dimanche 15 avril 2012

Les dirigeants israéliens sont des voyous


Les dirigeants israéliens sont des voyous, les médias français complices

En traduisant des articles de « El Pais », on peut remarquer la volonté de respecter la déontologie du journalisme, en tout état de cause, bien plus que ne le font les grands médias, par exemple, en France. Ce journal Espagnol expose les tenants et les aboutissants, permettant au lecteur de se faire une opinion ou  donne la "parole" à une partie puis il la donne à l’autre, laisse exprimer les arguments des acteurs concernés sans interférer dans l'opinion que lecteur peut s'en faire. Les informations ainsi distillées représentent le point de vue des deux camps. La difficulté consiste dans la véracité du récit exposé et de sa conformité avec la réalité. Cependant c'est, justement là, le travail du journalisme, que de vérifier les sources ou les exposés qu'il est amené diffuser.
   
En France, sans généraliser, mais il faut reconnaitre cependant que la plupart des journalistes, exposent, principalement, les faits ou les arguments qui représentent le mieux, l'idée que lui-même s'en fait. Ces journalistes là n'informent pas les citoyens, mais diffusent ce que le citoyen doit, d'après-eux, savoir. Ce n'est plus de l'information c'est de la manipulation des mentalités. Le conflit du Proche-Orient, par la manière dont les médias français son phagocytés, est l'exemple parfait.
L'ors de débats télévisées par exemple, c’est surtout l'intervenant qui représente le mieux la conception du journaliste, dirigeants les débats qui peut le mieux s’exprimer, quand, par des intervenants "alibis" c'est la conception du journaliste elle-même qui est développée. Il n'y a pas un seul débat concernant le conflit israélo-palestinien qui ne soit pas tronqué et où des arguments apocryphes sont développés. Et a chaque fois favorables à Israël, les intervenants faisant référence à l'histoire réelle, loin des mythes et des manipulation ont énormément de mal à se faire entendre, parfois même ceux favorables au sionisme, juifs ou non, à court d'arguments, ricanent ou empêchent leurs contradicteurs de s'exprimer. C'est une tactique éprouvée qui a pour but de déstabiliser le contradicteur, de lui faire perdre le "fil" de son argumentaire ou la cohérence de ses propos.
Bien sur il n’est pas nécessaire de préciser que ce n’est pas à 100% la règle, mais en majorité OUI.  Qu’il y a encore en France des medias dignes de ce nom, nous sommes d'accord, qu'ils sont rares, nous sommes d'accord aussi. Mais au-delà  de l’arrogance témoigné aussi bien par des invités que de certains présentateurs, dépasse l’incompréhensible, l’inconcevable : coupant la parole, déstabilisent tous ceux qui émettaient des point de vue qui ne correspondaient pas  à la vision qu’ils se font du sujet débattu. Je dois dire que depuis 3 ou 4 ans cela a un peu changé, mais on est loin des vrais débats démocratiques, ils sont devenus plus sournois, c'est tout.

Le journal espagnol "El Pais" fait ce que aucun journal français n'a osé faire : dire la vérité y compris lorsque des soldats israéliens eux-mêmes dénoncent leurs propres actes. 

Des soldats israéliens dénoncent les abus commis à Gaza :    Traduction de El Pais le 20/03/09 : « Zéro tolérance, nous venons pour les liquider » écriront les militaires à leur famille dans leur correspondance.
 « En entrant dans une maison, nous abattions la porte et tirions à vue. A cela je l’appelle assassinat. A chaque étage nous tirons sur les personnes qui nous identifions comme telles. Je me suis demandé : comment cela peut être raisonnable ? » Expliquait un militaire. C’est un des témoignages  publiés par le journal Haaretz sur les expériences de quelques soldats israéliens sur la dernière guerre de Gaza que l’armée et le gouvernement d’Ehud Olmert préférèrent appeler "opération", que avocats et juges qui planifient les charges de la Cour Pénale Internationale qualifieront de crimes de guerre.   Danny Zamir, directeur de l’Académie Militaire Isaac Rabin, dont les élèves débattirent la semaine dernière  sur ces expériences dans la guerre, assuraient hier que les soldats parlaient de « feu injustifié contre des civils palestiniens » ? Dès 1400 victimes, presque un millier furent des civils désarmés et 239 policiers furent assassinés à l’intérieur des casernes le premier jour de l’agression. 235 miliciens périrent dans les combats.

