lundi 17 décembre 2012

La déconstruction de la société palestinienne.



Nous pensons sans doute que cela n'arrive qu'en Palestine où la déconstruction sociétale, au propre comme au figuré, est une évidence.
Pourtant il suffit de faire le constat, simple et simpliste, de la perte des acquis que la société à su acquérir, au motif apocryphe d'une rentabilité qui ne bénéficie qu'a une minorité ; l'asservissement des populations, par ceux-là même que nous élisons, aux actionnaires des banques privés (par les intérêts que les Etats versent à ces banques) ; ou encore, l'abolition des fondements civiques ou moraux de nos sociétés, pour s'apercevoir des ravages que cette déconstruction  produit également chez-nous.    
 

Palestine 48 - 16 décembre 2012
Umm al-Sahali : La vie dans un village palestinien en voie de disparition
Par Paul Karolyi

Le gouvernement israélien est en train de détruire lentement le village palestinien de Umm al-Sahali (district de Haïfa). Les 80 habitants répartis en 13 petites maisons de ce village à l'intérieur de la ligne verte sont privés d'électricité et il leur est interdit de construire de nouvelles maisons sur leur propre terre, en contraste frappant avec les villes israéliennes voisines qui, bien qu'elles appartiennent à la même municipalité que Umm al-Sahali, jouissent de l'équipement nécessaire. Tous les jours, les habitants palestiniens se demandent quel sera leur lendemain. Périodiquement, un article relate, en dernières pages des quotidiens israéliens, la démolition d'une maison palestinienne. Ce mois-ci, c'est tout un village non reconnu qui est menacé de destruction.

Le village palestinien de Umm al-Sahali, 
que le gouvernement sioniste détruit lentement 
(Photo : Paul Karolyi)

Au début des années 50, Atif Mohammad Sawaed (Abu Walid), bédouin arabe, a acheté une petite parcelle à la municipalité de Shafa 'Amr. 60 ans après, le gouvernement israélien a décidé que le village qui a poussé sur cette terre, Umm al-Sahali, n'avait pas le droit d'exister.

Au début, Abu Walid voulait simplement construire une maison pour sa nouvelle femme et sa famille. La terre qu'il a achetée se trouve au sommet d'une colline, à moins de 2 km au sud de Shafa 'Amr, en basse Galilée. C'est un endroit magnifique. Depuis les marches du perron de la maison qu'il a construite, on voit scintiller les eaux bleues de la Méditerranée, la ville d'Haïfa et vers le nord, par temps clair, on peut même voir le Liban.

Au fur et à mesure que la famille Sawaed a grandi, Israël a fait de même tout autour. Dans les premières années de l'existence d'Israël, le gouvernement a institué une politique de "judaïsation" en Galilée. Sur la recommandation de David Ben Gourion, qui avait dit que voyager en Galilée n'était pas pareil que voyager en Israël, le gouvernement a saisi des milliers d'hectares de terre pour créer trois centres urbains pour les nouveaux immigrants juifs.

En plus de ces villes, de nombreuses banlieues juives ont été créées. Le but du projet était de réduire les menaces perçues d'un déséquilibre démographique de la nature juive de l'Etat. Bien que le terme de "judaïsation" soit passé de mode, les hommes politiques d'aujourd'hui continuent de parler ouvertement de défense contre "la menace arabe".

Les Palestiniens vivant à l'intérieur de la ligne verte sont confrontés à un choix difficile. Il y a trop de pauvreté pour déménager dans les riches quartiers juifs, et les municipalités arabes sont surpeuplées. Il faut choisir soit de vivre dans des maisons déjà bondées, soit d'enfreindre la loi et de construire une maison sans permis.

L'épouse d'Atif Mohammad Sawaed (Abu Walid) 
devant leur maison menacée de démolition à Umm al-Sahali, 
le 10.11.2012 (Photo : Shiraz Grinbaum/Activestills.org)

A l'époque, 2.500 ha de terre ont été expropriées à Shafa 'Amr, une ville arabe à 25 km à l'est de Haïfa, au début pour usage militaire. Après une période assez raisonnable de "jachère", elles ont été aménagées pour la construction de colonies juives, et dans les années qui ont suivi la saisie initiale des terres de Shafa 'Amr, la population de ces colonies a augmenté.

En 1961, environ 8.000 personnes y vivaient. En 2009, ce chiffre a grimpé à plus de 35.000. Le gouvernement israélien n'a pas alloué suffisamment de terre à Shafa 'Amr pour suivre l'accroissement de la population. En 1962, Shafa 'Amr avait 1,073 ha, et en 2009, 1,9 ha.

Selon Abu Walid, les restrictions à l'expansion de Shafa 'Amr ont isolé Umm al-Sahali, qui fait aussi partie des nombreux villages "non reconnus" en Israël.

Dans les années 1970, en droite ligne de la démarche de "judaïsation", une ville nommée Adi a été construite à 2 km de Umm al-Sahali, sur des terres expropriées à Shafa 'Amr par Israël à des fins militaires. Les habitants juifs de Adi ont bâti des étables pour leur bétail, des aires de jeux pour les enfants, et tout ce qui constitue un espace résidentiel moderne et prospère. Parce que c'est une colonie juive, la terre sur laquelle Adi a été construite a été placée sous la compétence du Conseil régional Emek Yisrael plutôt que sous celle de la municipalité arabe de Shafa 'Amr. Etant donné la proximité de Umm al-Sahali avec Adi, l'administration de la terre d'Abu Walid relève aussi d'Emek Yisrael.


Le village juif d'Adi vu depuis la maison de la famille Sawaed. 
Au premier plan, la ligne électrique qui passe sur le terrain de la famille, 
mais à laquelle la maison n'est pas raccordée, 
le 10.11.2012 (Photo : Shiraz Grinbaum/Activestills.org)

Les éléments spécifiques selon lesquels la municipalité détermine quelles banlieues elle contrôle sont importants pour la suite de l'histoire. Adi et Umm al-Sahali sont tous deux situés à l'intérieur des limites administratives de Emek Yisrael. Mais les résidents juifs de Adi reçoivent, en tant que citoyens, les services d'Emek Yisrael, tandis que les membres de la famille d'Abu Walid ont des papiers d'identité qui les déclarent résidents de Shafa 'Amr. lls votent à Shafa 'Amr. Leurs enfants vont à l'école à Shafa 'Amr. Ils dépendent des services médicaux de Shafa 'Amr. Pourtant, leur terre est à Emek Yisrael, il n'y a donc pas de transports pour emmener les enfants à l'école, pas d'électricité dans leurs maisons, et pas de connexion au réseau central d'assainissement. Les résidents d'Adi jouissent de tous ces services, et la ligne électrique qui relie Adi au réseau central passe par Umm al-Sahali, elle traverse même la terre d'Abu Walid et ignore sa maison !

En 1994, la situation d'Abu Walid et de sa famille s'est détériorée. Le tribunal de district d'Haifa a décidé que 6 des 13 maisons d'Umm al-Sahali devaient être détruites. Sans offrir à Abu Walid la moindre opportunité de faire appel de la décision ou de plaider sa cause, le gouvernement a mis en œuvre un plan pour les déloger du sommet de la colline.

Abu Walid dit qu'il ne sait pas pourquoi ils veulent détruire les maisons. Il fait l'hypothèse que c'est à cause de la situation stratégique du terrain. "Si on construit une tour ici, on peut voir l'université d'Haïfa, le Golan et les montagnes du Liban." Il oscille entre cette opinion et une option agricole, "peut-être veulent-ils cette terre pour des fermes ou autres."

Quel que soit le raisonnement obscur, au bout de 4 ans, les ordres de démolition sont entrés en vigueur. En 1998, on a entendu, sur la route qui mène à la paisible communauté de Umm al-Sahali, le grondement sinistre des pneus des bulldozers si familier aux Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza.

