mercredi 7 décembre 2011

Chronologie IV

Chronologie IV

Les Palestiniens avaient tout compris…
De 1930 à 1950 tous les instruments de l’Apartheid, actuel, furent mis en place :  Conformément à l’idéologie sioniste et aux statuts du Fond National Juif, tout est fait pour écarter les Palestiniens non-juifs du développement économique. Le refus d’employer les Palestiniens -Apartheid déjà- est érigé en principe « socialiste »  afin de créer une société juive homogène. 
Cette réalité, se poursuit encore de nos jours.  L'idéologie qui a pour principe : que l’épanouissement des juifs doit se réaliser au détriment  des palestiniens, que nous pouvons constater toujours actuellement a été murement réfléchi. La régression de la société palestinienne, peut être comparé au génocide des juifs par les nazis. La différence la plus marquante réside dans la durée et la programmation de ce génocide. 
Définition du vocable génocide : "Destruction systématique d'un groupe ethnique." Cela nous ramène au mensonge de la création d'un Foyer juif en Palestine, un euphémisme pour : État juif. Un État qui dès le départ les dirigeants sionistes savaient qu'il se réaliserait à la place de la Palestine et des palestiniens.
Le sionisme est-il responsable ? 
- Plus exactement, il n’est pas le seul responsable.  Si le drame Palestinien n’a qu’un seul responsable : le sionisme, la responsabilité du drame sociétal actuel  est plus diffus grâce aux COMPLOTS que les dirigeants sionistes ont su conclure avec les responsables des différentes époques y compris aujourd'hui les juifs qui le soutiennent.

David HaCohen, leader du parti Mapaï, dans son livre Nur Masalha, « Expulsion of the Palestinians » :
« [En Palestine] j’ai du combattre mes amis sur la question du socialisme juif, défendre le fait que je n’acceptait pas d’Arabes dans mon syndicat, la Histadrout, défendre la propagande auprès des ménagères pour quelles n’achètent pas aux boutiques arabes [Palestiniennes] (fonctionnement népotique, que encore aujourd’hui je dénonce. Même, s’il se réalise moins par le commerce  que par le travail), empêcher les travailleurs Arabes [Palestiniens] d’avoir du travail ici. […] Verser du Kérosène sur les tomates arabes [palestiniennes], attaquer les ménagères juives sur les marchés et écraser les œufs arabes qu’elles venaient d’achetées, prier les cieux pour que le Fonds National Juif envoie Hankin à Beyrouth acheter les terres aux propriétaires absentéistes et expulser les fellahs  de la terre, acheter des douzaines de dunums (mesure agraire) d’un Arabe est permis, mais vendre un seul dunam à un Arabe est interdit. -Dieu l’interdit-

C’est incroyable que de telles ignominies y compris au nom de Dieu puissent être dites, sans attirer l'attention sur les réelles intentions du sionisme ! Les dirigeant occidentaux de l’époque ignoraient ces déclaration ou feignaient de ne pas les entendre ? 
 Ces atavismes se reproduisent de nos jours et permettent l'impunité dont bénéficie Israël depuis plus 60 ans. 

L’implantation de sortes de phalanstères agricoles exclusivement juives, les « Kibboutz », naît de la volonté d’exclure la main d’œuvre palestinienne et d’occuper l’espace en vue de règlements futurs.  Mais les Kibboutz, qui ont connu leur maximum de croissance entre 1930 et 1950, n’ont jamais absorbé plus de 7% de l’immigration.  Trop insuffisant au calendrier sioniste. Selon Elias Sanbar, Figures du Palestinien (2005)   
« 55 colonies, soit 68% du total des implantations fondées sous le mandant, verront le jour entre 1936 et 1939. Expression de la ‘présence juive’ dans des zones très peu peuplées de juifs, les nouveaux points de peuplement surgissent dans le paysage selon un scénario invariable : Une « unité de conquête » arrivait et en un jour édifiait une palissade doublée d’une barrière de fils barbelés et une tour surmonté d’un projecteur. Ainsi, en l’espace de quelques heures et grâce  aux effectifs importants, dont peu de membres demeuraient sur le site, une colonie entière était établie. »
Ces implantations de ces « Kibboutz » l’étaient "par le fait accompli" sur des terres non achetés comme le pensent, encore aujourd’hui, certains juifs, mais déjà  cette époque sur des terres, que les juifs considéraient "conquises". Mais conquises contre quelle armée ? En quelque sorte une implantation par la force, qui ne s’est démenti depuis. Ces « Kibboutz » servirait ultérieurement à exiger de l’ONU un espace défini au moment de la partition.  Aujourd’hui l’implantation des colonies en Cisjordanie suit un scénario semblable, à la différence près que les colons n’ont plus besoin d’assurer leur protection, l’armée les protège, y compris lorsque des colons assassinent des paysans palestiniens ! En plus des opération d’expropriation, destruction ou d’arrachage, par exemple des oliviers. Le but de ces colonies n’est plus aujourd’hui, d’occuper un espace pour qu’il leur soit attribué mais pour parasiter la dynamique économique, l’impact socio-économique de la politique des forces occupantes est dramatique,  la vie devient impossible aux populations autochtones, les obliger en quelque sorte à s’expatrier d’eux-mêmes.  Mais ils savent aussi que s’il s’en vont-ils ne pourront plus revenir. Des centaines de milliers de palestiniens sont réfugiés dans des États limitrophes sans que, eux, aient droit à un quelconque statut si ce n’est celui de réfugié.

Chronologie : III




Définition du mot complot : « plan concerte en vue de nuire à une personne, à une institution.)  

En 1920 les juifs ne représentent que 10%  de la population palestinienne. 

Les aspirations de ces populations pourtant majoritaires sont systématiquement bafouées. La concussion de l’occident va bien plus loin et là la conférence de San Rémo (1920) instaure dans différentes régions du Proche-Orient des « Mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination. La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué à la Société des Nations (actuellement ONU), au mépris de l’article 22 de la SDN (Société des nations) qui oblige le Mandat à consulter les populations palestiniennes (Juifs, Chrétiens et Musulmans) et à obtenir leur accord …
La Sociétés des Nations (SDN) attribue la Palestine à l’Angleterre. L’article 4 du mandat stipule « qu’une Agence juive approprié serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine (*) ses conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif Et aux intérêts de la population … [(*) Comment peut-on admettre qu’une population minoritaire obtienne, entant que telle, de si grandes prérogatives, sans un lobbying approprié ? Car c’est bien entant que juifs que les avantages que procure cette agence vont être utilisées. Il est aisé d’imaginer ce qui va découler de cette décision.] Indépendamment de toute logique, de tous sens démocratique l’organisation sioniste mondiale sera  reconnue comme étant cette Agence » !
Les dispositions de cet article ont permis à l’Agence Juive d’être un Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs  juifs de l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son service de renseignements. De plus, d’après A Koestler « Tous les fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles. L’Agence Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyaux de la future armée israélienne [qui a permis le Nettoyage Ethnique]. Ainsi un territoire où la SDN donna Mandat a l’empire britannique comme  puissance coloniale régionale, une communauté normalement sous son autorité possède une « armée » indépendante !!     Le premier Haut commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de l’intérieur du gouvernement britannique, est juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’Agence Juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l’administration mandataire.
Les Palestiniens, peuple foncièrement pacifiste, n'a pu rester insensible face à la  prévarication des politiques face au sionisme et aux complots qui se tramaient à leur encontre. C’est incontestable, les juifs les y ont poussé  les palestiniens  à tenter de se défendre contre le sionisme et les juifs d’abord, contre les israéliens ensuite.  