Un autre militaire affirmait qu’un commandant ordonnait de tirer sur une vieille femme qui marchait sur la route à 100 mètres de distance. Un troisième déclarait que après avoir assailli un maison : « Le chef du peloton laissait partir la famille et leur dit d’aller vers la droite. Une mère et ses deux fils n’entendirent l’ordre et tournèrent à gauche. Le franc-tireur qui vit approcher des personnes dans une zone où personne ne devait s’y trouver, leur tira dessus ».  Ce sous-officier les vit précisa que ses hommes sentaient : que la vie des Palestiniens en moins importante que les vies de nos soldats. C’est ainsi que l’on peut le justifier.

Les soldats israéliens l’on laissé écrit. « Tolérance zéro, nous venons pour les liquider » « Mort aux arabes ». Ce sont seulement deux des graffitis que les militaires gravèrent sur les murs des édifices qu’ils prenaient comme base de repli. Les témoignages prolifèrent sur les destructions d’ordinateurs, meubles, télévisions, appareils électroménagers… Déféquaient à l’intérieur de machines à laver le linge ou laissaient des excréments  dans le réfrigérateur.

Les règles données aux soldats pour le combat ont été des plus permissives. Tout était valable pour éviter des pertes à l’armée qui enrôle chaque fois plus des jeunes d’extrême droite. Les consignes des rabbins influençaient aussi  et  sollicitaient "de n’avoir aucune piété".  L’armée promet d’enquêter sur ce qui s’est passé.

Madame la vice-présidente, ma grand-mère n’est pas morte pour cautionner les assassinats de grand-mères palestiniennes à, Gaza… Les palestiniens sont traités comme des ordures… La solution n’est pas la conquête, ce n’est pas le véritable objectif des israéliens. Ses gouvernants ne sont pas des criminels de guerre. Sont des idiots.  Déclara à la Chambre des Communes britannique, pendant la guerre de Gaza, le député Gerald Kaufmann, en tant que juif orthodoxe et sioniste dont ses familiers furent massacrés pendant l’Holocauste, et ami de nombreux premiers ministres d’Israël en commençant par Ben Gourion.

Selon l’investigation de l’organisation pour les droits humains Human Right Watch (HRW). Les forces de sécurité du mouvement islamiste Hamas, considéré comme terroriste par Israël, l’Europe et les Etats-Unis, ont assassiné plus de 32 personnes durant l’incursion militaire israélienne de Gaza au mois de janvier dernier. Le Hamas aurait exploité l’offensive militaire de l’armée israélienne pour arrêter, torturer y compris assassiner des rivaux politiques et des indicateurs à la solde d’Israël. Telles sont les conclusions de HRW.

Cette agression militaire à pu engendrer au sein de la résistance palestinienne des règlements de compte, c'est possible. Mais, il n'y a-t-il pas eu des règlements de compte entre résistants français ? Comment  juger  ceux qui donnent des indications à l'ennemi en temps de guerre ?

Le gouvernement israélien voulait justifier l'opération "Plomb durci" par les dix victimes, dont 4 tués, qu'on fait les dix, cent ou dix mille roquettes (peu importe) lancées depuis Gaza sur Sderot, par les différentes factions palestiniennes et par forcement par le Hamas. Cette agression, qualifié de crime de guerre voire contre l'humanité par le Rapport Goldstone a fait plus de 6 000 victimes dont 1350 tués, la plupart civils, femmes, vieillards et parmi eux 450 enfants sans oublier le bombardement d'écoles, hôpitaux, bâtiments de l'ONU [...]
Cette agression n'avait pas pour but de "venger" les dix victimes israéliennes, mais de punir le Hamas pour son non conformisme avec la politique despotique israélienne. (Il ne faut pas perdre-de-vue que le sionisme est à l'origines, de plus de juifs assassinés que ne peuvent l'être les palestiniens)