Quelque chose d'inattendu s'est produit ensuite. La communauté s'est rassemblée derrière la famille d'Abu Walid. Et pas seulement les Palestiniens vivant à Shafa 'Amr. Au fil des ans, de nombreux juifs vivant à Adi avaient grandi aux côtés de leurs voisins d'Umm al-Sahali et ils avaient noué des relations personnelles. Alors, quand les bulldozers ont commencé à démolir les bâtiments, les gens sont arrivés en masse. Ce qui a débuté comme des protestations s'est transformé en émeutes quand la police est arrivée. Des centaines de personnes ont été arrêtées et entre 40 et 50 ont été blessés dans les tirs croisés de grenades lacrymogènes, de balles caoutchouc-acier et de balles réelles. Bien que les manifestants aient réussi à stopper les démolitions, 3 maisons ont été détruites ce jour-là.

La communauté avait pleinement embrassé la cause de la famille d'Abu Walid contre le gouvernement. Non seulement ils ont protesté par centaines contre les démolitions, mais ils sont aussi restés là pour aider à la reconstruction. Depuis, les 3 maisons démolies ont été reconstruites.

Depuis 1998, Abu Walid s'est plus préoccupé de trouver un logement convenable pour sa famille que de politique nationale. Malgré les pétitions pour construire davantage de maisons, le Conseil régional Emek Yisrael refuse tout permis de construire à Umm al-Sahali.

"Il y a des hommes de 30 ans qui vivent dans les maisons où ils sont nés," dit Abu Walid. "Ils ne peuvent pas se marier et fonder une famille." Aujourd'hui, les 80 habitants de Umm al-Sahali vivent dans 13 petites maisons.

La "baraque" de Sayid Sawaed, 
le 10.11.2012 (Photo : Shiraz Grinbaum/Activestills.org)

Au début de cette année, le fils d'Abu Walid, Sayid Sawaed, s'est marié. En désespoir de cause, lui et sa nouvelle épouse ont construit une petite structure en aluminium à côté de la maison de leur père. Ils n'appellent même pas ça une maison parce que ce n'est pas une structure permanente. Ils préfèrent un mot plus approprié, une "baraque". L'ironie de ce nouveau foyer de Sayid est que malgré son aspect extérieur miteux et délabré, à l'intérieur elle est pleine d'articles de luxe. Il a équipé son nouvel espace de fauteuils en cuir, de nombreux appareils de cuisine et même d'une télévision à écran plat. L'argent n'est pas le problème. Il est évident qu'ils ont les moyens de construire de vraies maisons. C'est simplement que le gouvernement leur refuse les permis.

L'écran plat peut sembler incongru dans un village rural sans connexion au réseau électrique, mais Abu Walid et sa famille ont trouvé d'autres moyens d'avoir l'électricité. Au début, ils ont acheté de gros générateurs portatifs. Chaque maison avait son générateur et, bien que ce soit loin d'être parfait, c'était suffisant. Malheureusement, le conseil municipal d'Adi a reçu des plaintes à cause du bruit de générateurs. ll en a référé au conseil régional, qui n'a pas tardé à les saisir.

Abu Walid me raconte tout ceci pendant que nous faisons le tour de Umm al-Sahali. Me montrant un petit bâtiment au loin, il dit : "Tu vois ça ? C'est une écurie pour les chevaux. Les gens d'Adi ont l'électricité et l'air conditionné pour leurs chevaux, et nous, rien."

En traversant Umm al-Sahali aujourd'hui, l'ingéniosité des habitants face aux contraintes bureaucratiques est manifeste. Pour chaque restriction qu'impose le gouvernement israélien sur la terre d'Abu Walid, lui et sa famille trouve un moyen de la contourner. C'est ainsi que lorsque les générateurs ont été arbitrairement saisis, les habitants d'Umm al-Sahali ont équipé chacune des 13 maisons de panneaux solaires. 50 ans de luttes pour trouver les moyens innovants de contourner les intrusions du gouvernement. Après les derniers développements, cependant, les jours d'alternatives résilientes sont peut-être comptés.

Suite à la construction de la "baraque" de Sayid, le tribunal de district d'Haïfa a une fois de plus ordonné la démolition des maisons d'Umm al-Sahali. Abu Walid et son frère sont allés faire appel de la décision auprès du Conseil régional Emek Yisrael. Ils ont eu plusieurs rencontres avec divers fonctionnaires, mais c'est le gouverneur général qui a eu le dernier mot. Il a dit qu'Umm al-Sahali avait droit à 6 maisons, pas une de plus, et il a condamné les 7 autres à la démolition.

Contrairement à quelques autres "villages non reconnus" (comme al-Arakib ou Al-Sira), le gouvernement n'a proposé aucun autre hébergement à la famille Sawaed.

Ma visite à Umm al-Sahali a coïncidé avec l'annonce de la date officielle de la première démolition. Depuis le mardi 14 novembre 2012, Sayid et sa femme vivent dans la peur de trouver, à leur réveil, les bulldozers qui détruiront leur maison. Ils ne savent pas quand cela arrivera, peut-être dans une semaine, un mois ou même une année ; mais ils savent qu'ils viendront.

Les perspectives sont sombres, et plus encore qu'il paraît. Abu Walid connaît la solution à cette crise. Il pense que Umm al-Sahali devrait être intégré à la municipalité de Shafa 'Amr. Avec les routes qui mènent à la ville, les autobus qui passent près de sa maison et les lignes électriques, Abu Walid pourrait enfin envoyer ses enfants à l'école à l'heure et avoir un peu de lumière le soir pour qu'ils puissent faire leurs devoirs. La municipalité de Shafa 'Amr est sur le point d'approuver le projet et le Haut Comité de suivi arabe le soutient également.

Malheureusement, le gouvernement israélien n'acceptera jamais la proposition, qui impliquerait d'étendre les limites de Shafa 'Amr et d'autoriser l'expansion d'une municipalité arabe. Dans son refus d'effectuer cette modification du plan d'urbanisme, l'Etat d'Israël affiche sa stratégie, à savoir que le maintien d'un équilibre démographique favorable pour lui est en tête de ses priorités, loin de la protection et de la préservation du bien-être de ses citoyens.

Abu Walid décrit ce qu'il ressent de voir sa proposition étouffée : "Je veux seulement être libre sur ma terre. Je me fiche de comment ça se passe. C'est une occupation et c'est ça qui doit être réglé."

Les droits humains de 80 personnes sont foulés au pied parce que le gouvernement israélien refuse d'autoriser l'expansion de la municipalité de Shafa 'Amr. En 64 ans d'existence, Israël n'a jamais cessé de traiter en ennemie la minorité arabe palestinienne. Le bourbier bureaucratique à Umm al-Sahali est une "judaïsation" sous une autre forme, une nouvelle manière de contrer ce qu'Israël perçoit comme "la menace arabe". Il n'est donc pas surprenant que Abu Walid insiste, "Umm al-Sahali est comme Gaza... Nous vivons en état de siège."

dimanche 15 avril 2012

Les dirigeants israéliens sont des voyous


Les dirigeants israéliens sont des voyous, les médias français complices

En traduisant des articles de « El Pais », on peut remarquer la volonté de respecter la déontologie du journalisme, en tout état de cause, bien plus que ne le font les grands médias, par exemple, en France. Ce journal Espagnol expose les tenants et les aboutissants, permettant au lecteur de se faire une opinion ou  donne la "parole" à une partie puis il la donne à l’autre, laisse exprimer les arguments des acteurs concernés sans interférer dans l'opinion que lecteur peut s'en faire. Les informations ainsi distillées représentent le point de vue des deux camps. La difficulté consiste dans la véracité du récit exposé et de sa conformité avec la réalité. Cependant c'est, justement là, le travail du journalisme, que de vérifier les sources ou les exposés qu'il est amené diffuser.
   