Que le sionisme engendre l’antisémitisme semble être une vérité incontournable, une déduction parfaitement vérifiable aujourd'hui, même s’il n’est la seule raison

Dès 1923 la Colonisation s’accélère, et la population Arabe n’est dupe  des assurances que lui donnent la majorité des sionistes socialisants « modérés ».
Vladimir Jabotonsky, ancien commandant d’un bataillon muletier ayant combattu aux cotes des Anglais contre les Turcs, grand admirateur de Mussolini, fonde le mouvement « révisionniste »  d’inspiration fasciste.  Vladimir Jabotonsky dit tout haut son aspiration à un sionisme violent comme seul moyen de parvenir à l’État Juif. Militairement, le « révisionnisme »  sera incorporé dans l’armée israélienne dans les années 40.  Politiquement, il fondera les partis de droite israéliens, le Hérout, puis le Likoud (ancien parti d’Ariel Sharon un criminel de guerre, dont il fut un des principaux dirigeants). Avant la création d’Israël en 1948, le sionisme religieux reste très minoritaire, les religieux étant alors en général fermement opposées au sionisme.
Vladimir Jabotonsky est favorable a l'utilisation de la manière forte estimant que la colonisation même la plus restreinte doit être menée, y compris avec la défiance de la population native. Cette colonisation doit se faire sous la protection de forces juives indépendante de la population locale, un mur de fer infranchissable pour la population indigène. Voici, in toto, notre politique pour les arabes.  Il affirmait aussi : « En premier lieu, si quelqu’un objecte que ce point de vue est immoral, je réponds : C’est faux ; soit le sionisme est moral  et juste, soit il est immoral et injuste. Mais c’est une question que nous aurions dû résoudre avant de devenir sionistes. En fait nous avons résolu cette question, et par l’affirmative. Nous prétendons que le sionisme est moral et juste. Et comme c’est moral et juste, la justice doit être rendue. Peu importe que Joseph ou Simon ou Ivan ou Ahmed soient d’accord ou non. Il n’y a pas d’autre moralité. 
En 1925 la population juive monte à 17% de la population de la Palestine.  
Immanquablement, ce qui devait arriver arriva et 1929 se solde par la première grande révolte arabe contre les juifs. Elle est déclenchée par une raison futile, une modification de l’accès des Juifs au Mur des Lamentations, mais elle traduit l’exaspération palestinienne. Les émeutes se propagent à toute la Palestine, faisant près de 250 morts, 130 Juifs 115 Arabes, ces derniers, pour la plupart, du fait des britanniques.  
Une question reste posée : "Comment une minorité d’immigrées peut ainsi imposer sa volonté au peuple autochtone ?" 
Les conclusions de la commission Shaw, du rapport Hope-Simpson puis du Livre Blanc britannique qui suivent, et qui mettent l’accent sur les méfaits de la colonisation, sont enterrées sans autre forme de procès par les Britanniques dès 1931 à la suite du tôlée sioniste. Qui naturellement récusaient -comme aujourd’hui- toute décision contraire à leurs intérêts.   
Walid Khalidi dans la Revue d’études palestiniennes n°28 citant la commission Shaw : « Les Arabes en sont venus à voir dans l’immigrant juif non seulement un danger pour leurs moyens d’existence mais, en puissance, le tyran à venir ».

 

Chronologie : II




DECLARATION  BALFOUR :
« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer national pour le peuple Juif, et emploiera tous ces efforts  pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au Statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays. »


Dans cette déclaration il y plusieurs affirmation qui ont été bafouées sans autre état d'âme.

1.     Nul ne peut disposer de ce qui ne vous appartiens pas, pourtant la reine d'Angleterre par l'intermédiaire de lord Balfour et l'organisation sioniste mondiale, par l’intermédiaire de lord Rothschild,  disposèrent d'une terre qui ne lui appartenait pas. Dans ces conditions les accords conclus avec l'organisation sioniste mondiale, ne peuvent être considérés comme légaux, mais peuvent  être  nommés par le qualificatif : COMPLOT.  
2.  L’ONU en 1948, s’est autorisé a disposer d’une terre, reniant de fait un des principes fondateurs des "Droits de l'Homme" qui est celui : des Peuples a disposer d'eux-mêmes. La résolution 181, sur la partition de la Palestine, votée par l'ONU en novembre 1947 à été entaché du chantage des USA sur les pays du tiers monde, pour qu'il votent la résolution.
3.    Dans les affaires concernant la Palestine l'honnêteté a toujours fait défaut. Et si pour un homme honnête : gager sa parole c’est s’engager à la respecter. Pour les hommes qui ont favorisé le sionisme : gager sa parole était/est un moyen d’arriver à ses fins. Après, cela ne les concerne plus. C'est malheureusement le principal enseignements que nus pouvons tirer des pourparlers de "paix" entre israéliens/américains  et palestiniens .
4.   Théodore Herzl et le sionisme  réclamaient un : « Foyer national juif» (sans doute pour mieux faire passe la pilule), en réalité, un euphémisme pour « Etat juif ». Rien pour les « collectivités non juives » 90% de la population de l’époque. Israël est largement un produit du colonialisme anglais.  
  1. Contrairement à ce que stipulait la déclaration Balfour. Les droits civils des populations non juives n’ont cessée d’être niés, en même temps les juifs  jouissent dans les Etats d'où ils sont les ressortissants, du même statut politique que tout en chacun. En Palestine le droit des non juifs est nié avec l'accord implicite de l'Occidents. En Occident les juifs bénéficient des mêmes droits civils des autres citoyens. 


Naturellement il y a eu la Shoah et tout argument contre Israël perd de sa consistance, que l’on le veuille ou non, le sionisme parfaitement conscient de cet état de fait se sert pour sa cause. Et en agitant l’épouvantail de l'antisémitisme les juifs les plus radicaux, les plus extrémistes, les plus religieux et les plus pusillanimes adopteront l'idéologie sioniste, pensant, sans doute, comme étant la solution. Le soutient de ces juifs, au centre même de nos démocraties obtiendront l’impunité dont jouit Israël.   
Le seul article de la Déclaration Balfour qui à été respecté à été celui qui voulait que les Juifs jouissent des mêmes droits et statuts politique dans tout autre pays, alors même que les droits, au demeurant légitimes, sont d'ipso-facto, niées aux Palestiniens. 
L’Occident, l'ONU à fait preuve de la plus grande prévarication, pour ne pas dire, de la plus grande complicité criminelle, en permettant aux juif expatriés en Palestine de priver le peuple  autochtone de ses droits civils et humanitaires les plus élémentaires. 
Pour revenir à cette exigence, elle s’explique parfaitement aujourd’hui. En effet ; si les juifs n'avaient pas gardé leurs droits civils et leurs statuts politique, le sionisme aurait échoué lamentablement. En effet, nous avons fait confiance et avons voté pour des hommes, sans chercher de quelle était leur ethnie d'origine, les plaçant au centre même des décisions, qui avec tous ceux qui corrompus par le sionisme, juifs ou non,  ont accordé à Israël l’impunité qui est la sienne encore aujourd'hui et obtiennent des alliances politico-militaires sans lesquelles la vrai visage d'Israël serait celui d'un Etat hégémonique, colonisateur, va-t'en-guerre, en marge des instances internationales, auxquelles, d’ailleurs, il ne s'est jamais soumis.  

Humainement parlant : "un juif vaudrait mieux qu'un palestinien ?" Quel être serait assez stupide pour dénoncer les crimes palestiniens et absoudre les crimes israéliens ? C'est pourtant comme cela que la propagande sioniste se fait à travers le monde... C’est  une question d'influence, mais surtout de moyens. 
En 1919 le représentant du  Président américain Woodrow Wilson devait mener une enquête sur le souhait de la population palestinienne, la commission « King-Crane »  conclut contre la colonisation juive de la Palestine.
Mais à peine ses conclusions publiées, les Etats s’entendent pour n’en tenir aucun compte :
 « … Si le principe de la commission King-Crane doit commander, et si les souhaits de la population palestinienne doivent décider de ce qui  doit être fait en Palestine, alors il faut se souvenir que la population non-juive, les 9/10 de la population totale, est absolument contre tout le programme sioniste. Les tableaux montrent que c’est le point sur lequel la population de Palestine est la plus unanime. Soumettre un peuple qui pense ainsi à une immigration illimitée et à une pression continue, financière et sociale, pour abandonner ses terres, serait une violation grossière des principes cités plus haut, et des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, même si c’est présenté sous une forme légale » (…) « Aucun officier britannique consulté par ces commissionnaires ne croyait que le programme sioniste pourrait être conduit sans la force des armes. Les officiers pensaient en général qu’il faudrait au moins 50.000 soldats rien que pour commencer le programme. »
MAIS « La contradiction entre l’autodétermination, sensus-stricto, et la politique des Alliés est encore plus flagrante dans le cas de la nation indépendante de Palestine que pour la nation indépendante de Syrie. Parce qu’en Palestine, nous avons, même pas l’intention de faire semblant de consulter les vœux  des habitants actuels du pays, même si la commission américaine [King-Crane] a fait semblant de demander ce qu’ils sont. Les quatre grandes puissances sont engagées pour le sionisme…   (Lobbying, que j’appelle sans peur de me tromper complot en employant tous les moyens don disposent les sionistes y compris celui d’acheter les consciences.)