Le Hamas est une organisation islamique fondamentaliste ayant fait scission avec les « Frères musulmans égyptiens », ils veulent instaurer la « Charia », la loi islamique. Personnellement je considère que du point de vue sociétal est une régression. D’un autre coté il faut reconnaître que depuis la mort de Yasser Arafat il n’y à pas d’organisation palestinienne qui défende mieux le peuple Palestinien que le Hamas, bien sur Israël et aussi l’Occident voudraient que la résistance soit considéré comme du terrorisme. Cependant quelque soit l’opinion des israéliens ou des occidentaux la résistance à l’occupation est non seulement un droit mais un devoir.  Après la mort de Yasser Arafat, l’autorité palestinienne a été accusée à tord ou à raison de détournement de fonds, mais surtout elle défendait mal les intérêts du peuple Palestinien, remarque que pour être tout à fait honnête, je ne crois pas dans l’état actuel des choses, qu’il y ait une organisation quelle qu’elle soit capable d’apporter à la Palestine tout ce dont elle a ou devrait avoir droit.  Il faudrait pour cela une force militaire équivalente à celle d’Israël, pour espérer les ramener à la raison. Le sionisme ne se sert du mythe de la « Terre promise » que pour fédérer la diaspora juive  travers le monde. En effet on ne peut pas croire en Dieu et faire ce qu’Israël fait en palestine.  Israël serre chaque jour d’avantage le « nœud gordien » qui enferme les palestiniens. La vraie question serait de se demander si le peuple Palestinien avait un autre choix que celui de choisir le Hamas pour les représenter. Voila la seule question que nos démocrates d’opérette aurions du nous poser avant de tenter de les isoler. Pensant que l’agression contre Gaza détournerait les Palestiniens de cette formation, en fait c’est le contraire qui c’est produit et c’est bien, la morale est sauve à défaut des vies. Il faut réellement que nous soyons des criminels en notre fort intérieur pour le permettre.

Suite aux élections législatives, demandées par Israël et l’Occident. Ces pays démocratiques refusent le verdict des urnes, parce que la volonté du peuple ne correspond pas l’idée qu’ils s’en faisaient.  En toute honnêteté il est nécessaire de reconnaître que  cette organisation islamiste aide les familles palestiniennes dans la misère où les plonge : le très démocratique gouvernement israélien bombardant des civils et détruisant leur habitat. Hamas apporte le minimum nécessaire pour que ces familles puissent dormir sous un toit fusse-t-il de toile et se nourrir, si non à leur faim, pour survivre. Je suis en colère, c’est vrai nous sommes des C... pour élire de tels criminels. 
J'ai entendu, lors de l'émission "Des paroles et des actes" M Namias journaliste intervenant, fustiger Mme Natalie Arthaud de Lutte Ouvrière pour avoir qualifié Gaza de : "Camp de concentration" et voulait lui faire avouer, le caractère mal-a-propos de cette déclaration en cherchant à faire l'amalgame avec les camps de concentrations nazis. Pourtant il suffit de consulter un dictionnaire pour s'apercevoir que le mot : camps de concentration, en bien employé pour désigner Gaza.
Ce journaliste est un voyous et soit il cherchait à manipuler l'opinion, soit qu'il méconnait totalement la réalité de Gaza. Ce qui pour un journaliste est une injure faite à la profession. Quand à M Pujadas, un minus qui a pris de l'envergure.
Gaza, où le blocus imposé par Israël le désigne, selon la convention de Genève, comme Etat occupant. Israël contrôle tout ce qui sort et ce qui entre (êtres humains compris). La quantité de marchandises est inferieure au minimum vital de survie, (mais j'ai l'impression, que les palestiniens de Gaza, arrivent tan bien que mal à tirer leur épingle du jeu). Les enfant n'ont pas le nécessaire à leur croissance et les plus faibles d'entre eux auront des séquelles leur vie durent.  
  