En France, sans généraliser, mais il faut reconnaitre cependant que la plupart des journalistes, exposent, principalement, les faits ou les arguments qui représentent le mieux, l'idée que lui-même s'en fait. Ces journalistes là n'informent pas les citoyens, mais diffusent ce que le citoyen doit, d'après-eux, savoir. Ce n'est plus de l'information c'est de la manipulation des mentalités. Le conflit du Proche-Orient, par la manière dont les médias français son phagocytés, est l'exemple parfait.
L'ors de débats télévisées par exemple, c’est surtout l'intervenant qui représente le mieux la conception du journaliste, dirigeants les débats qui peut le mieux s’exprimer, quand, par des intervenants "alibis" c'est la conception du journaliste elle-même qui est développée. Il n'y a pas un seul débat concernant le conflit israélo-palestinien qui ne soit pas tronqué et où des arguments apocryphes sont développés. Et a chaque fois favorables à Israël, les intervenants faisant référence à l'histoire réelle, loin des mythes et des manipulation ont énormément de mal à se faire entendre, parfois même ceux favorables au sionisme, juifs ou non, à court d'arguments, ricanent ou empêchent leurs contradicteurs de s'exprimer. C'est une tactique éprouvée qui a pour but de déstabiliser le contradicteur, de lui faire perdre le "fil" de son argumentaire ou la cohérence de ses propos.
Bien sur il n’est pas nécessaire de préciser que ce n’est pas à 100% la règle, mais en majorité OUI.  Qu’il y a encore en France des medias dignes de ce nom, nous sommes d'accord, qu'ils sont rares, nous sommes d'accord aussi. Mais au-delà  de l’arrogance témoigné aussi bien par des invités que de certains présentateurs, dépasse l’incompréhensible, l’inconcevable : coupant la parole, déstabilisent tous ceux qui émettaient des point de vue qui ne correspondaient pas  à la vision qu’ils se font du sujet débattu. Je dois dire que depuis 3 ou 4 ans cela a un peu changé, mais on est loin des vrais débats démocratiques, ils sont devenus plus sournois, c'est tout.

Le journal espagnol "El Pais" fait ce que aucun journal français n'a osé faire : dire la vérité y compris lorsque des soldats israéliens eux-mêmes dénoncent leurs propres actes. 

Des soldats israéliens dénoncent les abus commis à Gaza :    Traduction de El Pais le 20/03/09 : « Zéro tolérance, nous venons pour les liquider » écriront les militaires à leur famille dans leur correspondance.
 « En entrant dans une maison, nous abattions la porte et tirions à vue. A cela je l’appelle assassinat. A chaque étage nous tirons sur les personnes qui nous identifions comme telles. Je me suis demandé : comment cela peut être raisonnable ? » Expliquait un militaire. C’est un des témoignages  publiés par le journal Haaretz sur les expériences de quelques soldats israéliens sur la dernière guerre de Gaza que l’armée et le gouvernement d’Ehud Olmert préférèrent appeler "opération", que avocats et juges qui planifient les charges de la Cour Pénale Internationale qualifieront de crimes de guerre.   Danny Zamir, directeur de l’Académie Militaire Isaac Rabin, dont les élèves débattirent la semaine dernière  sur ces expériences dans la guerre, assuraient hier que les soldats parlaient de « feu injustifié contre des civils palestiniens » ? Dès 1400 victimes, presque un millier furent des civils désarmés et 239 policiers furent assassinés à l’intérieur des casernes le premier jour de l’agression. 235 miliciens périrent dans les combats.

Un autre militaire affirmait qu’un commandant ordonnait de tirer sur une vieille femme qui marchait sur la route à 100 mètres de distance. Un troisième déclarait que après avoir assailli un maison : « Le chef du peloton laissait partir la famille et leur dit d’aller vers la droite. Une mère et ses deux fils n’entendirent l’ordre et tournèrent à gauche. Le franc-tireur qui vit approcher des personnes dans une zone où personne ne devait s’y trouver, leur tira dessus ».  Ce sous-officier les vit précisa que ses hommes sentaient : que la vie des Palestiniens en moins importante que les vies de nos soldats. C’est ainsi que l’on peut le justifier.

Les soldats israéliens l’on laissé écrit. « Tolérance zéro, nous venons pour les liquider » « Mort aux arabes ». Ce sont seulement deux des graffitis que les militaires gravèrent sur les murs des édifices qu’ils prenaient comme base de repli. Les témoignages prolifèrent sur les destructions d’ordinateurs, meubles, télévisions, appareils électroménagers… Déféquaient à l’intérieur de machines à laver le linge ou laissaient des excréments  dans le réfrigérateur.

Les règles données aux soldats pour le combat ont été des plus permissives. Tout était valable pour éviter des pertes à l’armée qui enrôle chaque fois plus des jeunes d’extrême droite. Les consignes des rabbins influençaient aussi  et  sollicitaient "de n’avoir aucune piété".  L’armée promet d’enquêter sur ce qui s’est passé.

Madame la vice-présidente, ma grand-mère n’est pas morte pour cautionner les assassinats de grand-mères palestiniennes à, Gaza… Les palestiniens sont traités comme des ordures… La solution n’est pas la conquête, ce n’est pas le véritable objectif des israéliens. Ses gouvernants ne sont pas des criminels de guerre. Sont des idiots.  Déclara à la Chambre des Communes britannique, pendant la guerre de Gaza, le député Gerald Kaufmann, en tant que juif orthodoxe et sioniste dont ses familiers furent massacrés pendant l’Holocauste, et ami de nombreux premiers ministres d’Israël en commençant par Ben Gourion.

Selon l’investigation de l’organisation pour les droits humains Human Right Watch (HRW). Les forces de sécurité du mouvement islamiste Hamas, considéré comme terroriste par Israël, l’Europe et les Etats-Unis, ont assassiné plus de 32 personnes durant l’incursion militaire israélienne de Gaza au mois de janvier dernier. Le Hamas aurait exploité l’offensive militaire de l’armée israélienne pour arrêter, torturer y compris assassiner des rivaux politiques et des indicateurs à la solde d’Israël. Telles sont les conclusions de HRW.

Cette agression militaire à pu engendrer au sein de la résistance palestinienne des règlements de compte, c'est possible. Mais, il n'y a-t-il pas eu des règlements de compte entre résistants français ? Comment  juger  ceux qui donnent des indications à l'ennemi en temps de guerre ?

Le gouvernement israélien voulait justifier l'opération "Plomb durci" par les dix victimes, dont 4 tués, qu'on fait les dix, cent ou dix mille roquettes (peu importe) lancées depuis Gaza sur Sderot, par les différentes factions palestiniennes et par forcement par le Hamas. Cette agression, qualifié de crime de guerre voire contre l'humanité par le Rapport Goldstone a fait plus de 6 000 victimes dont 1350 tués, la plupart civils, femmes, vieillards et parmi eux 450 enfants sans oublier le bombardement d'écoles, hôpitaux, bâtiments de l'ONU [...]
Cette agression n'avait pas pour but de "venger" les dix victimes israéliennes, mais de punir le Hamas pour son non conformisme avec la politique despotique israélienne. (Il ne faut pas perdre-de-vue que le sionisme est à l'origines, de plus de juifs assassinés que ne peuvent l'être les palestiniens)

Le Hamas est une organisation islamique fondamentaliste ayant fait scission avec les « Frères musulmans égyptiens », ils veulent instaurer la « Charia », la loi islamique. Personnellement je considère que du point de vue sociétal est une régression. D’un autre coté il faut reconnaître que depuis la mort de Yasser Arafat il n’y à pas d’organisation palestinienne qui défende mieux le peuple Palestinien que le Hamas, bien sur Israël et aussi l’Occident voudraient que la résistance soit considéré comme du terrorisme. Cependant quelque soit l’opinion des israéliens ou des occidentaux la résistance à l’occupation est non seulement un droit mais un devoir.  Après la mort de Yasser Arafat, l’autorité palestinienne a été accusée à tord ou à raison de détournement de fonds, mais surtout elle défendait mal les intérêts du peuple Palestinien, remarque que pour être tout à fait honnête, je ne crois pas dans l’état actuel des choses, qu’il y ait une organisation quelle qu’elle soit capable d’apporter à la Palestine tout ce dont elle a ou devrait avoir droit.  Il faudrait pour cela une force militaire équivalente à celle d’Israël, pour espérer les ramener à la raison. Le sionisme ne se sert du mythe de la « Terre promise » que pour fédérer la diaspora juive  travers le monde. En effet on ne peut pas croire en Dieu et faire ce qu’Israël fait en palestine.  Israël serre chaque jour d’avantage le « nœud gordien » qui enferme les palestiniens. La vraie question serait de se demander si le peuple Palestinien avait un autre choix que celui de choisir le Hamas pour les représenter. Voila la seule question que nos démocrates d’opérette aurions du nous poser avant de tenter de les isoler. Pensant que l’agression contre Gaza détournerait les Palestiniens de cette formation, en fait c’est le contraire qui c’est produit et c’est bien, la morale est sauve à défaut des vies. Il faut réellement que nous soyons des criminels en notre fort intérieur pour le permettre.

