Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix.
- En
fait c’est en lisant le livre d’Elias Chacour (prêtre, arabe et citoyen
israélien) « J’ai foi en nous » que naquit en moi
l’envie de défendre ce peuple victime non seulement d’une injustice mais d’une
manipulation jamais exercée jusqu'à présent à travers le monde et tu connais
mon aversion, ma répugnance pour le mensonge et la fourberie, cela devait être
vers le mois de septembre de l’année 2000. Cependant ma conviction c’est que
les manipulations exercées par l’ « Organisation sioniste
mondiale » ne concerne pas seulement les Palestiniens mais les citoyens du
monde, nous l’avons vu avec la diabolisation, exercée par les médias, de
l’Irak, nous le voyons avec l’Iran, nous l’avons vu avec Durban II… et je ne
suis pas sur du tout que les attentats du WTC aient comme réalité la seule
vérité officielle ?
A cette
époque je tentais de comprendre ce conflit par les information que me donnaient
les grands medias, naturellement ma vision de ce conflit était totalement
faussée. Les Palestiniens étaient, pour moi des gens : incultes des
barbares ne sachant s’exprimer leur rancœur que par la violence. Et un jour un
reportage sur Jérusalem, me fit comprendre que je faisais fausse route, que ce
qu’on tentait de nous faire « avaler » était faux, un mensonge, une
manipulation ! Ce jour-là : une télévision française interviewait un
jeune étudiant New-yorkais, venu à Jérusalem étudier la Thora s’exprimant en
ces termes : « Cette terre nous a été donné par Dieu, elle est
par conséquent la notre ! Les Arabes il n’ont qu’aller ailleurs, il y a
assez de place. » Comment
un être en pleine possession de ses facultés peut-il parler ainsi ? Là,
j’en était sur, on se faisait manipuler, en France mais aussi ces pauvres
jeunes à New York comme partout dans le monde où ils apprenaient leur histoire. Pour nous Chrétiens : « histoire
sacré » nous ne la confondions pas
avec l’Histoire- mais dans
la tête de ce jeune juif l’histoire sacré et l’histoire réelle se confondaient
au point de lui absorber tout son sens critique, il était un zombi marchant
dans la vie les yeux ouverts mais sans intelligence sevrée. Il avait
l’intelligence qu’on lui avait inculquée. De la même manière le sionisme
inculque la peur aux victimes de la Shoah.
De la
même manière lors d’un débat télévisé un jeune étudiant, président des jeunes
juifs de l’organisation juive « CRIF » ou assimilé qui
affirmait :
« Que
le sionisme est le droit pour les juifs d’avoir un Etat et que la Shoah le leur
autorisait ».
Primo ; la Shoah est un crime, le crime
des crimes, et un crime ne peut pas autoriser un autre crime.
Secundo ; le sionisme c’est crée en 1897 et la Shoah
eut lieu entre 1939 et 1945.
Il n’y
avait pas là, quelque chose qui le dérangeait ?
Ce
jeune n’avait pas encore l’intelligence sevrée, il répétait l’enseignement
inculqué dès l’enfance !
En
effet, le sionisme a parfaitement intégré ce drame pour utiliser
l’influence des juifs à travers le monde et pérenniser son
impunité, dont Israël quoi que l’on dise n’est qu’un maillon dans sa stratégie globale, derrière
« la terre promise » il y a « le peuple élu » et là… se
sera un tout autre discours, une, tout autre affaire.
Israël
depuis qu’il s’est lui-même imposé la Charte des Nations Unies en 1947, n’a
jamais respecté une seule des résolutions votées par le conseil de sécurité. Si
ce n’est celle l’acceptant en son sein.
Et des êtres que je ne qualifierais pas prétendent qu’Israël est la
seule démocratie de la Région ! Or ceux qui observent cet Etat, n’ont
aucune difficulté à constater : un Etat raciste, va-t’en-guerre,
hégémonique et despotique. Or,
l’honnêteté voudrait que l’on affirmât qu’il n’y a pas de démocratie dans cette
Région du monde et lorsque une élection se déroule démocratiquement le très
démocratique occident refuse le verdict des urnes pour « choix non conforme » !