Lord Balfour, dans un mémorandum privé 11 août 1919 affirme : « Qu’en ce qui concerne la Palestine ; Les puissances n’ont annoncé aucun fait qui ne soit faux, de l’avis général, ni aucune déclaration politique qu’au moins à la lettre, elles n’aient pas voulu toujours violer. » 

Chronologie I :


Chronologie  I :

La Palestine faisait partie de l’empire Ottoman, vers 1890, à cette époque elle comptait environs 300.000 habitants, musulmans, chrétiens ou juifs. Les juifs présents depuis longtemps dans ce pays représentent 5% de la population. La Palestine vit une vie paisible. Mais l’empire Ottoman,  envié par l’Europe  est depuis longtemps l’objet de toutes les convoitises occidentales… c’est en fait peu de temps après que Théodore Herzl publie le pamphlet « L’Etat des Juifs » en 1896. C’est en 1897 que le premier congrès se réunit à Bâle le 29 août 1897  qui donna naissance à l’Organisation sioniste mondiale  Herzl conclut ce premier congrès en déclarant : « Si je devais résumer les congrès de Bâle en un mot – ce que je me garderais bien de faire publiquement – ce serait ceci : à Bâle j’ai fondé l’Etat Juif… Si je le disais à haute voix aujourd’hui, on me rirait universellement au nez. Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante, tout le monde le saura. »

- Mais comme il le préconisait Herzl dans son manifeste, il fallait chercher des alliances avec les puissants. La chose ne fut pas aussi facile que de le dire. Par exemple lorsque en 1898 Herzl rencontre l’empereur d’Allemagne Guillaume II, il n’obtient pas son soutien pour la création de colonies juives en Palestine et cela même après lui avoir écrit avec emphase sur l’admiration des juifs pour l’Allemagne et sa culture.
« … Notre mouvement doit se battre amèrement avec les partis révolutionnaires qui voient en lui à juste titre un adversaire. Nous avons besoin d’un encouragement, même si celui-ci doit être gardé secret. Je place tous mes espoirs dans le Kaiser, qui regarde au-delà des mers, dans une vision aussi vaste que le monde… »     Herzl.

Jusqu’en 1899 toutes les communautés vivaient en harmonie en Palestine. Le maire de Jérusalem Yusuf Zia al-Khalidi (ancien député arabe au parlement turc), quand il eut connaissance du congrès de Bâle, abjure le Grand Rabbin de Paris Zodok Hhan de : « au nom de Dieu, de laisser la Palestine en paix », et précise : « …Tous ce qui me connaissent savent bien que je ne fais aucune distinction entre Juifs, Chrétiens et Musulmans… Nous avons vraiment le même père. Politiquement d’ailleurs, Juifs et Arabes feront bien de se soutenir pour pouvoir résister aux envahissements des autres races… C’est donc une pure folie de la part du Dr. Herzl que j’estime comme homme et comme écrivain de talent, de s’imaginer que même s’il est possible d’obtenir le consentement de S.M. le Sultan, ils arriveraient un jour à s’emparer de la Palestine… »

Théodore Herzl arrive à Constantinople (Istanbul) en 1901 et demande au Sultan Abdoul Hamid l’établissement d’une Association Judéo-Ottomane de colonisation de la Palestine en échange de la liquidation de la dette ottomane. (comment un dignitaire de l'empire Austro-hongrois, peut-il liquider la dette d'un empire ?)  L’article 3 du projet de charte aurait accordé aux Juifs le droit de déporter la population native. Le Sultan accepte une installation en Mésopotamie, mais refuse tout nouveau problème national en Palestine.
La même année est crée un outil essentiel du sionisme, le Fond National Juif  (FNJ / KKL.) C’est un fond d’achat des terres et de colonisation qui stipule que toute acquisition est une propriété inaliénable du peuple juif.

- En réalité ce n’est pas tout à fait comme cela que ça s’est passé, très peu de terres on été achetées aux palestiniens. La règle était la spoliation, surtout à partir de novembre 1947. Mais le plus dramatique c’est que ce principe érige la colonisation en processus irréversible.  Il n'en reste pas moins, que ce principe est immoral, mais aussi illégal, en effet prenons cet exemple : (Un Allemand achetant un chalet dans les Vosges, ce dernier devient-il propriété de l’État allemand de facto ou reste-t-il : un chalet, propriété d'un citoyen allemand en territoire Français ?) Il n'y a pas de discussion possible. Mais avec le mode de réflexion sioniste et les moyens de corruption qui sont les leur, la chose peut être envisagée. La preuve, soixante années après la corruption est généralisée... 

Un slogan perfide circulait en Europe concernant la Palestine : «  une terre sans peuple, attendant un peuple sans terre ». La formule sera resservie sur tous les tons par la propagande sioniste…  Et je me souviens d’avoir lu qu’en 1903 eu lieu la deuxième Aliyah (vague d’immigration juive).  Principalement d’origine russe, vouée à la cause sioniste, se traduira de manière durable et jusqu'à aujourd’hui par l’endoctrinement des immigrants, la conquête territoriale et par l’exclusion de la main d’œuvre palestinienne.  Les immigrées d’origine de russe d’aujourd’hui profondément sionistes  grossissent les rangs de ces israéliens d’extrême droite certains d’entre eux, des néo nazis !  
 Entre les 8 et 13 août 1903 Herzl rencontre le ministre de l’intérieur russe von Plevhe, qui a organisé les pogroms antisémites contre sa propre population juive de Kishinev trois mois auparavant. Les entretiens débouchèrent sur l’accord suivant : « les sionistes influenceraient contre les socialistes révolutionnaires et intellectuels russes d’origine juive, en échange  la Russie des Tzars ferait pression sur les Turcs pour autoriser la colonisation en Palestine. Sans succès… »  

La première force paramilitaire juive fut créée par les colons en 1907, l’Hashomer (Le Gardien). Nombreux sont ceux qui adoptent de nouveau noms combatifs : Yariv (antagoniste) ; Oz  (force) ; Tamir (sans bornes) ; Hod (splendeur) ; Barak (l’éclair) ; Tsur (roc) […]
En 1911 un grand propriétaire terrien habitant Beyrouth Elias Sursuq, conclut la vente de ces terres palestiniennes au Fond National Juifs et tel que les recommandations sionistes d’Herzl les juifs procédèrent à l’éviction des métayers, qui depuis plusieurs générations cultivaient ces terres. Cet état de fait se reproduisit si souvent qu’il donna lieu à la première grande révolte antisioniste d'Al-Fula. Elle fut réprimée par les autorités Ottomanes. Pourtant Shukri Al-‘Asali prévint les autorités Ottomanes : « les sionistes ont l’intention de créer un Etat puissant, car après avoir pris possession de la terre ils expulseront les habitants soit par la force, soit par l’utilisation des richesses. »
 
Le sionisme est-il à l’origine de la Shoah ?
Un telle affirmation est difficilement défendable, personne ne sait ce qu’avait Hitler dans sa tête. Les uns le qualifient de fou, d’autres de malade. Ce que l’on peut dire c’est que depuis les années 1912/13 et tout au long de son existence, le sionisme a été mené par des tendances indifférentes ou cyniques vis-à-vis des juifs de la « diaspora ». En prétendant l’antisémitisme inévitable les leaders sionistes lui laissent la place libre ou l’instrumentalisent. Là, se pose, selon moi, l’interrogation à la quelle on ne peut pas répondre compte tenu des conséquences qui s’en suivirent : 
« Cette crainte que le sionisme voulait faire naître, ses agissement, ses recherches d’accointances contre nature,  sont-elles,  oui ou non, à l’origine des de la Shoah ? Crainte par laquelle encore aujourd’hui les gouvernements israéliens, non seulement,  voudraient justifier leurs crimes, mais entretiennent ces craintes des juifs, où finalement, le sionisme est le seul bénéficiaire » 