Suite aux élections législatives, demandées par Israël et l’Occident. Ces pays démocratiques refusent le verdict des urnes, parce que la volonté du peuple ne correspond pas l’idée qu’ils s’en faisaient.  En toute honnêteté il est nécessaire de reconnaître que  cette organisation islamiste aide les familles palestiniennes dans la misère où les plonge : le très démocratique gouvernement israélien bombardant des civils et détruisant leur habitat. Hamas apporte le minimum nécessaire pour que ces familles puissent dormir sous un toit fusse-t-il de toile et se nourrir, si non à leur faim, pour survivre. Je suis en colère, c’est vrai nous sommes des C... pour élire de tels criminels. 
J'ai entendu, lors de l'émission "Des paroles et des actes" M Namias journaliste intervenant, fustiger Mme Natalie Arthaud de Lutte Ouvrière pour avoir qualifié Gaza de : "Camp de concentration" et voulait lui faire avouer, le caractère mal-a-propos de cette déclaration en cherchant à faire l'amalgame avec les camps de concentrations nazis. Pourtant il suffit de consulter un dictionnaire pour s'apercevoir que le mot : camps de concentration, en bien employé pour désigner Gaza.
Ce journaliste est un voyous et soit il cherchait à manipuler l'opinion, soit qu'il méconnait totalement la réalité de Gaza. Ce qui pour un journaliste est une injure faite à la profession. Quand à M Pujadas, un minus qui a pris de l'envergure.
Gaza, où le blocus imposé par Israël le désigne, selon la convention de Genève, comme Etat occupant. Israël contrôle tout ce qui sort et ce qui entre (êtres humains compris). La quantité de marchandises est inferieure au minimum vital de survie, (mais j'ai l'impression, que les palestiniens de Gaza, arrivent tan bien que mal à tirer leur épingle du jeu). Les enfant n'ont pas le nécessaire à leur croissance et les plus faibles d'entre eux auront des séquelles leur vie durent.  
  
J’aimerais, aussi,  que l’on me dise ce que la Résistance française faisait des traîtres et collaborateurs pendant la Deuxième guerre mondiale ? Et là est le drame qui se joue en Palestine et dont naturellement Israël profite sans, si j’ose dire, coup férir.   Pour terminer ce chapitre je te dirais : Hamas à été élu démocratiquement. Nous les démocrates d’opérette avons refusé le verdict des urnes parce qu’il ne nous convenait pas, ni à Israël, ni aux dirigeants cupides que nous avons élus. Enfin qui sommes-nous pour dire au Peuple palestinien dans quelle société ils veulent vivre ?  Nous sérions bien inspirés d’utiliser  notre prétention chez nous, pour remplacer l’absolutisme des profits qui ruine nos vies. 

jeudi 12 avril 2012

L’Agression de l’Irak


La coalition qui a agresse l'Irak  n'avait obtenu l’accord du Conseil de sécurité de l’ONU. Par conséquent cette agression, qualifié de guerre par les agresseurs est illégale. Qui sommes-nous pour nous autoriser à balayer ainsi le Droit international dont nous nous sommes nous-mêmes librement dotés ? C’est le principe du concept « axe du mal » inventé par  David Froom, (conseiller juif de l'administration Bush ) qui permit d’attaquer l’Irak et cette dernière manipulation à permis d’attaquer Gaza déclarée « entité hostile ». Même si Israël à utilisé l'argument du trafic d'armes qui   passaient par les tunnels souterrains. En effet, des armes de point ont pu faire l'objet du trafic, mais croyez-moi, les avions F16, les Hélicoptères Apaches, les engins blindés de toutes sortes de toutes catégories, je vous l'assure  ne sont pas passés par les tunnels. Parole de Scout...  

Nous savons tous et nous avons aidé Saddam Hussein a massacrer la population Kurde  avec les armes chimiques que nous occidentaux lui avons vendu.

Néanmoins, rappelons-nous, les raisons officielles employées pour tenter de légitimer cette agression, étaient l’affirmation mensongère de l’administration Bush mettant en avant les armes de destruction massive que possédait l’Irak et que pourtant Scott Ritter ancien GI et inspecteur des Nations Unies pour le désarmement de l’Irak de 1991 à 1998 affirmait : « qu’en Irak il n’y avait pas d’armes de destruction massive ». Que tout l’outil de production avait été détruit  et que même si Saddam avait réussi à en cacher une partie, fusse-t-elle importante, elles étaient devenues inertes. En effet, les armes chimiques que détenait l’Irak devenaient inertes après cinq ans. De 1991 à 1998 il s’est passé 7 ans. Scott Ritter et Williams River Pitt analysent les raisons d’une guerre annoncée contre l’Irak par l’administration Bush et soulignent l’absence totale de liens entre Al Qaida et Saddam Hussein (par ailleurs cible d’Oussama Ben Laden, comme de Georges Bush) Scott Ritter et Williams River Pitt démontrent pourquoi un changement de régime, appelé de leurs vœux par Bush, Blair et Israël, est absurde et ne conduirait pas nécessairement à la démocratie dans un pays divisé depuis des siècles.

Les conseillers sionistes de l’administration Bush considèrent Israël comme le 51e Etat US.  Ils font partie des « Faucons » ces hommes politiques nommés ou élus favorables au règlement des conflits par la manière forte. Pour ces faucons, gardiens des intérêts israéliens, le changement de régime en Irak avait le double avantage : de se débarrasser d’un ennemi qui apportait une aide économique aux familles de kamikazes palestiniens tout en avertissant les pays Arabes du risque que représentait  d'apporter de l'aide à la résistance palestinienne. 

Désormais Israël ne pourra se maintenir au Proche-Orient qu’en employant la manière forte, dans un affrontement permanent, que nous savons tous n’apportera, ne peut pas apporter la paix. Israël en soumettant, en terrorisant les population hostiles à sa politique, ne fait qu’apporter la preuve de son impuissance. Cependant cette vision des choses est aussi un suicide annoncé. La brutalité avec laquelle Israël soumet les Palestiniens est un signe évident de faiblesse. Du sempiternel leitmotiv de l’appartenance d’Israël au judaïsme est un aveu flagrant de cette faiblesse.  
Il me semble que si les sionistes avaient respecté  le peuple qui les accueillait, ils auraient pu, j’en suis sur, former un Etat libre démocratique où les trois religions monothéistes auraient pu coexister en bonne intelligence, et à l’abri des hommes cupides nés pour thésauriser et incapables de résister à leur ego surdimensionné. 
Le dogme sioniste n’aurait pas été respecté, néanmoins les juifs rescapés des camps de la mort auraient, selon leurs vœux, vécu en paix sur leur « terre promise ». Même si le premier but du sionisme, n’était pas celui d’y abriter les juifs persécutés, mais de faire la reconquête de cette Terre et en faire une terre exclusivement juive, ce qu’elle n’a jamais été.

Les terroristes islamistes tuent des civils  et c’est pour cela que l’on les qualifie de terroristes. Comment devons-nous qualifier les occidentaux qui tuent aussi des civils ! Des bienfaiteurs de l’humanité ?

Mais comment devons-nous qualifier les occidentaux qui fomentent des guerres pour des intérêts économiques, pour des raisons, aussi, électoralistes comme se fut le cas à Gaza. Tuant de civils innocents pour faire démonstration de leur force ? Comme si le degré de civilisation résidait dans la quantité et la qualité de l’armement que l’on possède ! Je le redis et le répète. Israël ne pourrait pas se comporter comme il le fait s’il n’était soutenu par l’organisation sioniste mondiale et les dirigeants cupides, qui se laissent acheter.  La tentative de manipulation voulant justifier le crime de guerre à Gaza ne peut ou ne devrait tromper personne de sensé. La coalition occidentale fit la preuve éclatante de force et de sa stupidité. En Irak l’Amérique préserva le Ministère du pétrole et laissa piller le Musée national où 6 000 ans de civilisation humaine nous attendent !