J’aimerais, aussi,  que l’on me dise ce que la Résistance française faisait des traîtres et collaborateurs pendant la Deuxième guerre mondiale ? Et là est le drame qui se joue en Palestine et dont naturellement Israël profite sans, si j’ose dire, coup férir.   Pour terminer ce chapitre je te dirais : Hamas à été élu démocratiquement. Nous les démocrates d’opérette avons refusé le verdict des urnes parce qu’il ne nous convenait pas, ni à Israël, ni aux dirigeants cupides que nous avons élus. Enfin qui sommes-nous pour dire au Peuple palestinien dans quelle société ils veulent vivre ?  Nous sérions bien inspirés d’utiliser  notre prétention chez nous, pour remplacer l’absolutisme des profits qui ruine nos vies. 

jeudi 12 avril 2012

L’Agression de l’Irak


La coalition qui a agresse l'Irak  n'avait obtenu l’accord du Conseil de sécurité de l’ONU. Par conséquent cette agression, qualifié de guerre par les agresseurs est illégale. Qui sommes-nous pour nous autoriser à balayer ainsi le Droit international dont nous nous sommes nous-mêmes librement dotés ? C’est le principe du concept « axe du mal » inventé par  David Froom, (conseiller juif de l'administration Bush ) qui permit d’attaquer l’Irak et cette dernière manipulation à permis d’attaquer Gaza déclarée « entité hostile ». Même si Israël à utilisé l'argument du trafic d'armes qui   passaient par les tunnels souterrains. En effet, des armes de point ont pu faire l'objet du trafic, mais croyez-moi, les avions F16, les Hélicoptères Apaches, les engins blindés de toutes sortes de toutes catégories, je vous l'assure  ne sont pas passés par les tunnels. Parole de Scout...  

Nous savons tous et nous avons aidé Saddam Hussein a massacrer la population Kurde  avec les armes chimiques que nous occidentaux lui avons vendu.

Néanmoins, rappelons-nous, les raisons officielles employées pour tenter de légitimer cette agression, étaient l’affirmation mensongère de l’administration Bush mettant en avant les armes de destruction massive que possédait l’Irak et que pourtant Scott Ritter ancien GI et inspecteur des Nations Unies pour le désarmement de l’Irak de 1991 à 1998 affirmait : « qu’en Irak il n’y avait pas d’armes de destruction massive ». Que tout l’outil de production avait été détruit  et que même si Saddam avait réussi à en cacher une partie, fusse-t-elle importante, elles étaient devenues inertes. En effet, les armes chimiques que détenait l’Irak devenaient inertes après cinq ans. De 1991 à 1998 il s’est passé 7 ans. Scott Ritter et Williams River Pitt analysent les raisons d’une guerre annoncée contre l’Irak par l’administration Bush et soulignent l’absence totale de liens entre Al Qaida et Saddam Hussein (par ailleurs cible d’Oussama Ben Laden, comme de Georges Bush) Scott Ritter et Williams River Pitt démontrent pourquoi un changement de régime, appelé de leurs vœux par Bush, Blair et Israël, est absurde et ne conduirait pas nécessairement à la démocratie dans un pays divisé depuis des siècles.

Les conseillers sionistes de l’administration Bush considèrent Israël comme le 51e Etat US.  Ils font partie des « Faucons » ces hommes politiques nommés ou élus favorables au règlement des conflits par la manière forte. Pour ces faucons, gardiens des intérêts israéliens, le changement de régime en Irak avait le double avantage : de se débarrasser d’un ennemi qui apportait une aide économique aux familles de kamikazes palestiniens tout en avertissant les pays Arabes du risque que représentait  d'apporter de l'aide à la résistance palestinienne. 