C'est ainsi que Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Sioniste Mondial et premier Président d’Israël déclara au public Berlinois en 1912 : « Chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas des maux d’estomac, l'Allemagne a déjà trop de juifs. » 
Cette déclaration confirme, si besoin, que le sionisme en dénigrant les juifs espérait que ces derniers s'expatrieraient et iraient grossir les rangs sionistes en Palestine. Ce qui n’excuse, bien évidemment, en rien le nazisme et ses crimes. 
 Pour revenir à la Palestine : en 1914 la population Palestinienne est estimé à 720.000 habitants dont 60.000 juifs, représentant  (8%) de la populations totale. 
Le mouvement sioniste qui avait stagné pendant dix ans voit dans la guerre 1914 – 1918 l’opportunité de rechercher d’appuis à sa cause. Il s’agissait de bien choisir le bon camp ! 
Dès 1915 l’empire Ottoman choisit le parti de l’Allemagne  contre les alliés, Français, Anglais et Italiens. Sous les recommandations  de Londres, les envoyés du Sultan  ottoman à la Mecque, le chérif Hussein ainsi que ses deux fils Fayçal et Abdallah, prennent la tête de la « révolte arabe » contre le pouvoir ottoman. En échange l’Angleterre engage des négociations avec le chérif Hussein ainsi qu’avec son rival, le Wahhabite Ibn Séoud, en vue de la création d’un grand royaume arabe indépendant.  Dès 1915 une correspondance s’engage entre eux et Londres qui se conclut à partir de 1916 par la reconnaissance : « l’Indépendance des Arabes dans les régions situées dans le cadre des ambitions du chérif Hussein de la Mecque ».  En même temps un accord semblable est conclu avec Ibn Séoud.
Les français, se retournent vers les Anglais, leur allié dans l’Entente cordiale, pour réclamer leur part de « gâteau ». Il en résulta les accords de Sykes-Picot en vertu desquels l’Angleterre et la France se partagèrent le Proche-Orient.

Dès 1917 le lobbying menée par le président du Congrès Juif Mondial  Chaïm Weizmann, arrive à ses fins. Lord Balfour, -lui qui n’avait encore jamais mis les pieds en Palestine- secrétaire du Foreign-Office écrit une lettre à Lord Rothschild du Comité politique de l’organisation sioniste lui annonçant que : « le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine  d’un Foyer national pour le peuple juif ».  On peut, effectivement disserter sur la signification du mot "COMPLOT" mais il signifie : "arrangement entre deux ou un groupe de  personnes, visant à nuire a une autre personne, groupe de personnes  ou a une entité". Par ailleurs l'illégalité des accords, appelés : déclaration Balfour, nous saute à la figure. En effet, ni l'Angleterre, ni l’organisation sioniste mondiale, deux entités privés, n'étaient autorisées à disposer de la Palestine. Et d'un point de vue de Droit International, cette décision est de-facto, nulle et non avenue.

La Société des Nations, puis l’ONU qui ont disposé de la Palestine, ont enfreint l'article 22 de la Conférence de San Remo. En effet l'article 22 stipulait : "que les habitants de la Palestine devaient être consulté pour toute décision les concernant ". Et nous constatons, une nouvelle fois, la caractère illicite de la décision prise par la SDN, l'ONU plus tard, sous l'influence du Lobby juif.  Il faut reconnaître que les seuls intérêts d’une politique Étrangère Hégémonique ou Coloniale ne suffit pas  à expliquer un manquement aussi flagrant aux droits des peuples.   C’est ainsi qu’en un temps réduit (deux ans) une terre que l’Angleterre n’avait pas encore occupée, à savoir la Palestine, à été promise à trois destinataires différents : le chérif Hussein, le mouvement sioniste, et pour finir l’Empire britannique. Naturellement il serait Inutile de remarquer que la seul vœux  qui n’a pas été exhaussé effectivement est celui qui incluait la Palestine dans un grand royaume arabe qu’il soit gouverné par les Hachémites (chérif Hussein) ou par les Wahhabites (Ibn Séoud).  Cherchez l’erreur !

vendredi 25 novembre 2011

Un peu d’Histoire





Les colons fanatiques se réclament les seuls héritiers de la terre  donnée par Dieu !
Mais la réalité est toute autre, Palestine :
Région du Proche-Orient, extrémité occidentale du Croissant fertile entre le Liban et la mer Morte, à l’ouest du Jourdain  (Israël, Cisjordanie et Gaza incluses).
Riche de vestiges préhistoriques, elle appartient à l’Egypte du XVe  au XIIe av. J.-C.  Divers peuples l’occupent ensuite, notamment les Philistins, qui lui donnent son nom, « pays des Philistins » et les Hébreux qui,  y voient leur « Terre promise ».  L’histoire hébraïque s’identifie à celle de la Palestine jusqu’aux révoltes juives  de 70 et 135.
1er s : naissance du Christianisme, dont la Palestine devient la « Terre sainte ».
VIIe siècle : après avoir été romaine, puis byzantine, elle est conquise par les Arabes musulmans.
XIIe – XIIIe siècle : les croisés y créent des états.
XIVe – XVIe siècle : domination des Mamelouks d’Egypte, puis des Turcs Ottomans (1517).
XXe  siècle : pendant la Première Guerre mondiale, les Britanniques encouragent le nationalisme arabe contre les Turcs tout en affirmant être favorables à la création d’un foyer Juif en Palestine (Déclaration Balfour, le 2 novembre 1917) Province est enlevé à la Turquie en 1918. Une Palestine sous mandat britannique naît en 1920 et accueille une forte immigration juive, suscitant une hostilité croissante de la population arabe qui se révolte (1936).
De 1935 à 1939, les Arabes craignant d’être submergés par la forte immigration juive, se révoltent à plusieurs reprises contre les Anglais.
Le refus britannique  d’accepter les recommandations du congrès sioniste de New York (1942), qui préconisait la fondation d’un Etat juif, la création de la ligue arabe (1945) et l’organisation d’une immigration juive clandestine rallumèrent l’action terroriste de l’Irgoun et du groupe Stern (1945-1946).
 La Grande-Bretagne renonça à son mandat (1947-1948). En 1947, l’ONU  établit un plan de partage entre un Etat juif et un Etat palestinien et une zone internationale (Jérusalem).
En 1948, la fin du mandat britannique, la proclamation de l’Etat d’Israël  et la première guerre Israélo-arabe ont pour conséquence la fin de la Palestine comme entité territoriale  (outre les territoires constituant Israël, la Judée -Cisjordanie- est annexe par la Jordanie et la bande de Gaza passe sous mandat Egyptien, la région du lac de Tibériade, les plateaux occidentaux et le désert du Néguev, à Israël.) la fuite de nombreux habitants vers les pays voisins est la conséquence  de l’épuration ethnique que les juifs imposent à la population, principalement arabe.
L’OLP, crée en 1964, fédère la plupart des mouvements  palestiniens. La Palestine entièrement occupées par Israël dès 1967, Gaza et la Cisjordanie voient se développer l’Intifada (1987).  A nouveaux de nombreux palestiniens se sont réfugiés dans les pays arabes limitrophes. Où l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (United Nations  Relief and Work Agency [UNRWA]) leur vient en aide. Plusieurs organisations politiques et militaires défendent les droits du peuple palestinien. La plus importante l’OLP.
La résistance palestinienne ne put agir  qu’à partir pays limitrophes d’Israël, qui, à la suite des raids de représailles israéliens, cherchèrent à contrôler son action ; d’où des conflits entre les Palestiniens et les autorités jordaniennes (1970-1971) ou Libanaises (guerre civile de 1975-1976) et l’invasion du Liban méridional par Israël, en 1982, qui oblige l’état-major de l’OLP  à quitter Beyrouth.  La résistance palestinienne à organise, dans une première phase, un certain nombre d’actions spectaculaires et d’actes terroristes (détournements d’avions, attentat aux jeux Olympiques de Munich à l’encontre de l’équipe israélienne en 1972) qui, tout en provoquant la réprobation de l’opinion publique mondiale, ont fait prendre conscience du fait Palestinien. 
A la suite des accords de Washington  (1993) puis du Caire (1993), une Autorité palestinienne s’installe à Jéricho et à Gaza  (1994). Yasser Arafat est élu président (1996). Cette Autorité demande l’arrêt des implantations juives en Cisjordanie et le retrait de l’armée israélienne.

 « Il y a en Palestine un double déni : un déni de droit et un déni de justice et on refuse le droit aux palestiniens parce qu’ils se  révoltent contre l’injustice dont ils son victimes ».