Ce jour 18 mai 2009, les informations rapportaient l’entretien entre Barak Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu où il ressortait, dans un premier temps, que Netanyahu ne voulait pas d’Etat palestinien, Obama oui. Dans un deuxième temps la position israélienne se transforma  en exigence impérative de pourparlers visant à faire accepter à l’autorité palestinienne la vocation Juive de l’Etat d’Israël, comme si les Palestiniens avaient le pouvoir d’imposer quoi que ce soit à qui que se soit. Non, cette énième tergiversation -qui ne trompe personne de sensé- vise à faire reculer le moment où Israël sera mis face de ses responsabilités et se donner le temps en attendant de continuer à coloniser, emprisonner, démolir, emmurer […]

Le monde libre ne peut pas abandonner les juifs.
Bien sur que non, personne ne les abandonne. La Preuve si besoin est que les juifs font partie intégrante du processus démocratique des pays qui les abrite, sans restriction aucune et cela malgré les décisions en faveur du sionisme qu’ils y prennent et le soutien inconditionnel d’une partie de la communauté juive à Israël. Mais plus largement je pense que c’est aux juifs eux-mêmes, tel que le fait Pierre Stambul, d’asseoir clairement leur appartenance au Droit international, à la justice.  C'est sans doute ce soutient inconditionnel de la plupart des juifs qui initie l'antisémitisme que les juifs ressentent. On appelle cela : paranoïa, qui se traduit par une auto-culpabilisation en rapport avec nos propres actes.    

D’ailleurs d’un point de vue humain c’est bien la société qui se mobilise contre ces injustices et l’attitude de nos gouvernants face à ce qu’il convient d’appeler un massacre est inconvenante  pour ne pas dire grossière. L’Europe, plus exactement les gouvernements européens ont soutenu Israël dans son crime de guerre à Gaza en pensant soutenir et cela  contre toute logique humaine un peuple en danger ! C’est  exactement l’argument qu’ils se donnent à eux-mêmes, c’est dire l’absence d’état de conscience de ces gouvernants-là. C’est très grave.

En ce qui concerne les camps de concentration nous Sommes tous d’accord pour dire que : concevoir une telle entreprise, le projet des camps, les construire, prendre tant de peine pour les aménager, les gérer, les entretenir, et pour y amener depuis les villes, les villages le carburant humain…  Comment pouvait-on  songer à appeler cela une erreur ?    Bien sur en novembre 1943, les autorités allemandes avaient fusillé à la mitraillette trente-six mille juifs de Lublin. On les avait fait descendre dans des gigantesques fosses et massacrés au son amplifié d’une musique de danse. Pourtant l’entrée du camp omet de préciser ce qui le caractérise. En quelque sorte : une manipulation caractérisée, un oubli !
Nous pouvons parler de la Shoah, je suis le premier à dire quelle est la référence en matière de Génocides. Que les êtres humains dignes de ce nom ne doivent plus le permettre.  Nous pouvons aussi parler de la Nakba et du conflit israélo/Palestinien, mais, il me semble que faire l’amalgame des deux, défendre la politique sioniste par l'utilisation du génocide des juifs par les nazis,  relève de la manipulation la plus extrême. 
Un crime ne peut justifier un autre crime.  Dans ces conditions pourquoi nos élus le font ? Pourquoi pensent-ils être dans le droit, justifiant un crime par un autre crime ?

Les craintes qu’a pu faire  naître la Shoah et les peurs incontrôlées de l'antisémitisme sont compréhensibles. Le sionisme joue  et abuse de ces peurs. Quel meilleur exemple : Dans les commémorations, les anniversaires rendant hommage aux victimes juives du nazisme sont présents des officiels israéliens coupables de crimes de guerre, de terrorisme, ou pouvant être qualifiés comme tel. Cette fusion de l’histoire de la Deuxième guerre mondiale et le conflit israélo/palestinien permet de combiner le Génocide juif et le Nettoyage ethnique de la Palestine et d’obtenir l’adhésion du judaïsme mondial à la cause sioniste.  Le sionisme sait que tant que les juifs du monde auront la crainte d’un retour possible des crimes commis à leur encontre, le sionisme pourra continuer à légitimer les siens.


Cette attitude est, il me semble, suicidaire du fait même qu’on ne peux pas croire que crimes puisent se justifier mutuellement. Cela, même qu’il faille reconnaître, la Shoah comme étant la référence en matière de crimes contre l’humanité.  Il y a eu aussi la traite des Noirs, l’extermination des peuples originels d’Amérique (Nord et Sud), les Aborigènes d’Australie … Tous ces crimes dont l’Occident s’est rendu coupable et que je considère aussi comme l’horreur absolue. L’Occident ose s’ériger aujourd’hui en redresseur de tords et oublie qu’il est le plus grand criminel de la terre.
 
Celui par qui les antagonismes se déclenchent.
  
Y compris dans la société israélienne des intellectuels, des historiens, des cinéastes ne sont plus d’accord avec le sionisme. Le sionisme est plus encré, plus fanatique en dehors d’Israël (USA/France) qu’il ne peut l’être dans ses frontières, même qu’il faille reconnaître quelles sont à géométrie variable et encore minoritaire : Ce qui est le plus frappant chez Avi Mograbi (cinéaste israélien) dans : « Pour un seul de mes yeux »  c’est quand il perd son calme face à la brutalité des soldats qui refusent de laisser passer les enfants. Un peu comme quand Jacques Chirac admonesta le service d’ordre israélien afin que ce dernier laisse les Palestiniens l’approcher. Cyril Neyrat dit de lui : « c’est justement parce que Mogravi ne reste pas à sa place que la séquence est forte et nécessaire. Toute son œuvre est une machine de guerre contre la tyrannie du « point de vue » de la « pensée unique » sans se laisser avaler par l’imperméabilité inculte.
Sans doute ; Mogravi a-t-il retenu  de ses études de philosophie et artistiques que le sujet unique de la représentation perspective n’était pas la seule forme subjective possible.  

" Moi, juif anti-sioniste..."


Le sionisme devrait passer du mode de penser où  les événements  sont mythifiés à un mode de pensée fondé sur l’expérience et la raison. 

Interview de Pierre Stambul : " Moi, juif anti-sioniste..." dans le journal "Le Matin -
Texte de Michèle Sibony : " Le CRIF : Un sale boulot pour les juifs français"

Tandis qu’à Gaza un fragile cessez-le-feu se maintient depuis le 18 janvier 2009,  les négociations se poursuivent pour la mise en place d’une trêve durable entre le Hamas et Israël, de nombreuses voix s’élèvent et demandent des comptes à Israël. Celle de Pierre Stambul, membre du bureau national de l’Union Juive Française pour la Paix, en est l’une d’elles.