Comme se fut le cas de la dernière élection en Palestine, où, parce que le
Hamas avait gagné les élections dans une parfaite transparence, le très
démocratique occident (USA, Europe) s’empressèrent d’annuler les subventions
qu’ils accordaient aux palestiniens et comme si cela ne suffisait pas cet
occident démocratique se fit complice de crime de guerre à Gaza.
« Si
j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris
leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis mais en quoi cela les intéresse-t-ils ?
Notre Dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Auschwitz,
mais est-ce de leur faute ? Ils ne voient qu’une chose : nous sommes
venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils ? »
Ben Gourion (premier, Premier
ministre) déclarait en 1948 « Maison Rouge » siège général de la
Haganah.
L’histoire
nous l’a enseignée et nous l’enseigne, tous les jours, qu’un sioniste n’engage
sa parole que pour arriver à ses fins, après cela ne le concerne plus. Comment voulez-vous construire une société
dont les hommes n’auraient pas d’état de conscience ? Que l’on serait sur
Terre pour thésauriser, que la cupidité serait élevée au rang de
doctrine !
«
L’on ne préserve pas son intégrité en portant atteinte à celle de
l’autre »
LE
COLLECTIF Collectif Judéo Arabe et
Citoyen pour la Paix. (CJACP)
En
adhérant au Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) je pensait
structurer ma démarche et je me suis très vite rendu compte que nous ne
militions pas tous exactement pour le même objectif. Qu’il y avait autant de
paix que de membres, autant de paix que d’association ou organismes militant
pour elle. Cependant je dois reconnaître que : si au départ l’argument
fédérateur était la défense de la
résistance palestinienne, une idée forte c’est détachée depuis, celle de
militer : « Pour le Droit du Peuple Palestinien », en quelque
sorte « La paix par le droit », ce qui me convenait non seulement fort
bien, mais encore bien d’avantage.
Que
l’on le veuille ou non la défense du Peuple palestinien est toujours plus ou
moins suspecte y compris aux yeux des membres juifs du Collectifs où parfois
laissent l’impression d’être assis entre-deux chaises, il faut défendre le
Droit des palestiniens tout en faisant des concessions à l’hégémonie
israélienne. Pourtant le Droit
international protège ces deux Peuples, à condition qu’il soit respecté et
celui qui ne respecte pas ce Droit, quoi que l’on en dise, c’est Israël. Sans
parler des manquements aux Droits humains, l’occupation et la colonisation
sont respectivement la « clé de voûte » et la « pierre
angulaire » de ce conflit. Le
Droit ce sont les frontières de 1967. Les résolutions de l’ONU.
Bien
sur des esprits chagrin nous abreuvent
de : « les Palestiniens doivent cesser le
"terrorisme" » bien sur, cependant il fait reconnaître que les
Palestiniens subissent, il ne tolèrent pas, la brutalité, l’harcèlement d’Israël
et que leur résistance soit qualifiée de terrorisme démontre bien qu’il y a un
disfonctionnements dans nos institutions.
C’est le « fort » qui a
le droit de tolérer, le faible subit, dans ces conditions il est aisé de
comprendre qu’Israël à le pouvoir de la paix pas celui qui subit. Naturellement
la condition, sine qua non, est le respect du Droit international.
Il me
semblait important d’occuper l’espace des media, ne pas laisser dire n’importe
quoi à n’importe qui. D’interpeller les politiques menteurs, intellectuels
menteurs, ambassadeurs menteurs… quand à leur engagement ou leurs
prévarications sur ce conflit. Je me suis heurté à un membre du bureau qui me
fit comprendre que ma proposition était difficile à mettre en place, quelle
était selon sa propre expression : « une usine à gaz » !
Sous entendu beaucoup de tracasseries pour un résultat aléatoire ou insignifiant !
En effet, le résultat de ma démarche
dépendait du bon vouloir de ces média, mais j’estime aussi qu’il fallait que
nous soyons nous-mêmes convaincus du bien fondé de ce principe. C’est ce que
font les organisation pro sionistes imposant leurs vues y compris aux homme politiques.
Comme
l’a dit un membre du collectif lors d’un débat d’après projection :
« Les Palestiniens cherchent plus à survivre qu’à s’instruire, qu’a
résister. Leur quotidien est un vrai parcours du combattant, comment pourraient-ils
résister efficacement ? Les
sionistes s’ils sont des criminels, ils ne sont pas des idiots et savent qu’un
peuple manquant d’instruction est un peuple perdu pour la communauté
internationale.