Jérusalem veut dire « Ville de Jésus » Jésus était juif c’est aussi le fondateur du Christianisme.
Jérusalem appartient par conséquent aux Chrétiens.
Ha ! Là vous n’êtes plus d’accord avec la Bible, c’est bien ce que je pensais. Le proverbe qui dit : "ne fais pas à ton voisin ce que tu ne voudrais qu'ils te fasse" ne doit pas s'appliquer, apparemment, aux juifs ! Ils veulent bien te faire subir leurs affres, mais en aucun cas tu ne peux leur rendre la monnaie de leur pièce, cela ne serait pas juste. Ben voyons...
(Les juifs peuvent appliquer des taux usuraires, et trouvent cela normal, mais dès que les populations trouvent qu'il y a là un abus et ces populations prises à la "gorge" par des remboursements qu'ils ne peuvent honorer, commettent l'irréparable, et c'est  c'est logique, commettent un crime. Mais la question que les Juifs ne se sont, apparemment, pas posée : est-ce que pratiquer des taux usuraires est légal ? Gagner de l'argent avec l'argent est utile ? Ne sont là, aussi, des atavismes condamnables. Empêcher quelqu'un de vivre  n'est-ce pas aussi criminel que de le tuer  ?)   

La Palestine est la cible d’une longue et lente machination fomentée depuis 1896 et mise en pratique à grande échelle à partir de 1948  la société palestinienne n’a pas cessée d’être harcèle depuis par Israël détruisant les infrastructures, l’habitat autochtone, réduisant les palestiniens à de simples spectateurs de leur malheur et quand ils résistent Israël, les USA, l’Europe les accusent de terrorisme.    

Parlement Européen :


La Vice-présidente du parlement Européen Mme Morandini nous invita à assister à la sous-commission préparant la séance plénière de la commission, sur les prisonniers palestiniens détenus en Israël, principalement ceux emprisonnés sous le régime dit « administratif ». Concept n’existant pas en droit français.

Les résolutions de la commission condamnaient, effectivement, Israël sur de nombreux points, mais une des résolution en faveur d’Israël annihilait toutes les autres. En effet, le Parlement demandait à l’Autorité palestinienne de cesser tout acte de terrorisme. (Résistance = terrorisme !) Pourtant ce sont des députées, connaissant parfaitement la signification de ce mot et ne pouvaient ignorer la situation.   Par cette résolution ; le Parlement Européen entérinait le bien fondé de la politique israélienne, qualifiant la résistance palestinienne de terrorisme  l’UE condamnait un peuple pour sa résistance à l’occupant. Cette question je la soulevais l’ors d’une réunion et que je ne souhaitais pas laisser ce mensonge en l’état. Mais apparemment la position du Parlement Européen convenait à la Présidente du collectif. Comme il n’étant pas question de réaction ni de sa part ni de la part du collectif, je lui annonçais que j’aillais écrire au Parlement pour contester cette décision en mon nom propre. 


PARLEMENT EUROPEEN                                                                                 
Monsieur le Président
Avenue du Président Robert Schumann
67000 STRASBOURG
 Strasbourg 12 octobre 2008

Monsieur le Président,

Il est possible que ma lettre du 9 septembre 2008 où je contestais le qualificatif de « terroriste » que le Parlement européen donne à la résistance palestinienne ait été trop véhémente. Cependant elle ne reflétait pas autre chose que mon indignation devant les tentatives répétées de manipulation des populations françaises et européennes. En tout état de cause la réponse que m’a fait M Jean-Louis C……, Chef de division, est indigne de l’Europe.
 Pour tous ceux qui militent pour la paix au Proche-Orient, une paix où les droits des Palestiniens seraient respectés, les résolutions représentaient un espoir de voir enfin le droit triompher dans ces latitudes.
Cet espoir à été une fois de plus anéanti par une seule résolution, stipulant : « que le terrorisme devait en quelque sorte aussi cesser », reconnaissant de fait le caractère terroriste de la résistance palestinienne.
 Je voudrais vous rappeler que si le nazisme s’est développé en Europe, le fut à la faveur d’un manque de courage évident des hommes politiques de cette époque qui n’osèrent s’opposer à Hitler. 
 Vous n’ignorez pas ou vous ne devriez pas ignorer que le concept même de paix développé par les belligérants est antagoniste.  Et naturellement, les conférences et entretiens de paix de Camp David, Oslo etc… ou plus récemment Annapolis ne pouvaient qu’échouer.  Les Palestiniens veulent la paix mais aussi que leurs droits soient respectés cet a dire la « Paix par le Droit ». Et qu’ont le veuille ou non cela est tout a fait légitime et respectueux du droit international ainsi que des conventions de Genève. Les Israéliens veulent aussi la Paix mais par l’arrêt des hostilités c'est-à-dire, « la tranquillité pour ses citoyens ». Les droits des palestiniens n’est pas important, est secondaire on verra cela après !
Alors vous comprendrez bien que cette vision des choses ne puisse satisfaire les honnêtes gens, ceux qui croient encore au droit mais surtout à l’Europe patrie des droits de l’homme.
Je vous joints un fascicule, qui même succinct, retrace objectivement et admirablement ce conflit, qui dure depuis trop longtemps.  
Je veux bien croire que les députés ignorants du véritable drame qui se « joue » en Palestine se laissent phagocyter par des députés pro sionistes, comme j’en eu l’occasion d’en voir lors de la sous commission concernant les manquement aux droits des prisonniers par Israël où il fit l’amalgame entre les 11 000 prisonniers palestiniens dont plus de la moitié l’étaient par des arrestations administratives. Concept qui n’existe pas en droit français et que la logique voudrait qu’il soit basé sur des preuves irréfutables et non apocryphes  comme c’est trop souvent le cas.
 Le sionisme imagine par Théodor Herzl en 1896 et sa suite logique : l’Organisation sioniste mondiale crée au congrès de Bâle en 1897 est une organisation qui c’est exprimée et s’exprime au nom des juifs et au nom de la religion hébreu et il n’est pas difficile de deviner qu’ils ne sont que des imposteurs.
 Je peux mourir demain, je sais que je mourrais la paix dans l’âme et je demande à Dieu, s’il existe, qu’il continue à me prêter mon état de conscience actuel. Même si parfois, je considère la plupart des êtres humains comme des vulgaires charognards ou escrocs de la pensée. 

Veuillez agrées, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.


Copie à : Conseil de l’Europe.          PJ. Fascicule « 60 ans de mystifications » édité par la Librairie Résistances

Association France-Israël


Association France-Israël
Lors d’une manifestation où nous voulions attirer l’attention du citoyen sur les produits interdit d’entrée dans gaza, parmi lesquels ceux de première nécessité,  un membres du Collectif, où des juifs, musulmans et citoyens de toutes confessions militaient, un membre juif m'affirmait qu'un de ses coreligionnaires lui avait dit: « les Palestiniens devraient avoir une stratégie à long terme ! Qu’il fallait faire comme les israéliens. Que les colons n’allaient pas partir comme cela ! » Sous-entendu : (il fallait trouver une solution humainement acceptable !). Je répondis : D’accord mais acceptable pour qui ? Le regardant au fond des yeux, je lui ai demandé s’il se rendait compte de la niaiserie de ses propos ?  
1.      En Palestine il s’agit moins de stratégie que du Droit international.
2.      Les Palestiniens n’ayant d’armée n’ont aucun moyen d’imposer leur stratégie en admettant qu’ils en aient une.
3.   Pourquoi les palestiniens devraient se soucier des colons ? Le sionisme c’est-il préoccupé des 750 000 palestiniens déplacées par la violence en 1948 ?  des 6 000 000 de réfugiés Palestiniens ?  
4.    Le sionisme s’est-il préoccupé d’autre chose que de détruire les 531 villages.
5. Israël se soucie-t-il des palestiniens quand il démolit leurs maisons, détruit ses cultures, rend les déplacements extrêmement difficiles et laisses à la discrétion du planton de service, [...] tout cela et d'avantage, encore aujourd’hui ? ... Finalement je sortais de cette discussion, un peu amer, comment être efficace dans ces conditions si au sein même de ceux qui devraient militer pour que le droit international s'applique au Proche-Orient, il y en a qui s'en s'éloignent autant  ?
Le plus grave à mes yeux c’est qu’un militant en faveur des Palestiniens abonde aussi facilement dans le sens d’une stupidité exprimé d’ailleurs par quelqu’un qui ne faisait pas partie du collectif ! Cela apportait la preuve d’un manque évident de conscience politique de notre part, d’un débat d’idées qui nous aurait permis d’envisager de telles éventualités et d’y apporter un contre argument immédiatement.  Mise à part une provocation certaine de la part de l’individu, il nous jetait à la figure que les colons sont là et ils y resteront !  Personnellement, je pense qu’une des possibilités envisageables, serait effet, que les colons deviennent citoyens palestiniens et que les réfugiés souhaitant réintégrer leurs maisons deviennent citoyens israéliens. (ah ! ce n’est pas possible.) (Et pourquoi ?)