Du côté du CRIF et des institutions communautaires juives, nous sommes plus que jamais des traîtres « ayant la haine de soi ». Notre existence les irrite.
Ce qui vient de se passer contre les palestiniens confirme notre raison d’être et nos analyses : le sionisme est un obstacle à la paix. La politique de destruction consciente et obstinée menée par tous les gouvernements israéliens contre la Palestine est un crime. Elle est aussi suicidaire à terme pour les Israéliens.
LM : Le crime à Gaza a été rendu possible grâce au soutien renforcé de l’Union Européenne notamment de la France. Comment analysez-vous ce « permis de tuer » qui a été accordé à Israël ?
Tzipi Livni est allée chercher chez Moubarak mais surtout chez Sarkozy le permis de tuer dont elle avait besoin et elle l’a eu sans problème. C’est au forceps que Sarkozy et Kouchner ont obtenu le « rehaussement » des relations entre l’Europe et Israël contre l’avis du Parlement européen. La responsabilité occidentale est totale. C’est l’Europe qui a financé le port ou l’aéroport de Gaza et l’Europe s’est tue quand l’armée israélienne les a pulvérisés. L’Europe a participé au blocus de Gaza, déclaré « entité hostile » par l’occupant.
LM : l’UJFP fait partie de ces centaines de mouvements et ONG qui ont déposé une plainte contre Israël auprès du TPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Pensez-vous que cette démarche a des chances d’aboutir ?
Je ne suis pas juriste et je suis donc incapable de savoir quelles suites auront ces actions juridiques.
Au-delà d’un recours à une justice internationale, il y a la création d’un « tribunal Russel » à l’image de celui qui avait contribué à retourner l’opinion publique mondiale contre les crimes de l’impérialisme américain au Viêt-Nam.
LM : Comment expliquez-vous le malaise d’une partie de la gauche française et son aveuglement à l’égard d’Israël, ses hésitations à prendre position dans le sens du droit international, de la justice et de la morale humaine ?
L’histoire bégaie. En 1956, une bonne partie de la gauche française votait les pleins pouvoirs aux militaires en pleine guerre d’Algérie et couvrait la gégène sous la surveillance tranquille des « socialistes » Lejeune ou Lacoste. Et c’est un gouvernement « de gauche » (Guy Mollet) qui attaquait Nasser aux côtés de l’armée israélienne. Une partie de cette gauche a toujours été colonialiste et manifeste vis-à-vis des Arabes un racisme certain teinté de condescendance paternaliste.
L’attaque contre Gaza a été rendue possible en Israël par une propagande efficace visant à faire passer le Hamas (après le Hezbollah 3 ans avant) comme des sauvages terroristes qu’on a le droit de tuer. Cette propagande a parfaitement fonctionné aussi en France. On a l’impression que cette gauche n’accepte que des Arabes européanisés, mais qu’elle n’a toujours pas fait son deuil de ses années d’errements colonialistes.

Les messages du CRIF pour l’année 2009, l’année Gaza :
1 – la France doit être placée sous le signe de l’antisémitisme qui monte.
Monsieur Prasquier parle de haine dans ces manifestations. Non, il n’y avait pas de haine, mais une immense colère contre la violence sans limite, « sauvage » selon le terme recommandé par Tsipi Livni pour l’action de ses soldats. Oui, c’est la colère, et aussi une immense douleur devant le sort des habitants de Gaza livrés aux criminels de guerre par nos dirigeants politiques et que nous étions, nous la société civile, des millions dans le monde à défendre, exigeant que les crimes soient punis.
Car en réalité le CRIF et Monsieur Prasquier ont un problème : leur minable et pathétique tactique d’allumage du contre-feu « antisémitisme » pour faire oublier Gaza.
2 - La France ne doit pas aller à Genève : Prasquier a utilisé, lui, l’expression israélienne consacrée pour désigner le quatrième Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des nations unies qui se tiendra à Genève en Avril. Il l’a appelé comme le gouvernement israélien et ses soutiens : « Durban 2 », afin de clairement l’aligner sur le premier qui s’était tenu à Durban en août 2001 au moment de la seconde Intifada.
Ainsi, il faut donc se débarrasser de cette conférence : une véritable conquête pour les peuples, une organisation de l’ONU qui repère sur tous les continents les violations des droits humains et le racisme, qui fait des recommandations à chaque Etat, et qui mesure de session en session l’avancement des situations. Tout cela se fera sans Israël bien sûr, sans le Canada qui a déjà cédé à l’intimidation, sans les Etats-Unis qui viennent de se retirer, et sans doute sans la France a pratiquement annoncé Monsieur Fillon, au dîner du CRIF.

Vous trouver cette interview in extenso sur :


La France doit être placée sous le signe de l’antisémitisme qui monte.
Cette phrase prononcée dans le cadre d'une réunion du C.R.I.F. résume à elle seule toute la nocivité de ces "associations" qui justifient leur création par la volonté de manipuler les citoyens de l’État qui l'abrite.
En effet, comment peut-on présumer à l'avance, du caractère raciste d'une nation ? Cette volonté de placer la France sous le signe de l'antisémitisme n'a d'autre but que celui d'influencer la population, mais surtout, les autorités pour qu'elles cautionnent et absolvent les crimes que les israéliens commettent en Palestine.

Cela à fonctionné à merveille. Sarkozy, n'a-t-il pas cautionné et aidé cet  État, fournissant des vedettes la marine israélienne, au moment même où l'armée israélienne bombardait des civils à Gaza. 

Ce placement sous le signe de l’antisémitisme de la France, voulue par le sionisme, on pouvait la ressentir y compris au sein d'associations militant pour que le droit s'applique en Palestine, où des juifs y militaient, s'est dire l'ambigüité qu'il peut exister dans ces associations où les juifs militent.    

Il n’y pas de cas avéré permettant d’affirmer une montée de l’antisémitisme si ce n’est la structure sioniste ayant tout intérêt à le laisser croire.  Cependant parle-t-on de la montée de la brutalité israélienne ? Pourtant elle n’a jamais cessée depuis 1948. Bien au contraire, avec des pics les pics de criminalité aiguë comme à Gaza en 2008 au doux nom de : « plomb durci », voila la vrai monte de racisme, là est l’origine des peurs.

La paranoïa est la résultante de ses propres actes, du mal que l’on fait ou que l’on croit avoir fait. Dans le cas des peurs des juifs français, cette paranoïa, vient du comportement délictueux d’Israël et pourrait être à l’origine du mal être que certains juifs peuvent ressentir en France. Ce sont les juifs eux-mêmes qui détiennent la solution. A soutenir le sionisme et ses mythes, mythes auxquels le sionisme ne croit pas mais s'en sert pour y adhérer les juifs sans lesquels le sionisme resterait une chimère.

lundi 13 février 2012

Lettre au Parlement Européen


Le droit des prisonniers !

La Vice-présidente du parlement Européen Mme Morantini nous invita à assister à la sous-commission préparant la séance plénière de la commission, sur les manquements au droit des prisonniers palestiniens détenus en Israël, principalement ceux emprisonnés sous le régime dit « administratif ». 
Les résolutions de la commission condamnaient, effectivement, Israël sur de nombreux points, mais une des résolution en faveur d’Israël annihilait toutes les autres. En effet, le Parlement demandait à l’Autorité palestinienne de cesser tout acte de terrorisme. Par cette résolution ; le Parlement Européen entérinait le bien fondé de la politique israélienne, qualifiant la résistance palestinienne de terrorisme  l’UE condamnait un peuple pour sa résistance à l’occupant. Cette question je la soulevais l’ors d’une réunion et que je ne souhaitais pas laisser ce mensonge en l’état. Mais apparemment la position du Parlement Européen convenait à la Présidente du collectif. Comme il n’étant pas question de réaction ni de sa part ni du collectif, je lui annonçais que j’aillais écrire au Parlement en mon nom propre. Cette action précipita ma décision de prendre de la distance avec le collectif.  Lettre ci-dessous :



PARLEMENT UROPEEN                                                                                        
Monsieur le Président
Avenue du Président Robert Schumann
67000 STRASBOURG
Strasbourg 12 octobre 2008

Monsieur le Président,



Il est possible que ma lettre du 9 septembre 2008 où je contestais le qualificatif de « terroriste » que le Parlement européen donne à la résistance palestinienne ait été trop véhémente. Cependant elle ne reflétait pas autre chose que mon indignation devant les tentatives répétées de manipulation des populations françaises et européennes. En tout état de cause la réponse que m’a fait M Jean-Louis C……, Chef de division, est indigne de l’Europe.
 Pour tous ceux qui militent pour la paix au Proche-Orient, une paix où les droits des Palestiniens seraient respectés, les résolutions représentaient un espoir de voir enfin le droit triompher dans ces latitudes.
Cet espoir à été une fois de plus anéanti par une seule résolution, stipulant : « que le terrorisme devait en quelque sorte aussi cesser », reconnaissant de fait le caractère terroriste de la résistance palestinienne.
 Je voudrais vous rappeler que si le nazisme s’est développé en Europe le fut à la faveur d’un manque de courage évident des hommes politiques de cette époque qui n’osèrent s’opposer à Hitler. 
 Vous n’ignorez pas ou vous ne devriez pas ignorer que le concept même de paix développé par les belligérants est antagoniste. Et naturellement, les conférences et entretiens de paix de Camp David, Oslo etc… ou plus récemment Annapolis ne pouvaient qu’échouer.  Les Palestiniens veulent la paix mais aussi que leurs droits soient respectés cet a dire la « Paix par le Droit ». Et qu’ont le veuille ou non cela est tout a fait légitime et respectueux du droit international ainsi que des conventions de Genève. Les Israéliens veulent aussi la Paix mais par l’arrêt des hostilités c'est-à-dire, « la tranquillité pour ses citoyens ». Les droits des palestiniens n’est pas important, est secondaire on verra cela après !
Alors vous comprendrez bien que cette vision des choses ne puisse satisfaire les honnêtes gens, ceux qui croient encore au droit mais surtout à l’Europe patrie des droits de l’homme.
Je vous joints un fascicule, qui même succinct, retrace objectivement et admirablement ce conflit, qui dure depuis trop longtemps.   



