Israël et la bombe :
En marge de la guerre
de Suez, se noue des copinages. Et 1956 la France (gouvernement socialiste) accepte de vendre un réacteur nucléaire à Israël. Alors même
qu’Israël ne fait pas partie des puissances nucléaires et qu’il refuse signer
les accords de l'AIEA, Il sera livré
entièrement malgré le refus d’Israël de livrer ses projets militaires. Dans les années 60, Israël produit du plutonium militaire et entrave les
inspections internationales, vite abandonnées sous la pression du Lobbiing juif. Puis Israël se fait livrer de l’uranium enrichi par une
entreprise américaine, « Appolo », au vu et au su de tous les
services de renseignements… Par la suite le régime raciste d’Afrique du Sud
allié d’Israël -l’Etat raciste du Proche-Orient- qui lui fournira l’uranium
naturel…
Il faudra attendre 1986 pour
qu’un ancien technicien du site de fabrication nucléaire à Dimona (Néguev),
Mordechaï Vanunu, révèle le pot aux roses. Au moins 200 bombes sont stockées par
Israël au cœur du Moyen-Orient. Des ogives nucléaires pointées sur toutes les
Capitales Arabes ! Aujourd’hui Israël ne persiste plus à nier sa puissance
nucléaire et travaille à les l’installer sur des vecteurs intercontinentaux et des
sous-marins lanceurs de missiles. Au
début des années 2000 l’arsenal nucléaire israélien était évaluée à 50 Mégatonnes (source : Observatoire
des armements/CDRPC) l’équivalent de 3850 bombes d’Hiroshima.
Pour un Etat qui affirme n’ambitionner que la paix, comme le dicton : il prépare la guerre, contre une population quasi désarmé ! Israël se servira ensuite de son armement nucléaire pour menacer de l'utiliser et exercer un chantage sur l'Occident, principalement les USA, qui pour qu'Israël ne l'utilise pas, cédera à toutes ses exigences.
Pour un Etat qui affirme n’ambitionner que la paix, comme le dicton : il prépare la guerre, contre une population quasi désarmé ! Israël se servira ensuite de son armement nucléaire pour menacer de l'utiliser et exercer un chantage sur l'Occident, principalement les USA, qui pour qu'Israël ne l'utilise pas, cédera à toutes ses exigences.
Les quarante ans de
collaboration ou de complicité des Etats occidentaux avec leur fer-de-lance au
Moyen-Orient, Israël complète la volontéd’intervention des USA dans les pays arabes, y compris sur des motifs apocryphes.
Juin
1959 : Une manifestation de Juifs Arabes éclate à Haïfa,
contre les discriminations dont ils sont victimes.
29 mai
1964. Création de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP)
1965 : La
population juive d’Israël atteint 2,2 millions d’habitants. Israël a consolidé
son pouvoir militaire et travaille "secrètement" à l’acquisition de
l’arme nucléaire, avec l’aide de la France.
1965, le
Fatah, fondé en 1959 à Beyrouth à partir d’une revue qui prône la libération de
la Palestine par les Palestiniens, lance sa première opération militaire. Ces
opérations très glorifiées sont généralement des échecs, il s’ensuit une
répression féroce, mais elles font valoir au Fatah un immense prestige, même
au-delà de la population palestinienne.
Dans le même temps, Israël
prépare la guerre des six jours…
1966. Fin du
régime spécial d’administration militaire auquel les Palestiniens d’Israël
étaient soumis depuis 1948.
1967 Château d’eau ou la première guerre préventive menée
par Israël :
Depuis
plusieurs années, Israël mène une guerre de conquête larvée vers le château
d’eau de la région : les hauteurs du Golan : destruction des villages
arabes, exploitation agricole de la zone démilitarisée, détournement des eaux
du Jourdain. Chaque coup de feu contre les tracteurs blindés conduit à de
violentes actions militaires israéliennes.
