est pas un oubli ni un manque volonté. Ce n’est pas non plus un détail anodin, reconnaître ces frontières impliquerait
de fait ; primo de s’y conformer, secundo de renoncer au dogme sioniste du
transfert et du Eretz Israël (Grand Israël). Ce que aucun sioniste ne peut faire ni accepter sous peine de se
voir assassiné par un des religieux fanatique.
Mais il
se trouvera toujours en France une personnalité du parti socialiste non encore
passée à droite pour dire une niaiserie du style : « Israël est un Etat
démocratique ». Formule vide de sens et qui ne veut plus rien dire en
parlant d’Israël, Etat qui ne respecte aucune des résolutions de l’ONU ni du
Parlement Européen, dès quelles ne lui conviennent, pourtant la commission européenne
ne peut lui être plus favorable. Cela en devient risible la majorité des
gouvernements d’Europe est composée de clowns.
L’Europe un amalgame d’intérêts contraires qui n’a pas su se protéger ces
citoyens escrocs de la politique. Le Parlement vote des résolutions condamnant
Israël et la Commission conclue des accords de coopération avec ce même
Etat ! Il n’est pas besoin d’être sorti de Saint-Cyr pour comprendre que
l’exécutif ne peut détruire ainsi ce que fait le législatif. Quelle crédibilité
accorder au Parlement Européen si la politique européenne ne tient pas compte
de son avis, pourtant celui du peuple ! A quelques différences près c’est
le même archétype que l’ONU où les résolutions sans importance sont votées et
ne sont pas suivi des faits, les grandes questions si elles ne plaisent pas
aux « grands » sont bloquées ou détournées.
Si je devais
définir le sionisme je dirais : « le sionisme a comploté, complote
et complotera avec les puissances du moment pour parvenir à ses fins, mythiques
ou réfléchies.
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