Désormais Israël ne pourra se maintenir au Proche-Orient qu’en employant la manière forte, dans un affrontement permanent, que nous savons tous n’apportera, ne peut pas apporter la paix. Israël en soumettant, en terrorisant les population hostiles à sa politique, ne fait qu’apporter la preuve de son impuissance. Cependant cette vision des choses est aussi un suicide annoncé. La brutalité avec laquelle Israël soumet les Palestiniens est un signe évident de faiblesse. Du sempiternel leitmotiv de l’appartenance d’Israël au judaïsme est un aveu flagrant de cette faiblesse.  
Il me semble que si les sionistes avaient respecté  le peuple qui les accueillait, ils auraient pu, j’en suis sur, former un Etat libre démocratique où les trois religions monothéistes auraient pu coexister en bonne intelligence, et à l’abri des hommes cupides nés pour thésauriser et incapables de résister à leur ego surdimensionné. 
Le dogme sioniste n’aurait pas été respecté, néanmoins les juifs rescapés des camps de la mort auraient, selon leurs vœux, vécu en paix sur leur « terre promise ». Même si le premier but du sionisme, n’était pas celui d’y abriter les juifs persécutés, mais de faire la reconquête de cette Terre et en faire une terre exclusivement juive, ce qu’elle n’a jamais été.

Les terroristes islamistes tuent des civils  et c’est pour cela que l’on les qualifie de terroristes. Comment devons-nous qualifier les occidentaux qui tuent aussi des civils ! Des bienfaiteurs de l’humanité ?

Mais comment devons-nous qualifier les occidentaux qui fomentent des guerres pour des intérêts économiques, pour des raisons, aussi, électoralistes comme se fut le cas à Gaza. Tuant de civils innocents pour faire démonstration de leur force ? Comme si le degré de civilisation résidait dans la quantité et la qualité de l’armement que l’on possède ! Je le redis et le répète. Israël ne pourrait pas se comporter comme il le fait s’il n’était soutenu par l’organisation sioniste mondiale et les dirigeants cupides, qui se laissent acheter.  La tentative de manipulation voulant justifier le crime de guerre à Gaza ne peut ou ne devrait tromper personne de sensé. La coalition occidentale fit la preuve éclatante de force et de sa stupidité. En Irak l’Amérique préserva le Ministère du pétrole et laissa piller le Musée national où 6 000 ans de civilisation humaine nous attendent !

Ce jour 18 mai 2009, les informations rapportaient l’entretien entre Barak Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu où il ressortait, dans un premier temps, que Netanyahu ne voulait pas d’Etat palestinien, Obama oui. Dans un deuxième temps la position israélienne se transforma  en exigence impérative de pourparlers visant à faire accepter à l’autorité palestinienne la vocation Juive de l’Etat d’Israël, comme si les Palestiniens avaient le pouvoir d’imposer quoi que ce soit à qui que se soit. Non, cette énième tergiversation -qui ne trompe personne de sensé- vise à faire reculer le moment où Israël sera mis face de ses responsabilités et se donner le temps en attendant de continuer à coloniser, emprisonner, démolir, emmurer […]

Le monde libre ne peut pas abandonner les juifs.
Bien sur que non, personne ne les abandonne. La Preuve si besoin est que les juifs font partie intégrante du processus démocratique des pays qui les abrite, sans restriction aucune et cela malgré les décisions en faveur du sionisme qu’ils y prennent et le soutien inconditionnel d’une partie de la communauté juive à Israël. Mais plus largement je pense que c’est aux juifs eux-mêmes, tel que le fait Pierre Stambul, d’asseoir clairement leur appartenance au Droit international, à la justice.  C'est sans doute ce soutient inconditionnel de la plupart des juifs qui initie l'antisémitisme que les juifs ressentent. On appelle cela : paranoïa, qui se traduit par une auto-culpabilisation en rapport avec nos propres actes.    

