La meurtrière escalade israélienne :
GAZA La meurtrière escalade israélienne : (Pour la Palestine N° 56/57)
Alors que se
poursuit depuis des mois le siège israélien contre la population palestinienne
de la bande de Gaza, Ehud Barak a lancé fin février une offensive meurtrière et
menace d’une nouvelle escalade. Impunément.
[La
communauté internationale accablée par la situation à Gaza, mais préférant se
taire…]
Plus de 1200 morts, des
centaines de blessés sans que les ambulances ne puissent circuler librement
pour les emmener dans des hôpitaux privés de toute infrastructure sanitaire
depuis des mois, des dizaines de maisons et commerces détruits, des hectares de
culture rasées… : le bilan de la nouvelle offensive israélienne contre le
territoire et la population de la bande de Gaza, entre le 27 février et le 3
mars derniers, est lourd. Pas moins de 2000 soldats appuyés par des blindés et
des hélicoptères d’assaut ont participé à cette offensive meurtrière. Zacharia,
un militant de la solidarité à Gaza, écrit : « Il n’y a plus de ciment pour construire les tombes ; même les
morts subissent l’embargo. » « C’est incroyable. Les forces israéliennes pénètrent au cœur d’un camp
de réfugiés, tuent de manière massive, dans une horrible effusion de sang, et
Israël continue à parler de modération », s’indigne Gideon Lévy dans
le quotidien israélien Ha’aretz le 2
mars. Ehut Barak annonce que « Le
but de l’opération (…) est de mettre
fin aux tir de roquette » palestiniennes contre des villes
israéliennes. « Il y a deux jours. Israël a tué plus de palestiniens que
les roquettes Qassam ont tué d’israéliens au cours des sept dernières
années », relève Gideon Lévy. Il rajoute : « Une telle remarque
ne vise certes pas à justifier ces tir de roquettes ; elle met en lumière
cependant « l’incroyable » déploiement de forces et de violence de la
première puissance militaire de la région contre la population civile
palestinienne toute entière. »
Des crimes de guerre qui s’inscrivent dans la longue suite et dans une
menace explicite d’« escalade » par le ministre Israélien de la
Défense. Des crimes succèdent aux crimes, appuyant un siège insupportable et
qui, au contraire de ce que prétendent leurs auteurs, fomentent aussi une
fatale logique de vengeance, fût-elle dans les fait minoritaires, devenant dans
un cercle vicieux morbide un nouvel alibi perfide à la logique de guerre
israélienne. Une logique que refusent d’admettre les dirigeants américains et
européens qui continuent en dépit des leçons de l’histoire à n’en appeler sans
pudeur qu’à la retenue et à un usage plus « modéré » de la force et à
oublier grossièrement que la sécurité tant
appelée de leurs vœux ne peut naître que de la paix, et non l’inverse.
Nous
avons cru que l’agression à l’encontre de la Bande de Gaza en 2009 était l’exception,
qu’il devait y avoir des raisons intelligibles, qu’elle avait comme origine l’élection du Hamas, que
le concept « Entité hostile » l’autorisait. NON, NON et NON. Ça c’est ce que les criminels sionistes et
les média serviles on voulu nous faire croire. La réalité est toute autre, en
effet : déjà en juillet 2002 l’armée israélienne y effectuait des raids
meurtriers (9 enfants tués…) et malgré la pression intense sur Israël, d’une
part. La demande de l’Autorité palestinienne réclamant la saisie de Cour pénale
internationale (CPI), de l’autre. Israël continue sa politique hégémonique avec
la bénédiction d’un occident complaisant.
Le CRIF
a l’outrecuidance de placer l’année 2009 sous le signe de l’antisémitisme
qui monte ! Comme si une telle
erreur pouvait se programmer. Cependant, il fait reconnaître que l’Europe de
Bruxelles l’a cru et comme Hitler donner son assentiment à des massacres. Ce
n’est pas la première fois.
Le
représentant palestinien à l’ONU avait demandé
« que les hauteurs israéliens du
bombardement sur Gaza soient traduits devant la Cour pénale internationale,
entrée en vigueur le 1er juillet 2002. Dans une lettre au conseil de
sécurité, Nasser al-Kidwa écrivit que cet acte est un « crime de
guerre » relevant de la CPI. »
Le
tribunal argumenta que l’Autorité palestinienne ne représentant un Etat ne pouvait saisir le TPI, alors que le
Conseil de sécurité de l’ONU aurait, lui, pu le saisir. Que croyez-vous
l’occident à ses règles, ses tribunaux nullement pour faire respecter la
justice, mais pour faire respecter le « Droit », son droit, et
marauder les richesses des pays du monde en toute impunité. Concernant Israël c’est
différent dans le mesure où il est « le porte flingue » au
Moyen-Orient de ces chantres qui se disent « démocratiques » parce
qu’ils concentrent 80% de l’armement mondial.
Et ils ne se rendent compte qu’ils sont sous l’influence de
l’organisation sioniste mondiale. Comme le dit Roger Waters (chanteur des Pick
Floyd) si nous ne respectons les lois que nous nous sommes librement imposées
nous sommes à deux doigts de sombrer dans la barbarie et l’anarchie. Citoyens du monde nos gouvernants son
incapables de respecter le Droit et se soumettent au sionisme aux prochaines
élections sachons faire la différence et donnons notre voix à des hommes/femmes
politiques honnêtes. Qui sauront faire la différence entre un criminel et un
résistant.
Un peuple se meurt sous nos yeux, réveillez-vous.
Pour placer
l’année 2009 sous le signe de la montée de l’antisémitisme, il fallait
mobiliser les association juives favorables au sionisme, mais aussi tous les
moyens, et nous savons qu’ils sont grands, possibles pour atteindre l’objectif.
Objectif politique lobbying aussi bien en France que Européen, objectif
médiatique, par des fictions culpabilisantes, obscurantisme sur la réalité des
méfait sionistes en Palestine, Objectif littéraire, livres, revues, journaux,
et ceux que nous ne soupçonnons même pas.
C’est ainsi que par hasard j’ai découvert,
dans la revue trimestrielle « TRANSFUGE » une rubrique sous le titre
tonitruant « L’antisémitisme fanatique était à l’origine de la
fascination des Arabes pour le nazisme » où les auteurs du livre
« Croissant fertile et crois Gammée » son interviewés.
Naturellement on ne décrète pas 2009 année de la montée de l’antisémitisme par
hasard, il faut le nourrir et à défaut d’actes antisémites concrets et
vérifiables on crée en quelque sorte des mythes contemporains. On va même
jusqu'à supputer les intentions, en l’occurrence ici : l’antisémitisme
fanatique des Arabes et leur fascination pour le nazisme. Je ne vais pas là, reprendre les supputations
quand se ne sont carrément des mensonges sous un fond de demi-verité, cherchant
à justifier les crimes d’aujourd’hui. La vérité est une et entière, elle ne
peux pas s’accommoder en fonction d’un intérêt particulier. Je crois qu’il y a
assez de matière historique pour se faire une opinion acceptable. Si, peut être
un dont je n’ai pas parlé. (* suite page 57)
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