Un jour,
j’eus, un jeu de mots malheureux,
stupide je le reconnais et m’en excuse.
Le nom du Chef d’état major l’armée israélienne qui mena l’agression contre les Palestiniens
de Gaza s’appelait Ashkénazi (nom de guerre, tel que le firent nombreux
d’entre eux, en 1948) et je l’appelais
(Ashké-nazi). Un membre du Collectif,
professeur de son état, me fit remarquer que le jeu de mot était révulsif et
émanait, en quelque sorte de mon ignorance, usant de son savoir pour
m’expliquer que les Ashkénaze étaient les juifs d’Europe. Et je sentais bien
une brumeuse rumeur d’antisémitisme venait troubler ce qui m’était de plus
cher : « la loyauté de mes convictions ». Je qualifiais
ce monsieur de poltron. Car au lieu de d’imaginer mon ignorance il aurait du
m’expliquer ce que qu’un juif Ashkénaze pouvait éprouver au lieu d’étaler son
arrogance parmi les adhérent. Aujourd’hui je reconnais mon erreur, en
effet ; je n’ignorais point le nom donné aux juifs, principalement d’Europe centrale, les Ashkénazes. Mais à ma décharge, je
dois dire que dans mon esprit il était question de faire, seulement, le
rapprochement entre un criminel sioniste et les criminels nazis. Dans ce cas
précis c’est lui le Juif, qui fit le rapprochement entre (Ashké-nazi) et Juifs d’Europe. Je suis
Honnête, sincère et loyal et je m’octroi la liberté d’aimer ou de ne pas aimer
quelqu’un indépendamment de ce qu’il soit vert, bleu, blanc ou rouge.
Lorsqu’un membre demanda s’il pouvait ajouter
dans ses courriers : pour une paix juste ? La présidente juive, au
demeurant une personne de grande qualité et dont sa famille à grandement
souffert du nazisme, lui a répondu : « que l’on militait pour la
paix et qu’il ne fallait pas jouer avec
les mots ». (Sic) Pourtant, c’est un point capital, il ne peut y avoir
de paix durable que si elle est juste et une paix juste doit respecter le Droit
international. Rien n’y fit et je
trouvais même que le dit membre du collectif fut rabroué un peu trop
catégoriquement. C’était décidé j’allais
militer pour le « Droit du peuple palestinien ». Plus tard un membre de la première heure (le
même qui me trouvait révulsif, oui je sais…) posa la question de savoir si
en militant pour la résistance palestinienne nous ne militions aussi pour la
Hamas, -Hamas qui prônait la destruction d’Israël- qu’il considérait comme une
organisation terroriste et que par conséquent il n’était question pour lui d’y participer. (J’ai su ultérieurement qu’il
faisait partie d’une autre association affiliée au CRIF organisation raciste
s’il en est). Quelques jours plus tard
un autre membre ancien parmi les anciens, lors de la réunion mensuelle, posa ingénument
la question de savoir ce qu’il fallait répondre si on nous interpellait au
sujet du Hamas. Cette question était perfide d’autant plus que le membre
en question écrivait des articles sur le
sujet et par conséquent parfaitement au courrant de la réalité. Concernant cette demande d’argumentaire, je
me fâchais tout rouge,* moins par la question perfide que par le fait que l’on
voulait me faire taire, et rétorquais que si lui-même n’étais pas convaincu du
bien fondé de notre action, de la résistance du Hamas, comment voulait-il
argumenter une réponse ? Quelques
jours auparavant il m’avait, justement, passé un de ces articles, que je
jugeais incomplet et pouvant enduire en erreur, il me répondit qu’il n’écrivait
pas du prêt à penser ! Que ce qu’il cherchait à faire c’était à faire
réfléchir et me félicitait de ma
perspicacité. Comme il se foutait de ma gueule je n’ai pas insisté mai en ce
qui me concerne je l’avis mis à découvert. En effet, si je n’avais été au fait
de ce qu’il écrivait ma vision du sujet aurait été faussé. Je n’en suis pas sur mais à mon avis il
devait être un des membres assis entre deux chaises. C’est aussi à ces infidélités que l’on sait à
qui on a à faire. Je ne pose jamais la
question de savoir qui est quoi, de mon point de vue ce serait déjà chercher à
faire une différence. Personnellement je ne cache pas ce que je suis mais je
n’oblige personne à en faire autant.