Je veux bien croire que les députés ignorants du véritable drame qui se « joue » en Palestine se laissent phagocyter par des députés pro sionistes, comme j’en eu l’occasion d’en voir lors de la sous commission concernant les manquement aux droits des prisonniers par Israël où il fit l’amalgame entre les 11 000 prisonniers palestiniens dont plus de la moitié l’étaient par des arrestations administratives. Concept qui n’existe pas en droit français et que la logique voudrait qu’il soit basé sur des preuves irréfutables et non apocryphes  comme c’est trop souvent le cas.
 Le sionisme imagine par Théodor Herzl en 1896 et sa suite logique : l’Organisation sioniste mondiale crée au congrès de Bâle en 1897 est une organisation qui c’est exprimée et s’exprime au nom des juifs et au nom de la religion hébreu et il n’est pas difficile de deviner qu’ils ne sont que des imposteurs.
 Je peux mourir demain, je sais que je mourrais la paix dans l’âme et je demande à Dieu, s’il existe, qu’il continue à me prêter mon état de conscience actuel. Même si parfois, je considère la plupart des êtres humains comme des vulgaires charognards ou escrocs de la pensée. 
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.
                                                                             …….    ……….
Copie à : Conseil de l’Europe.
PJ. Fascicule « 60 ans de mystifications » édité par la Librairie Résistances


Parfois il m’arrive de me dire non ce n’est pas possible,  ils ne peuvent croire ce qu’ils racontent ? Hé bien si, ils sont sincères ! Ils tuent, maraudent, spolient, emprisonnent illégalement, emmurent des êtres vivants, pensant bien faire !
C’est ahurissant, fabuleux. Je suis sur qu’un Orang-outan à plus d’état de conscience que ces êtres là ! 

GENOCIDE A L’ORDRE DU JOUR :                                                                                 Shahar Ilan Haaretz 12.05.2006 
Comment se fait-il que, au Darfour, pas loin d’ici et pas loin non plus de l’Europe, un génocide soit en train de s’accomplir et personne ne bouge le plus petit doigt ? Que se passe-il ici ? Cette interview a eu lieu à Yad Vashem, un endroit où les mots « plus jamais » sont répétés et répétés encore
Le prof. Yehuda Bauer¹ répond :
« L’OTAN croise les doigts, L’organisation déclare qu’elle va donner aux Africains une assistance technique. Les pauvres africains ne savent pas quoi penser. Les Nation Unies déclarent qu’elles vont envoyer des troupes.
L’action internationale est bloquée par le veto chinois. Les Chinois ont des concessions au sud Soudan. Le pétrole est une ligne de vie pour eux. Leurs intérêts économiques surclassent toutes les considérations humanitaires, si même elles existaient vraiment. Les Russes approvisionnent en armes les Soudanais en échange de l’argent liquide que le Soudan reçoit de la Chine. »…
¹ Yehuda Bauer, (né en 1926 en Tchécoslovaquie il parle couramment : le tchèque, le slovaque et l’allemand, puis l’hébreu, le yiddish, l’anglais.) est un historien et universitaire du Génocide des Juifs en Europe. Il est professeur des "Etudes du Génocide juif" à l’intitut du judaïsme contemporain Avraham Harman à l’Université Hébraïque de Jérusalem.

Un génocide est-il encore possible de nos jours ? D’après le Professeur Yehuda Bauer « oui » mais pas un génocide contre des juifs mais un génocide que les juifs pourraient commettre en Palestine.
Le Génocide est bien à l’ordre du jour. »
Il y a trois ans, le Prof. Yehouda Bauer a provoqué un tollé quand il a déclaré, à un groupe d’éducateurs du Danemark, que le conflit israélo-palestinien pouvait amener à un génocide, si un des deux côtés devenait trop fort.
« Bien sur, il peut y avoir un génocide ici ; avec tous les extrémistes des deux côtés, le conflit peut très bien aller vers des meurtres de masse réciproques. Quand j’ai dit cela publiquement, mon estimé collègue Haïm Gourii a protesté vigoureusement : « Comment peux-tu dire cela ? Israël serait donc capable de meurtre de masse ? » je lui ai répondu : oui nous sommes capables de cela comme n’importe qui d’autres. Je ne connais aucun peuple qui n’en serait pas capable, dans certaines conditions particulières. Je ne dis pas que l’autre côté est meilleur. Peut-être encore pire. Les déclarations du nouveau gouvernement palestinien sont vraiment claires sur cette question.
Le Prof. Yehouda Bauer ajoute que c’est l’équilibre dans ce conflit qui empêche les événements de dégénérer : «Nous ne pouvons pas leur faire ce que nous voudrions leur faire et ils ne peuvent pas nous faire ce qu’ils voudraient nous faire.» Quelques jours plus tard le Prof. Yehouda Bauer, écrivant à son ami, clarifiait sa position : « Il n’y a aucun parallèle entre les deux côtés dans ce conflit israélo-palestinien. En Israël, il y une poignée de dangereux extrémistes, alors que le Hamas, qui menace de génocide et de destruction l’Etat d’Israël, est soutenu par la population palestinienne. Le Prof. Yehouda Bauer ; impute la responsabilité du génocide du « Darfour » à la Chine,  je cité : « L’action internationale est bloquée par le veto chinois. Les Chinois ont des concessions au Sud Soudan. Le pétrole est une ligne de vie pour eux. (7) Leurs intérêts économiques surclassent toutes  considérations humanitaires…

Bien que je ne sois pas d’accord avec toutes les conclusions qu’il fait sur d’autres points, je dois reconnaître que je ne m’attendais pas a ce qu’un juif reconnaisse : « que des juifs sont aussi capable de faire le mal ».  C’est un éclairage nouveau, habituée sans doute aux sornettes de la télévision française en général et France télévision en particulier.
Pour comprendre l’intérêt que je porte à cet article, il est utile de savoir que la Chine et la Russie opposent leur « veto » à toute sanction contre l’Iran. (Concernant son programme nucléaire) Ceci explique sans doute cela.  Ce monsieur dénonce, avec raison, un massacre d’êtres humain, cependant se soucie-t-il du massacre qui se passe chez lui ? Il n’est pas un citoyen lambda, il passe sont temps à réfléchir sur les conséquences qui menèrent à un génocide et ne vois pas que sous ses yeux, son pays en en train d’en commettre un autre ?  Il se questionne sur l’immobilisme de l’OTAN or il me semble que le premier concerné est l’ONU et le conseil de Sécurité, pourquoi l’OTAN ? Ce je pense c’est que M Bauer à déjà intégré inconsciemment que la police occidentale doit être justement l’OTAN… Que l’allié d’Israël un jour sera l’OTAN et non l’ONU. Je pense que si les bâtiments de l’ONU on été bombardés à Gaza, cette réflexion, éclaire d’un autre jour les motivations d’une telle action. Est-ce un hasard si les caricatures sur l’Islam sont parties du Danemark ?  M Bauer craint q’un des cotés devienne trop fort ! Mais qu’Israël soit la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient ne le dérange pas ? Je ne sais pas mais il me semble qu’il faut  être optimiste au-delà du raisonnable pour trouver l’équilibre dont il parle. J’ai peur que les récents événements de Gaza contredisent cet historient du  génocide des juifs en Europe. Désormais il pourra se consacrer au génocide que ses coreligionnaires commettent en Palestine. Tous les Palestiniens terroristes pour avoir voté démocratiquement pour une organisation qui menace Israël de Génocide et de destruction la seule puissance militaire de la région ! On croit rêver.   