D’ailleurs d’un point de vue humain c’est bien la société qui se mobilise contre ces injustices et l’attitude de nos gouvernants face à ce qu’il convient d’appeler un massacre est inconvenante  pour ne pas dire grossière. L’Europe, plus exactement les gouvernements européens ont soutenu Israël dans son crime de guerre à Gaza en pensant soutenir et cela  contre toute logique humaine un peuple en danger ! C’est  exactement l’argument qu’ils se donnent à eux-mêmes, c’est dire l’absence d’état de conscience de ces gouvernants-là. C’est très grave.

En ce qui concerne les camps de concentration nous Sommes tous d’accord pour dire que : concevoir une telle entreprise, le projet des camps, les construire, prendre tant de peine pour les aménager, les gérer, les entretenir, et pour y amener depuis les villes, les villages le carburant humain…  Comment pouvait-on  songer à appeler cela une erreur ?    Bien sur en novembre 1943, les autorités allemandes avaient fusillé à la mitraillette trente-six mille juifs de Lublin. On les avait fait descendre dans des gigantesques fosses et massacrés au son amplifié d’une musique de danse. Pourtant l’entrée du camp omet de préciser ce qui le caractérise. En quelque sorte : une manipulation caractérisée, un oubli !
Nous pouvons parler de la Shoah, je suis le premier à dire quelle est la référence en matière de Génocides. Que les êtres humains dignes de ce nom ne doivent plus le permettre.  Nous pouvons aussi parler de la Nakba et du conflit israélo/Palestinien, mais, il me semble que faire l’amalgame des deux, défendre la politique sioniste par l'utilisation du génocide des juifs par les nazis,  relève de la manipulation la plus extrême. 
Un crime ne peut justifier un autre crime.  Dans ces conditions pourquoi nos élus le font ? Pourquoi pensent-ils être dans le droit, justifiant un crime par un autre crime ?

Les craintes qu’a pu faire  naître la Shoah et les peurs incontrôlées de l'antisémitisme sont compréhensibles. Le sionisme joue  et abuse de ces peurs. Quel meilleur exemple : Dans les commémorations, les anniversaires rendant hommage aux victimes juives du nazisme sont présents des officiels israéliens coupables de crimes de guerre, de terrorisme, ou pouvant être qualifiés comme tel. Cette fusion de l’histoire de la Deuxième guerre mondiale et le conflit israélo/palestinien permet de combiner le Génocide juif et le Nettoyage ethnique de la Palestine et d’obtenir l’adhésion du judaïsme mondial à la cause sioniste.  Le sionisme sait que tant que les juifs du monde auront la crainte d’un retour possible des crimes commis à leur encontre, le sionisme pourra continuer à légitimer les siens.


Cette attitude est, il me semble, suicidaire du fait même qu’on ne peux pas croire que crimes puisent se justifier mutuellement. Cela, même qu’il faille reconnaître, la Shoah comme étant la référence en matière de crimes contre l’humanité.  Il y a eu aussi la traite des Noirs, l’extermination des peuples originels d’Amérique (Nord et Sud), les Aborigènes d’Australie … Tous ces crimes dont l’Occident s’est rendu coupable et que je considère aussi comme l’horreur absolue. L’Occident ose s’ériger aujourd’hui en redresseur de tords et oublie qu’il est le plus grand criminel de la terre.
 
Celui par qui les antagonismes se déclenchent.
  
Y compris dans la société israélienne des intellectuels, des historiens, des cinéastes ne sont plus d’accord avec le sionisme. Le sionisme est plus encré, plus fanatique en dehors d’Israël (USA/France) qu’il ne peut l’être dans ses frontières, même qu’il faille reconnaître quelles sont à géométrie variable et encore minoritaire : Ce qui est le plus frappant chez Avi Mograbi (cinéaste israélien) dans : « Pour un seul de mes yeux »  c’est quand il perd son calme face à la brutalité des soldats qui refusent de laisser passer les enfants. Un peu comme quand Jacques Chirac admonesta le service d’ordre israélien afin que ce dernier laisse les Palestiniens l’approcher. Cyril Neyrat dit de lui : « c’est justement parce que Mogravi ne reste pas à sa place que la séquence est forte et nécessaire. Toute son œuvre est une machine de guerre contre la tyrannie du « point de vue » de la « pensée unique » sans se laisser avaler par l’imperméabilité inculte.
Sans doute ; Mogravi a-t-il retenu  de ses études de philosophie et artistiques que le sujet unique de la représentation perspective n’était pas la seule forme subjective possible.  