Israël menace la Syrie d’une « guerre préventive » Nasser
soutien la Syrie et annonce le 23 mai 1967 la fermeture du détroit de Tiran qui alimente le port de Eilat, puis
la mobilisation de deux divisions dans le Sinaï. C’est assez pour qu’Israël
déclenche une guerre préparée dans ses moindres détails, qui en six jours lui
permet d’occuper la Cisjordanie, Gaza, le Sinaï et le Golan. L’opinion publique
internationale, intoxiquée depuis des mois sur le thème du
« petit David » Israélien contre le « grand Goliath » arabe
célèbre le « miracle ».
« Toutes les histoires débitées sur l’énorme danger que
nous courrions en raison de l’exiguïté de notre territoire, argument avancé une
fois la guerre terminée, n’ont jamais été prises en considération dans nos
calculs avant les hostilités. […] Prétendre que les forces Egyptiennes massées
à la frontière étaient en mesure de menacer l’existence d’Israël constitue une
injure non seulement à l’intelligence de toute personne capable d’analyser ce
genre de situation. Mais avant tout une injure à Tsahal. » Général
Mattitahu Peled, de l’Etat Major de l’IDF, Le Monde, 3 juin 19672.
« En juin
1967, nous avions encore un choix. Les concentrations de l’armée égyptienne
dans les voisinages du Sinaï ne prouvent pas que Nasser fût réellement disposé
à nous attaquer. Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes. Nous avons décidé
de l’attaquer. » Manachem Begin, The Nex York Times, 21 augoust
1982.
Dès
juin 1967, le plan Allon prévoit une annexion de grandes parties de la
Cisjordanie et de Gaza, similaires au plan mis en œuvre par Sharon. Les
dynamitages commençaient immédiatement dans les territoires occupés et a Gaza. Dynamitages
sous couvert de « représailles » Des villages sont à nouveau
rayés de la carte, plus de 200 000 Palestiniens sont soumis à une première ou seconde
expulsion. La colonisation, entièrement financé par l’Etat d’Israël, débute peu
après ; 44 000 en 1985, 76 000 en 1990 – hors Jérusalem.
Jérusalem-Est est annexé et judaïsé administrativement dès juin 1967. Les 35
années suivantes seront consacrées à « geler » les quartiers arabes
(interdiction de construire, gel des infrastructures) et à étouffer une ville
dans une nouvelle ceinture de banlieues juives bien desservies.
En 1967 la Palestine occupé était déjà à cette époque coupée en trois, au Nord avec Jenine, Naplouse et Ramallah, au Sud avec Bethléem et Hébron. Gaza et la bande jouxtant le Jourdain jusqu'à la mer Morte avec Jéricho et Jérusalem, occupée. Le Golan est annexé à Israël en 1981, par volonté d’affirmer la conquête sur le château d’eau de la région.
Gaza,
déjà surpeuplée par les réfugiées de 1948 est colonisé par la volonté politique des sionistes extrémistes. En 2005, 8 000 colons occupent 40% de
l’espace, et des ressources en eau, tandis que 1 200 000 Palestiniens
sont dans le reste de l’espace et croupissent dans la misère, et dans leur
volonté de vengeance.
« Comment pourrions-nous rendre les territoires
occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre »… « Il n’y a
jamais rien eu de tel que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé » Golda Meir, Premier ministre d’Israël, 15
juin 1969 Dans son style perfide habituel, qui lui va si bien.
Nous
parlons souvent d’Israël comme un Etat dans les frontières de 1967, les
frontières que lui a attribué l’ONU, sans que cela empêche Israël pendant près
de quinze ans de 1968 à 1982 d‘avoir le Liban en ligne de mire : Décembre
1968 : Israël détruit la totalité de l’aviation civile
libanaise. -Attaquer le premier est un avantage certain, mais cela implique
aussi une volonté belliqueuse indéniable. (aucun Etat au monde ne pourrait mener une politique guerrière tel que le fait Israël, sans l'accord tacite et le soutient occidental) Israël, sait que tout désordre lui est
profitable. Seule puissance militaire de la région possédant l’arme atomique.