(*) Je
dois reconnaître que plus de deux ans après cette volonté de me faire taire est
toujours omniprésente et m’exprimer n’est pas facile. La diplomatie n’est pas
mon fort mais ce que je dis non seulement est sincère par conséquent audible
mais s’avère très souvent vérifié par sa justesse. Je n’ai aucune difficulté à
appeler un chat, un chat, ou un aigrefin, un escroc, qu’il fut de la pensée ou
un voleur.
Hamas
est une organisation politico-religieuse -comme l’est par ailleurs le sionisme-
ayant fait scission il est vrai avec les
Frères musulmans Egyptiens. Prônant un Islam fondamentaliste. Contrairement au
Fatah organisation laïque. Des
affrontements sanglants ont
émaillé leur parcours. Toutefois la
propagande sioniste accusant Hamas de terrorisme n’est pas fondée. Le Hamas a
été élu démocratiquement tout comme peuvent l’être les gouvernements israéliens
et Hamas n’est pas plus extrémiste que peut l’être le gouvernement
Netanyahu. Libermann dans une vraie
démocratie serait cent fois en prison pour propos racistes et incitation au
meurtre. Et c’est ce gouvernement qui
qualifié de terroriste une autre organisation ! Cela prouve, en tous cas,
la probité de nos gouvernants qui soutiennent un tel Etat.
Traduction
de « El Pais » journal espagnol, que j’envoyais aux membres du
collectif :
Bonjour
à tous, prenez le temps de lire cela vaut la peine.
N’étant
pas sur que les medias français abordent l’information sous cet angle, et avec
la même objectivité, je vous en fais
part.
Israël
a utilisé des bombes au phosphore blanc et DIME contre les civils de Gaza.
L’ONG
« Human Rights Watch » ramassa des restes de bombes dans des zones
habitées.Jerusalén –
26/03/2009
L’Organisation
internationale de défense des droits humains Human Rughts Watch (HRW) dénonça
hier Israël l’accusant de crimes de Guerre » pour avoir utilisé
bombes au phosphore blanc contre la population de Gaza. L’ONG présenta à
Jérusalem l’information Pluie de feu : l’utilisation illégale de phosphore blanc à Gaza de
la part d’Israël, et apporta des témoignages sur l’utilisation de
cette arme pendant l’offensive militaire contre Gaza, qui eut lieu entre le 27
décembre et le 18 de janvier derniers. L’utilisation de phosphore blanc
n’est pas interdit, mais il y a des normes basiques internationales qui exigent
de prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils, ce qui ne
se fit pas avec ces armes à Gaza. Déclara l’agence « Efe Bill Van
Esveld », cabinet juridique de HRW.
En
contact avec la peau, cette substance provoque de profondes brûlures et peut
provoquer des blessures mortelles au foi, les reins et au cœur. Déclara un des
auteurs de l’information. Selon Van Esveld, « blesser
délibérément des civils sans obligation absolue constitue un crime de guerre,
c’est ainsi que le détermine le premier protocole additionnel de la Convention
de Genève "et" parce que cette norme fait partie intégrante
des conventions de Genève Human Rights
Watch à recueilli plus d’une vingtaine de restes de bombes au phosphore blanc
de 155 mm dans des rues résidentielles, des toits de maisons, une école de
l’ONU, un hôpital, un marché et autres installations civiles. Les militaires
utilisent le phosphore blanc pour masquer leurs opérations sous une épaisse
fumée. Aussi pour incendier des aires déterminés avec les plus de 800 degrés
centigrades qu’atteignent ces bombes.
Ces
usages sont permis. Mais selon HRW, Israël utilisa le phosphore blanc de
manière répétée dans des aires abondement peuplées, provoquant au moins 120
morts par brûlures non nécessaires parmi la population civile palestinienne.
Israël
dans un premier temps niait l’utilisation de phosphore blanc à Gaza, mais
devant les nombreuses preuves apportées qui firent la preuve du
contraire, Israël déclara que l’armé les avait utilisée mais en concordance
avec la légalité internationale.
Puis
annonça, une investigation interne afin de vérifier s’il y a eu un usage
inapproprié de cette substance. Indiqua l’ONG.