" Moi, juif anti-sioniste..."


Le sionisme devrait passer du mode de penser où  les événements  sont mythifiés à un mode de pensée fondé sur l’expérience et la raison. 

Interview de Pierre Stambul : " Moi, juif anti-sioniste..." dans le journal "Le Matin -
Texte de Michèle Sibony : " Le CRIF : Un sale boulot pour les juifs français"

Tandis qu’à Gaza un fragile cessez-le-feu se maintient depuis le 18 janvier 2009,  les négociations se poursuivent pour la mise en place d’une trêve durable entre le Hamas et Israël, de nombreuses voix s’élèvent et demandent des comptes à Israël. Celle de Pierre Stambul, membre du bureau national de l’Union Juive Française pour la Paix, en est l’une d’elles.

Du côté du CRIF et des institutions communautaires juives, nous sommes plus que jamais des traîtres « ayant la haine de soi ». Notre existence les irrite.
Ce qui vient de se passer contre les palestiniens confirme notre raison d’être et nos analyses : le sionisme est un obstacle à la paix. La politique de destruction consciente et obstinée menée par tous les gouvernements israéliens contre la Palestine est un crime. Elle est aussi suicidaire à terme pour les Israéliens.
LM : Le crime à Gaza a été rendu possible grâce au soutien renforcé de l’Union Européenne notamment de la France. Comment analysez-vous ce « permis de tuer » qui a été accordé à Israël ?
Tzipi Livni est allée chercher chez Moubarak mais surtout chez Sarkozy le permis de tuer dont elle avait besoin et elle l’a eu sans problème. C’est au forceps que Sarkozy et Kouchner ont obtenu le « rehaussement » des relations entre l’Europe et Israël contre l’avis du Parlement européen. La responsabilité occidentale est totale. C’est l’Europe qui a financé le port ou l’aéroport de Gaza et l’Europe s’est tue quand l’armée israélienne les a pulvérisés. L’Europe a participé au blocus de Gaza, déclaré « entité hostile » par l’occupant.
LM : l’UJFP fait partie de ces centaines de mouvements et ONG qui ont déposé une plainte contre Israël auprès du TPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Pensez-vous que cette démarche a des chances d’aboutir ?
Je ne suis pas juriste et je suis donc incapable de savoir quelles suites auront ces actions juridiques.
Au-delà d’un recours à une justice internationale, il y a la création d’un « tribunal Russel » à l’image de celui qui avait contribué à retourner l’opinion publique mondiale contre les crimes de l’impérialisme américain au Viêt-Nam.
LM : Comment expliquez-vous le malaise d’une partie de la gauche française et son aveuglement à l’égard d’Israël, ses hésitations à prendre position dans le sens du droit international, de la justice et de la morale humaine ?
L’histoire bégaie. En 1956, une bonne partie de la gauche française votait les pleins pouvoirs aux militaires en pleine guerre d’Algérie et couvrait la gégène sous la surveillance tranquille des « socialistes » Lejeune ou Lacoste. Et c’est un gouvernement « de gauche » (Guy Mollet) qui attaquait Nasser aux côtés de l’armée israélienne. Une partie de cette gauche a toujours été colonialiste et manifeste vis-à-vis des Arabes un racisme certain teinté de condescendance paternaliste.
L’attaque contre Gaza a été rendue possible en Israël par une propagande efficace visant à faire passer le Hamas (après le Hezbollah 3 ans avant) comme des sauvages terroristes qu’on a le droit de tuer. Cette propagande a parfaitement fonctionné aussi en France. On a l’impression que cette gauche n’accepte que des Arabes européanisés, mais qu’elle n’a toujours pas fait son deuil de ses années d’errements colonialistes.