Un opportunisme somme toute réfléchi, à l’épreuve de toute force ! En tout
cas une volonté certaine d’en découdre
pour atteindre ses buts avoués ou non. Ce
que veulent les sionistes dans un premier temps, c’est englober la Cisjordanie
et Gaza dans les frontières attribuées en 1967. Cependant le sionisme n’aura
pas atteint là son objectif final du « Grand Israël ». C’est ainsi
qu’entre 1968 et 1982 le Sud Liban (jusqu'au fleuve Litani) se trouve en ligne de mire : Décembre
1968 : à la suite d’un attentat contre un appareil de la compagnie El Al à
Athènes Israël détruit la totalité de l’aviation civile libanaise. (sans qu'aucune preuve tangible vienne étayer les accusation israéliennes) Israël
bombarde l’aéroport de Beyrouth et détruit 16 avions de ligne. Aucune enquête
n’a confirmé l’implication du Liban, ni même du Hezbollah dans cet attentat,
pourtant…
Jouant
des divisions communautaires et de la faiblesse du pouvoir libanais, Israël se rend coupable de : 42 violations du territoire libanais par mois en moyenne de
1968 à 1974. Israël va grandement contribuer au déclenchement de la guerre
civile libanaise de 1975, tout en continuant à jouer son propre jeu, comme
toujours sous des justifications « sécuritaires »,
« représailles ». Plus de
150 villes et villages libanais sont attaqués avant l’invasion israélienne du Liban en 1982,
dont la ville martyre d’Al-Khiyam, où ne demeurent plus que 32 des 30 000
habitants en 1982…
(Combien
de morts, combien de manquements au droit international faudra-t-il qu’Israël
se rende coupable, pour que la communauté internationale exerce la pression coercitive que les nations démocratique sont endroit d’exercer contre cet Etat, va-t’en guerre ?)
D’après Dayan [Moshe Dayan, ministre israélien de la
Défense], Israël n’avait besoin que de trouver un officier libanais « même
qu’un Major » qui servirait de fantoche et qui avec l’aide d’Israël
« Créerait un régime chrétien… En suite l’armée israélienne entrera au
Liban [et] le territoire depuis le Litani jusqu’au sud sera annexé totalement à
Israël et tout ira bien » Pour
Israël bien sur. (Cité par
L.Rokach, « Israel’s sacred terrorism », pp 22 et 26)
D’après Dayan [Moshe Dayan, ministre israélien de la Défense],
Israël n’avait besoin que de trouver un officier libanais « même qu’un
Major » qui servirait de fantoche -tel que le fait l’occident dans les
pays qu’il affirme "libérer"- et qui avec l’aide d’Israël « Créerait
un régime chrétien… Ensuite l’armée israélienne entrera au Liban [et] le
territoire depuis le Litani jusqu’au sud sera annexé totalement à Israël et
tout ira bien » Pour Israël bien sur. (Cité par L.Rokach, « Israel’s sacred terrorism »,
pp 22 et 26)
La
France décrète un embargo total sur les
livraisons d’armes à destination d’Israël le 6 janvier 1969. Ce qui n’empêche
pas Dassault, de livrer des avions en pièces détachées avec les plans de
montage.
Pourquoi l'à t-il-fait ?
Pourquoi l'à t-il-fait ?
C’est
le dilemme d’un grand nombre de français avec l’origine juive.
Principalement dans le conflit israélo/palestinien. Après la Shoah cela se
comprendrait, mais permettre au sionisme de commettre les mêmes crimes que les nazis, c’est prendre, aussi, le risque de les reproduire. On ne peut pas
justifier un crime par un autre crime, sans qu'un jour il faille rendre des comptes.
Marcel Dassault, bien que Chrétien est
d’origine juive. Je suppose que dans son esprit le sentiment d’appartenance ethnique était le plus fort, un acte héroïque, en somme.
Depuis
les premières escarmouches de 1965, la résistance palestinienne opérant hors
des frontières s’est renforcée et a acquis un grand prestige, trop pour les
régimes arabes réactionnaires qui utilisent la critique d’Israël mais ne
tolèrent pas le progressisme des directions politiques palestiniennes.