Dans réunion mensuelle, exceptionnelle, du 1er décembre j’exprimais, en passant, ma vision de l’intervention française au près du gouvernement israélien, suite à l’agression de Gaza : « que la France s’était compromis pour la première fois depuis Vichy avec un crime de guerre » et immédiatement fusait : « ce n’est pas la première fois ; l’Indochine, l’Algérie… » C’est vrai mais ce n’est pas ce que je voulais dire, en Indochine, en Algérie la France y était, si j’ose dire, partie prenante, et sans entrer dans des considérations, c’est belle-et-bien la seule fois après Vichy, que par l’intermédiaire du gouvernement Sarkozy, le France se compromettait, avalisait  les crimes commis par d’autres.   Évidemment il soit possible que par le jeu des « alliances » plus ou moins acceptables la France se soit  compromis, comme par exemple en Afrique, mais pas aussi franchement qu’elle ne le fit pour Gaza ou Sarkozy envoyait une vedette de guerre ou lieu d’un navire hôpital et posait avec les dirigeant Européens pour la photographie d’après banquet !  C’est purement et simplement « dégueulasse ». La France. Le peuple français ce n’est cela.   
Depuis le 26 décembre l'Égypte construit un « mur d’acier » souterrain. D’un enfouissement de 18 mètres et de 4 en surface d’une longueur de 11 km. à sa frontière avec Gaza. Financé par les USA et la France. La France n’a pas d’argent pour ses chômeurs mais finance à nouveau un Crime contre l’Humanité. Sarkozy à été élu par erreur la France n’est pas ça.

Le 11 novembre 2009. M Attali, dans l’émission « Ce soir ou jamais » de Frédéric Taddei, voulait justifier la politique israélienne par l’absence de leader. Abbas, en effet,  est, on pourrait le croire, en intérim. Je fais l’impasse sur d’autres approximations.  Cependant, quel leader plus charismatique que Yasser Arafat ? Cela, changea-t-il quelque chose ?
Un leader digne de ce nom, pourtant… (Cela changea-t-il quelque chose ?)
Les statuts de L’OLP ne reconnaissaient pas Israël, et c’est pour cela, entre autres, qu’Israël leur faisait soi-disant la guerre ! Yasser Arafat suite aux accord d’Oslo non seulement reconnut Israël mais encore ôta l’article faisant débat des Statuts de L’OLP, avez-vous remarque des meilleures condition de vie du Peuple Palestinien ?  Non seulement ce ne fut pas le cas mais Arafat fut cloîtré, emprisonné, pris en otage à la Moukata son quartier général à Ramallah, puis dit-on empoisonné. (Aussi difficile que cela paraisse, c’est possible ; toutes les denrées qui entraient étaient amenées par l’armé israélienne) CQFD Avez-vous entendu un gouvernement du très démocratique occident faire en sorte d’agir pour que Israël respecte Droit International ?  Yasser Arafat était considéré comme un chef d’Etat.

Il n’y a que la coercition pour ramener  Israël à la raison, l’expérience nous le prouve tous les jours. Un isolement en « bonne et du forme » suffirait à le faire revenir parmi les États civilisées. 

- Yasser Arafat à commis des actes terroristes, c’est vrai, du moins il était un des responsables des attentats pendant les J.O. de Munich. D’un autre coté il faut aussi reconnaître que tous les principaux dirigeants israéliens sont issus du terrorisme (Haganah, Irgoun, Stern…) au mieux coupables de crimes de sang.   Aucun homme intelligent, avec  état de conscience, ne peut soutenir les dirigeants de ce pays, même s'ils sont de très biens élèves et ont su tirer profit des erreurs du nazisme. Et si les criminels nazis assumaient leur crimes, le sionisme n’a pas industrialisé son entreprise criminelle, diabolise sa future victime et cherche les argument pour justifier ces crimes. Néanmoins, il faut reconnaître que le résultat est le même ; faire disparaître un peuple.

 L'épuration ethnique de la Palestine qui avait été programmé, comportait des massacres, les expatriations par la violence : ce que le sionisme a appelé  "transferts" comme l'avait recommande Théodore Herzl, c'est-à-dire l’expulsion manu militari de populations civiles vers les pays limitrophes. Pays où ils resteront des réfugiées Ad Vitam Aeternam. Ces populations sont des réfugiés qui n’ont droit à aucun statut juridique et même  si ces palestiniens acceptaient de devenir Libanais, Syrien, Irakiens, Jordaniens… ils ne seraient plus Palestiniens et par conséquence perdraient tout les "droit au retour"sur leurs terres. Ce que ces populations demandent c’est que : droit International s’applique au Proche-Orient. 
Le sionisme, quelque soit le degré de responsabilité dans nos démocraties, ne peut pas inventer des règles qui lui conviennent, l’intelligence c’est aussi d’accepter les règles que l’on impose aux autres. Il y a un Droit International qu’Israël,  les USA ou l’Europe bafouent outrageusement, pourtant l’honnêteté voudrait qu’ils ne puissent s’en départir.
Le Hamas que l’on diabolise tant, fournit des abris, fussent-ils de toile, en remplacement de la petite maison que le très "démocratique" gouvernement israélien démolit par centaines de milliers. Qui est le terroriste ? 
La plupart des autorités internationales sont, sur ce point des apostats de la justice ils déshonorent  le mandat que leurs électeurs leur ont confié. Prenons un seul exemple : Un député Alsacien, Strasbourg centre, Armand Jung (Vice-président de l’association  France Israël) à la tête d’une manifestation anti-iranienne arrangeait la foule contre l’Iran, pour l’assassinat d’une jeune fille tuée pendant les manifestations et dénonçait des irrégularités pendant  l’élection du Président iranien. Que l’on apporte son soutient à une population qui manifeste contre des tricheries, contre l’assassinat d’un innocent c’est parfaitement légitime, il n’y là rien de répréhensible, cela serait plutôt humain mais instrumentaliser la mort d’une jeune fille pour dénigrer un ennemi d’Israël n’est pas acceptable car ce Monsieur si prompt à soulever les foules à manifester contre la mort d’une jeune fille par la police ou l’armée iranienne n’a pas soulevé « le petit doigt » pour dénoncer les 1350 morts que ses amis israéliens avaient commis à Gaza et naturellement on ne l’a pas vu dans les manifestations que nous avions organisées contre ce massacre.
 Cet exemple pourrait être décliné à l’infini en Europe, aux USA dans tous les pays ou des associations faisant partie intégrante de l’Organisation sioniste mondiale assènent les citoyens du pays qui les accueille  de vérités qui n’en sont pas. Tiens à Strasbourg le CRIF ne manifestait pas pour les victimes israéliennes mais apporter un soutien à l’armée qui venait d’assassiner 1350 personnes dont les ¾ de civils et parmi eux 400 enfants ! En outre ils eurent l’outrecuidance, l’arrogance d’êtres sans état de conscience et qualifier les manifestations en faveur de Gaza de violentes incitant à la haine raciale parce des slogans clamaient : « Israël assassin » mais le CRIF défila lui dignement et en silence s’il vous plait. Bien évidement les morts étaient coté Palestinien. Nous ne parlons pas là de tricheries mais de massacre, de crimes contre l’humanité.  En effet, bombarder des civils qui ne peuvent fuir est un crime contre l’Humanité. Gaza subit un blocus partiel depuis 2007 et total depuis 2008. Le blocus est un acte de guerre, un blocus total cela veut dire que n’entre et ne sort que ce que le criminel veut, marchandises ou personnes. Nous avons reçu au mois d’octobre une délégation de Syndicalistes agricoles palestiniens, hé bien,  la délégation de Gaza n’a pu sortir, l’autorisation de se rendre en France leur a été refusé, c’est pas banal ! Pourtant toutes les démarches que le très démocratique gouvernement israélien avait demandées ont été faites !  Et je peux vous l’assurer ils n’avaient pas l’air, mais alors pas du tout l’air de terroristes. Des gens qui se demandaient simplement de quoi leur lendemain sera fait, voila tout. Nous ne pouvons continuer à cautionner les crimes israéliens. Ces crimes influent incontestablement sur les relations internationales du globe.

Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix.


 Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix.

- En fait c’est en lisant le livre d’Elias Chacour (prêtre, arabe et citoyen israélien) « J’ai foi en nous » que naquit en moi l’envie de défendre ce peuple victime non seulement d’une injustice mais d’une manipulation jamais exercée jusqu'à présent à travers le monde et tu connais mon aversion, ma répugnance pour le mensonge et la fourberie, cela devait être vers le mois de septembre de l’année 2000. Cependant ma conviction c’est que les manipulations exercées par l’ « Organisation sioniste mondiale » ne concerne pas seulement les Palestiniens mais les citoyens du monde, nous l’avons vu avec la diabolisation, exercée par les médias, de l’Irak, nous le voyons avec l’Iran, nous l’avons vu avec Durban II… et je ne suis pas sur du tout que les attentats du WTC aient comme réalité la seule vérité officielle ?
A cette époque je tentais de comprendre ce conflit par les information que me donnaient les grands medias, naturellement ma vision de ce conflit était totalement faussée. Les Palestiniens étaient, pour moi des gens : incultes des barbares ne sachant s’exprimer leur rancœur que par la violence. Et un jour un reportage sur Jérusalem, me fit comprendre que je faisais fausse route, que ce qu’on tentait de nous faire « avaler » était faux, un mensonge, une manipulation ! Ce jour-là : une télévision française interviewait un jeune étudiant New-yorkais, venu à Jérusalem étudier la Thora s’exprimant en ces termes : « Cette terre nous a été donné par Dieu, elle est par conséquent la notre ! Les Arabes il n’ont qu’aller ailleurs, il y a assez de place. »  Comment un être en pleine possession de ses facultés peut-il parler ainsi ? Là, j’en était sur, on se faisait manipuler, en France mais aussi ces pauvres jeunes à New York comme partout dans le monde où ils apprenaient leur histoire.  Pour nous Chrétiens : « histoire sacré » nous ne la confondions pas  avec l’Histoire-  mais dans la tête de ce jeune juif l’histoire sacré et l’histoire réelle se confondaient au point de lui absorber tout son sens critique, il était un zombi marchant dans la vie les yeux ouverts mais sans intelligence sevrée. Il avait l’intelligence qu’on lui avait inculquée. De la même manière le sionisme inculque la peur aux victimes de la Shoah.

De la même manière lors d’un débat télévisé un jeune étudiant, président des jeunes juifs de l’organisation juive «  CRIF » ou assimilé qui affirmait :
« Que le sionisme est le droit pour les juifs d’avoir un Etat et que la Shoah le leur autorisait ».
Primo       ; la Shoah est un crime, le crime des crimes, et un crime ne peut pas autoriser un autre crime.
Secundo   ; le sionisme c’est crée en 1897 et la Shoah eut lieu entre 1939 et 1945.
Il n’y avait pas là, quelque chose qui le dérangeait ?
Ce jeune n’avait pas encore l’intelligence sevrée, il répétait l’enseignement inculqué dès l’enfance !

En effet, le sionisme a parfaitement intégré ce drame  pour utiliser  l’influence des juifs à travers le monde et pérenniser son impunité, dont Israël quoi que l’on dise n’est qu’un  maillon dans sa stratégie globale, derrière « la terre promise » il y a « le peuple élu » et là… se sera un tout autre discours, une, tout autre affaire.  
Israël depuis qu’il s’est lui-même imposé la Charte des Nations Unies en 1947, n’a jamais respecté une seule des résolutions votées par le conseil de sécurité. Si ce n’est celle l’acceptant en son sein.  Et des êtres que je ne qualifierais pas prétendent qu’Israël est la seule démocratie de la Région ! Or ceux qui observent cet Etat, n’ont aucune difficulté à constater : un Etat raciste, va-t’en-guerre, hégémonique et despotique.  Or, l’honnêteté voudrait que l’on affirmât qu’il n’y a pas de démocratie dans cette Région du monde et lorsque une élection se déroule démocratiquement le très démocratique occident refuse le verdict des urnes  pour « choix non conforme » ! Comme se fut le cas de la dernière élection en Palestine, où, parce que le Hamas avait gagné les élections dans une parfaite transparence, le très démocratique occident (USA, Europe) s’empressèrent d’annuler les subventions qu’ils accordaient aux palestiniens et comme si cela ne suffisait pas cet occident démocratique se fit complice de crime de guerre à Gaza. 

 « Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec  Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis mais en quoi cela les intéresse-t-ils ? Notre Dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Auschwitz, mais est-ce de leur faute ? Ils ne voient qu’une chose : nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils ? »
Ben Gourion (premier, Premier ministre) déclarait en 1948  « Maison Rouge » siège général de la Haganah. 

L’histoire nous l’a enseignée et nous l’enseigne, tous les jours, qu’un sioniste n’engage sa parole que pour arriver à ses fins, après cela ne le concerne plus.  Comment voulez-vous construire une société dont les hommes n’auraient pas d’état de conscience ? Que l’on serait sur Terre pour thésauriser, que la cupidité serait élevée au rang de doctrine !  

«  L’on ne préserve pas son intégrité en portant atteinte à celle de l’autre »