Les messages du CRIF pour l’année 2009, l’année Gaza :
1 – la France doit être placée sous le signe de l’antisémitisme qui monte.
Monsieur Prasquier parle de haine dans ces manifestations. Non, il n’y avait pas de haine, mais une immense colère contre la violence sans limite, « sauvage » selon le terme recommandé par Tsipi Livni pour l’action de ses soldats. Oui, c’est la colère, et aussi une immense douleur devant le sort des habitants de Gaza livrés aux criminels de guerre par nos dirigeants politiques et que nous étions, nous la société civile, des millions dans le monde à défendre, exigeant que les crimes soient punis.
Car en réalité le CRIF et Monsieur Prasquier ont un problème : leur minable et pathétique tactique d’allumage du contre-feu « antisémitisme » pour faire oublier Gaza.
2 - La France ne doit pas aller à Genève : Prasquier a utilisé, lui, l’expression israélienne consacrée pour désigner le quatrième Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des nations unies qui se tiendra à Genève en Avril. Il l’a appelé comme le gouvernement israélien et ses soutiens : « Durban 2 », afin de clairement l’aligner sur le premier qui s’était tenu à Durban en août 2001 au moment de la seconde Intifada.
Ainsi, il faut donc se débarrasser de cette conférence : une véritable conquête pour les peuples, une organisation de l’ONU qui repère sur tous les continents les violations des droits humains et le racisme, qui fait des recommandations à chaque Etat, et qui mesure de session en session l’avancement des situations. Tout cela se fera sans Israël bien sûr, sans le Canada qui a déjà cédé à l’intimidation, sans les Etats-Unis qui viennent de se retirer, et sans doute sans la France a pratiquement annoncé Monsieur Fillon, au dîner du CRIF.

Vous trouver cette interview in extenso sur :


La France doit être placée sous le signe de l’antisémitisme qui monte.
Cette phrase prononcée dans le cadre d'une réunion du C.R.I.F. résume à elle seule toute la nocivité de ces "associations" qui justifient leur création par la volonté de manipuler les citoyens de l’État qui l'abrite.
En effet, comment peut-on présumer à l'avance, du caractère raciste d'une nation ? Cette volonté de placer la France sous le signe de l'antisémitisme n'a d'autre but que celui d'influencer la population, mais surtout, les autorités pour qu'elles cautionnent et absolvent les crimes que les israéliens commettent en Palestine.

Cela à fonctionné à merveille. Sarkozy, n'a-t-il pas cautionné et aidé cet  État, fournissant des vedettes la marine israélienne, au moment même où l'armée israélienne bombardait des civils à Gaza. 

Ce placement sous le signe de l’antisémitisme de la France, voulue par le sionisme, on pouvait la ressentir y compris au sein d'associations militant pour que le droit s'applique en Palestine, où des juifs y militaient, s'est dire l'ambigüité qu'il peut exister dans ces associations où les juifs militent.    

Il n’y pas de cas avéré permettant d’affirmer une montée de l’antisémitisme si ce n’est la structure sioniste ayant tout intérêt à le laisser croire.  Cependant parle-t-on de la montée de la brutalité israélienne ? Pourtant elle n’a jamais cessée depuis 1948. Bien au contraire, avec des pics les pics de criminalité aiguë comme à Gaza en 2008 au doux nom de : « plomb durci », voila la vrai monte de racisme, là est l’origine des peurs.

La paranoïa est la résultante de ses propres actes, du mal que l’on fait ou que l’on croit avoir fait. Dans le cas des peurs des juifs français, cette paranoïa, vient du comportement délictueux d’Israël et pourrait être à l’origine du mal être que certains juifs peuvent ressentir en France. Ce sont les juifs eux-mêmes qui détiennent la solution. A soutenir le sionisme et ses mythes, mythes auxquels le sionisme ne croit pas mais s'en sert pour y adhérer les juifs sans lesquels le sionisme resterait une chimère.