Dès
1970, Nasser cède aux pression américaines, et laisse Israël reprendre le
contrôle de la bande de Gaza (1970-72). Le petit roi Hussein
« Hussie » de Jordanie envoie son armée en septembre 1970 contre la
résistance palestinienne « Septembre Noir », c’est la 2eme grande trahison de la cause
palestinienne par la Jordanie. La Syrie, malgré
sa politique radicale, laisse faire. Un an plus tard, la direction de la
résistance palestinienne sera forcée d’émigrer au Liban. Douze ans plus tard
elle sera forcée de le quitter pour la Tunisie… Force est de constater que l’unité au sein des
pays du Proche et Moyen-Orient est absente, que le Droit du peuple palestinien
n’intéresse grand monde. Pourtant les visées sionistes pour cette contrée du
monde ne s’arrêtent à la Palestine, dans un premier temps : de la Méditerranée au Jourdain/Golan et du Sinaï au Litani (fleuve du Sud-Liban). Mais après…
Le 7 janvier 1970, Israël
déclenche des frappes aériennes contre des villes
égyptiennes.
En 1973 Israël continue d’occuper et de coloniser le Sinaï et le Golan Syrien. Sure de son impunité, elle ne voit survenir l’attaque syro-égyptienne du « Kippour » (6 octobre 1973), qui sera repoussée avec l’aide d’un pont aérien américain… Les trois pays acceptent une résolution de cessez-le-feu soviéto-américain (22 et 24 octobre). L’Egypte (sous financement des USA) s’acheminera ensuite vers une paix séparée (1979) et l’alignement sur la diplomatie américaine, au détriment des droits des Palestiniens. La Syrie refusera ce compromis et le paiera par l’annexion du Golan (« château d’eau » de la région), et y implantation de nombreuses colonies juives par Israël (1981) et sa mise à l’écart par les puissances occidentales.
En 1973 Israël continue d’occuper et de coloniser le Sinaï et le Golan Syrien. Sure de son impunité, elle ne voit survenir l’attaque syro-égyptienne du « Kippour » (6 octobre 1973), qui sera repoussée avec l’aide d’un pont aérien américain… Les trois pays acceptent une résolution de cessez-le-feu soviéto-américain (22 et 24 octobre). L’Egypte (sous financement des USA) s’acheminera ensuite vers une paix séparée (1979) et l’alignement sur la diplomatie américaine, au détriment des droits des Palestiniens. La Syrie refusera ce compromis et le paiera par l’annexion du Golan (« château d’eau » de la région), et y implantation de nombreuses colonies juives par Israël (1981) et sa mise à l’écart par les puissances occidentales.
Dans la guerre de 1973 et la suite, les deux pays n’ont eu que des visées
nationales, et les ont soldées sans considération des Palestiniens.
À la
fin des années 70, l’URSS autorise une certaine émigration juive, au total
130 000 juifs émigrent, avec un maximum en 1979. Autorisés, dans les
aéroports de transit (Vienne, Rome) à choisir leur pays d’accueil, la grande
majorité opte à cette époque pour l’Amérique. A la fin des années 80,
l’émigration est à nouveau permise. Israël vote la suppression des stations de
transit en Europe, tandis que les USA limitent l’immigration russe. Aussi de
1988 à 2002, 950 000 russes s’établissent en Israël, dont près de la
moitié se disent non-juifs. Le renouveau du judaïsme russe conduit maintenant à
des retours vers la Russie…
« Dans l’activité exercée par les émissaires sionistes, nous voyons une certaine tension inhérente à l’attitude
sioniste envers la "Galout" [Juifs hors de Palestine]. Etant
donné que le sionisme idéologique ne croit pas, à long terme, à la survie de la
vie juive hors d’Israël, ces shlihim [émissaires] sionistes qui sont
envoyés d’Israël pour travailler dans les communautés juives de Diaspora et qui
s’investissent dans le travail éducatif et culturel, veulent donc réussir seulement jusqu’à un certain point. » Steve
Israël, « Les relations Israël-diaspora », cours du Département
d’éducation sioniste juive
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