LE COLLECTIF   Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix. (CJACP)
En adhérant au Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) je pensait structurer ma démarche et je me suis très vite rendu compte que nous ne militions pas tous exactement pour le même objectif. Qu’il y avait autant de paix que de membres, autant de paix que d’association ou organismes militant pour elle. Cependant je dois reconnaître que : si au départ l’argument fédérateur était  la défense de la résistance palestinienne, une idée forte c’est détachée depuis, celle de militer : « Pour le Droit du Peuple Palestinien », en quelque sorte « La paix par le droit », ce qui me convenait non seulement fort bien, mais encore bien d’avantage.
Que l’on le veuille ou non la défense du Peuple palestinien est toujours plus ou moins suspecte y compris aux yeux des membres juifs du Collectifs où parfois laissent l’impression d’être assis entre-deux chaises, il faut défendre le Droit des palestiniens tout en faisant des concessions à l’hégémonie israélienne.  Pourtant le Droit international protège ces deux Peuples, à condition qu’il soit respecté et celui qui ne respecte pas ce Droit, quoi que l’on en dise, c’est Israël. Sans parler des manquements aux Droits humains, l’occupation et la colonisation sont respectivement la « clé de voûte » et la « pierre angulaire » de ce conflit.  Le Droit ce sont les frontières de 1967. Les résolutions de l’ONU.
Bien sur  des esprits chagrin nous abreuvent de : « les Palestiniens doivent cesser le "terrorisme" » bien sur, cependant il fait reconnaître que les Palestiniens subissent, il ne tolèrent pas, la brutalité, l’harcèlement d’Israël et que leur résistance soit qualifiée de terrorisme démontre bien qu’il y a un disfonctionnements dans nos institutions.   C’est le « fort » qui a le droit de tolérer, le faible subit, dans ces conditions il est aisé de comprendre qu’Israël à le pouvoir de la paix pas celui qui subit. Naturellement la condition, sine qua non, est le respect du Droit international.    
Il me semblait important d’occuper l’espace des media, ne pas laisser dire n’importe quoi à n’importe qui. D’interpeller les politiques menteurs, intellectuels menteurs, ambassadeurs menteurs… quand à leur engagement ou leurs prévarications sur ce conflit. Je me suis heurté à un membre du bureau qui me fit comprendre que ma proposition était difficile à mettre en place, quelle était selon sa propre expression : « une usine à gaz » ! Sous entendu beaucoup de tracasseries pour un résultat aléatoire ou insignifiant !  En effet, le résultat de ma démarche dépendait du bon vouloir de ces média, mais j’estime aussi qu’il fallait que nous soyons nous-mêmes convaincus du bien fondé de ce principe. C’est ce que font les organisation pro sionistes imposant leurs vues  y compris aux homme politiques.
Comme l’a dit un membre du collectif lors d’un débat d’après projection : «  Les Palestiniens cherchent plus à survivre qu’à s’instruire, qu’a résister. Leur quotidien est un vrai parcours du combattant, comment pourraient-ils résister efficacement ?  Les sionistes s’ils sont des criminels, ils ne sont pas des idiots et savent qu’un peuple manquant d’instruction est un peuple perdu pour la communauté internationale.
Un jour, j’eus,  un jeu de mots malheureux, stupide je le reconnais et m’en excuse.  Le nom du Chef d’état major l’armée israélienne  qui mena l’agression contre les Palestiniens de Gaza s’appelait Ashkénazi (nom de guerre, tel que le firent nombreux d’entre eux, en 1948)  et je l’appelais (Ashké-nazi).  Un membre du Collectif, professeur de son état, me fit remarquer que le jeu de mot était révulsif et émanait, en quelque sorte de mon ignorance, usant de son savoir pour m’expliquer que les Ashkénaze étaient les juifs d’Europe. Et je sentais bien une brumeuse rumeur d’antisémitisme venait troubler ce qui m’était de plus cher : « la loyauté de mes convictions ». Je qualifiais ce monsieur de poltron. Car au lieu de d’imaginer mon ignorance il aurait du m’expliquer ce que qu’un juif Ashkénaze pouvait éprouver au lieu d’étaler son arrogance parmi les adhérent. Aujourd’hui je reconnais mon erreur, en effet ; je n’ignorais point le nom donné aux  juifs, principalement  d’Europe centrale, les  Ashkénazes. Mais à ma décharge, je dois dire que dans mon esprit il était question de faire, seulement, le rapprochement entre un criminel sioniste et les criminels nazis. Dans ce cas précis c’est lui le Juif, qui fit le rapprochement entre  (Ashké-nazi) et Juifs d’Europe. Je suis Honnête, sincère et loyal et je m’octroi la liberté d’aimer ou de ne pas aimer quelqu’un indépendamment de ce qu’il soit vert, bleu, blanc ou rouge.   
 Lorsqu’un membre demanda s’il pouvait ajouter dans ses courriers : pour une paix juste ? La présidente juive, au demeurant une personne de grande qualité et dont sa famille à grandement souffert du nazisme, lui a répondu : « que l’on militait pour la paix et qu’il ne fallait  pas jouer avec les mots ». (Sic) Pourtant, c’est un point capital, il ne peut y avoir de paix durable que si elle est juste et une paix juste doit respecter le Droit international.  Rien n’y fit et je trouvais même que le dit membre du collectif fut rabroué un peu trop catégoriquement.  C’était décidé j’allais militer pour le « Droit du peuple palestinien ».  Plus tard un membre de la première heure (le même qui me trouvait révulsif, oui je sais…) posa la question de savoir si en militant pour la résistance palestinienne nous ne militions aussi pour la Hamas, -Hamas qui prônait la destruction d’Israël- qu’il considérait comme une organisation terroriste et que par conséquent il n’était question pour lui  d’y participer. (J’ai su ultérieurement qu’il faisait partie d’une autre association affiliée au CRIF organisation raciste s’il en est).  Quelques jours plus tard un autre membre ancien parmi les anciens, lors de la réunion mensuelle, posa ingénument la question de savoir ce qu’il fallait répondre si on nous interpellait au sujet du Hamas. Cette question était perfide d’autant plus que le membre en question  écrivait des articles sur le sujet et par conséquent parfaitement au courrant de la réalité.   Concernant cette demande d’argumentaire, je me fâchais tout rouge,* moins par la question perfide que par le fait que l’on voulait me faire taire, et rétorquais que si lui-même n’étais pas convaincu du bien fondé de notre action, de la résistance du Hamas, comment voulait-il argumenter une réponse ?  Quelques jours auparavant il m’avait, justement, passé un de ces articles, que je jugeais incomplet et pouvant enduire en erreur, il me répondit qu’il n’écrivait pas du prêt à penser ! Que ce qu’il cherchait à faire c’était à faire réfléchir et me félicitait  de ma perspicacité. Comme il se foutait de ma gueule je n’ai pas insisté mai en ce qui me concerne je l’avis mis à découvert. En effet, si je n’avais été au fait de ce qu’il écrivait ma vision du sujet aurait été faussé.  Je n’en suis pas sur mais à mon avis il devait être un des membres assis entre deux chaises.  C’est aussi à ces infidélités que l’on sait à qui on a à faire.  Je ne pose jamais la question de savoir qui est quoi, de mon point de vue ce serait déjà chercher à faire une différence. Personnellement je ne cache pas ce que je suis mais je n’oblige personne à en faire autant.
(*) Je dois reconnaître que plus de deux ans après cette volonté de me faire taire est toujours omniprésente et m’exprimer n’est pas facile. La diplomatie n’est pas mon fort mais ce que je dis non seulement est sincère par conséquent audible mais s’avère très souvent vérifié par sa justesse. Je n’ai aucune difficulté à appeler un chat, un chat, ou un aigrefin, un escroc, qu’il fut de la pensée ou un voleur.

Hamas est une organisation politico-religieuse -comme l’est par ailleurs le sionisme- ayant fait scission  il est vrai avec les Frères musulmans Egyptiens. Prônant un Islam fondamentaliste. Contrairement au Fatah organisation laïque. Des  affrontements sanglants  ont émaillé leur parcours. Toutefois  la propagande sioniste accusant Hamas de terrorisme n’est pas fondée. Le Hamas a été élu démocratiquement tout comme peuvent l’être les gouvernements israéliens et Hamas n’est pas plus extrémiste que peut l’être le gouvernement Netanyahu.  Libermann dans une vraie démocratie serait cent fois en prison pour propos racistes et incitation au meurtre.  Et c’est ce gouvernement qui qualifié de terroriste une autre organisation ! Cela prouve, en tous cas, la probité de nos gouvernants qui soutiennent un tel Etat.

Traduction de « El Pais » journal espagnol, que j’envoyais aux membres du collectif :
Bonjour à tous, prenez le temps de lire cela vaut la peine. 

N’étant pas sur que les medias français abordent l’information sous cet angle, et avec la même objectivité,   je vous en fais part. 
Israël a utilisé des bombes au phosphore blanc et DIME contre les civils de Gaza.
L’ONG « Human Rights Watch » ramassa des restes de bombes dans des zones habitées.Jerusalén –
26/03/2009
L’Organisation internationale de défense des droits humains Human Rughts Watch (HRW) dénonça hier Israël l’accusant de crimes de Guerre » pour avoir utilisé bombes au phosphore blanc contre la population de Gaza. L’ONG présenta à Jérusalem l’information Pluie de feu : l’utilisation illégale de phosphore blanc à Gaza de la part d’Israël, et apporta des témoignages sur l’utilisation de cette arme pendant l’offensive militaire contre Gaza, qui eut lieu entre le 27 décembre et le 18 de janvier derniers.  L’utilisation de phosphore blanc n’est pas interdit, mais il y a des normes basiques internationales qui exigent de prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils, ce qui ne se fit pas avec ces armes à Gaza. Déclara l’agence « Efe Bill Van Esveld », cabinet juridique de HRW.   
En contact avec la peau, cette substance provoque de profondes brûlures et peut provoquer des blessures mortelles au foi, les reins et au cœur. Déclara un des auteurs  de l’information.  Selon Van Esveld, « blesser délibérément des civils sans obligation absolue constitue un crime de guerre, c’est ainsi que le détermine le premier protocole additionnel de la Convention de Genève "et" parce que cette norme fait partie intégrante des  conventions de Genève Human Rights Watch à recueilli plus d’une vingtaine de restes de bombes au phosphore blanc de 155 mm dans des rues résidentielles, des toits de maisons, une école de l’ONU, un hôpital, un marché et autres installations civiles. Les militaires utilisent le phosphore blanc pour masquer leurs opérations sous une épaisse fumée. Aussi pour incendier des aires déterminés avec les plus de 800 degrés centigrades qu’atteignent ces bombes.
Ces usages sont permis. Mais selon HRW, Israël utilisa le phosphore blanc de manière répétée dans des aires abondement peuplées, provoquant au moins 120 morts par brûlures non nécessaires parmi la population civile palestinienne.     
Israël dans un premier temps niait l’utilisation de phosphore blanc à Gaza, mais devant  les nombreuses preuves apportées qui firent la preuve du contraire, Israël déclara que l’armé les avait utilisée mais en concordance avec la légalité internationale.
Puis annonça, une investigation interne afin de vérifier s’il y a eu un usage inapproprié de cette substance. Indiqua l’ONG.