Comment croire à la sincérité du sionisme quand à Yad Vashem, les mots « plus jamais » sont répétés et répétés encore et  les tenant de ce lieu de mémoire, tuent, spolient… encore et encore !!  


En Cisjordanie Malgré les avertissement y compris des USA  le nombre de colonies explose, Israël provoque l’Iran, la Syrie, le Liban, Kouchner en remet une « couche » la communauté internationale reçoit les criminels israéliens s’embrassent dans le cou, sur le lob de l’oreille, sur le c.. et … ! Israël agit dans un but non avoué d’enflammer la région et par « dégât collatéral » bombarder le site nucléaire iranien localisé par le Pentagone. Tous les « quadrumanes » de la planète applaudissent !   Quand Ahmadinejadh, coutumier de provocations à l’encontre principalement d’Israël. Le lendemain toutes les télévisions de France et de Navarre fustigent le criminel. Mais quant l’armée israélienne assassine des civils les télévisions de France et Navarre observent l’omerta digne des plus grands maffieux  et s’il en parlent c’est qu’ils ne peuvent l’éviter. Les nouvelles largement diffusées sur le Web  ou par les télévision des pays limitrophes.

L’être humain est naturellement porté à s’interroger sur la cause de chaque événement. La loi de causalité est inhérente à la constitution de l’être humain. A je pense donc je suis, je préfère : « je comprends donc j’agis » et j’agis parce que je comprends, devrait être la résultante de l’intelligence de l’homme.
En Palestine la causalité de la résultante n’est pas issue d’une compréhension du message Divin celui de la « Terre promise » mais des souhaits humains utilisant la résultante de la causalité non comprise.
(En clair, les juifs de bonne foi, se sont engagés sans comprendre  que le mythe de la terre promise était un faux)
Nous sommes conscients que toute communauté renferme en son sein des éléments nocifs et des éléments salutaires. En ce sens les Chrétiens ne sont pas plus respectables que ne peuvent l’être les Juifs ou les Musulmans. Cependant il me semble que tel le terrorisme islamiste concentre le fondamentalisme religieux de la communauté musulmane le sionisme concentre tout le nocif de la communauté Hébreu tout comme l’inquisition contrait le nocif du christianisme. 
L’incompréhensible réside dans la répétition des mêmes arguments sans cesse recommencés. Aujourd’hui la colonisation est une question survie par l’accroissement de la population. Hier Sharon voulait justifier la colonisation par le besoin en logements du à l’accroissement naturel de la population, ils appelaient cela « les colonies de peuplement ». Comme si le territoire voué à la Palestine était la seule solution possible !  Lorsque le gouvernement israélien demande aux juifs d’immigrer en Israël il ne le fait pas par un éventuel danger subi par ces populations mais pour justifier, à leurs yeux, l’occupation de la Palestine.  Aucun pays avec des dirigeants normalement constitués n’avancerait des arguments aussi enfantins pour justifier ce qui est ni plus ni moins qu’une rapine en contradiction au Droit international.  

Le sionisme personnifie le mal et dont nous n’avons aperçu qu’un échantillon de leur pouvoir de nuisance, de leur toxicité.  Des gens ô bien intentionnées croyant sans doute faire preuve de retenue affirment : « oui mais il faut aussi que les palestiniens y mettent du leur et fassent des concessions ! » Mais quelles concessions peuvent-ils encore faire ?
L’autre grande formation politique le Fatah accepté de bonne grâce par Israël, parce qu’elle se soumet. Il n’y a pas d’avenir dans la soumission, la preuve est faite par l’absence même de paix juste, par le refus occidental d’appliquer le Droit international.  Que y compris du temps de Yasser Arafat, où l’occident accepta qu’il fût prisonnier d’une puissance occupante le maintenant  a résidence dans son quartier  général, la « Moukata » à Ramallah. Pourtant Yasser Arafat était le Président de l’autorité Palestinienne. (Quel pays au monde oserait enfermer le président d’un autre Etat ?) Israël l’a fait, l’occident s’est tu.

Souvent dans la lutte pour les droits du Peuple Palestinien on est qualifié d’antisémites par le racisme rampant. C’est la rançon et nous devons l’assumer  ce serait trop facile pour ces criminels d’abandonner cette lutte pour la sauvegarde d’un Peuple sur de tels raisonnements, qui finalement ne s’expriment qu’a court d’arguments.


 « Il y a en Palestine un double déni : un déni de droit et un déni de justice et on refuse le droit aux palestiniens parce qu’ils se  révoltent contre l’injustice dont ils son victimes ».


Appel de détresse d’Eva Partlett le  04-01-2009 depuis Gaza :
« Ils n’ont plus de limites maintenant » - dans le nouage de poussière et de fumée provoqué par le dernier bombardement d’un F-16, une famille déménage. Le responsable du Croissant-Rouge palestinien (PCRS) de Jabaliva reçoit appel après appel des résidents terrifiés qui fuient leurs maisons. C’est une nouvelle année, une nouvelle Nakba et une ancienne situation Israël bombarde une fois de plus la bande de Gaza et le monde regarde les bras croisés, assis sur une barrière très différente de la clôture électrifiée de la frontière qui met Gaza en cage ou le mur de séparation qui divise et ghettoïse la Cisjordanie.  Le monde est assis sur la barrière, justifiant le massacre perpétré par Israël contre une population civile entrain de mourir du siège qui leur est imposé.
Comme si cela ne suffisait pas un tract lâché au-dessus de la bande de Gaza dit : « Population de Gaza / Le Hamas va vous mener à la destruction / Les rues de la Bande de gaza, décembre 2008.

Le sionisme à construit sa politique comme un « lego » (tout est calculé à l’avance, tout est programmé) quelque fusse l’acte délictueux s’emboîte dans un ensemble. Y compris les plus anodins pour lesquels une riposte ne se justifie pas, cependant la répétition des ces actes finissent par marteler le psychisme de ses victimes qui ripostent de manière inconsidéré, le monde ne comprend pas et trouve la « riposte » israélienne juste alors qu’elle-même fait suite a une multitudes de provocations de la part d’Israël. Ces provocations ont servi ici de cheminement à l’objectif final. Justifier la brutalité par le mot « représailles ».
Tout autre procédé aurait condamné Israël  qui ne pourrait justifier sa politique raciste, colonialiste, hégémonique, dictatoriale et par conséquent à plus ou moins long terme condamnable par la communauté internationale, qui finirait par ne plus pouvoir défense d’un tel État.   La diabolisation avant réalisation de l’acte délictueux nécessite une connivence internationale aussi bien d’un point de vue des media que politique. L’organisation sioniste mondiale  remplit là, parfaitement sont rôle sur ce point mais aussi celui de coordination des organisations créées ad hoc.
La politique criminelle israélienne si elle est parcimonieuse elle n’est pas moins incessante : Le peuple Palestinien est traqué, harcelé, emprisonné, son habitat détruit, spolié, emmuré, assassiné tous les jours que Dieu fait. Aucun crime commis en Palestine par un juif depuis 1948 n’a besoin de justification qu’il soit colon ou militaire. Alors qu’un Palestiniens risque l’emprisonnement du seul fait d’être passé devant le domicile d’un rabbin.
- Les Juifs ont  beaucoup souffert du nazisme.
- Tout à fait d’accord, ils en gardent et garderont  les séquelles longtemps peut-être même des générations.  Tout être humain méritant de l’être sait cela. Néanmoins ; il me semble  que la justice dont ce peuple à tant manqué et que les juifs sont en droit de réclamer ne peu pas se trouver dans la vengeance, cela est inconcevable il l’est d’autant plus quelle s’exerce à l’encontre d’un peuple innocent des crimes dont les juifs ont été victimes.  L’allégorie mythique qui voudrait que le peuple hébreu ne puisse vivre que dans un espace uni ethnique, est un mensonge sioniste voulant justifier la reconquête d’un territoire d’un autre temps.