jeudi 12 janvier 2012

CHAPITRE XXXVIII

- Miquel, je vais te citer un passage du livre de « philo » sur la tolérance dirigée par Claude Sahel qui dit : Penser l’idée d’humanité : « Un tel déplacement est comme tout symptôme, expression et travestissement, parfois mythification. Ce qu’il s’agit d’occulter symboliquement par la tolérance supposée la vérité de la scission, de la division et de la différence que la réalité humaine exhibe dans le spectacle de ses conflits et dans le déchirement de la conscience.  Que l’harmonie ne soit ni un âge d’or projeté dans le passé indéfini, ni le résultat  à venir de quelque processus nécessaire, objectif et déterminé, et encore moins l’effet miraculeux d’une concurrence sociale baptisée pacifique parce qu’elle se dit libérale.
Car la tolérance apparaît bien comme l’effet secondaire d’une conscience qui échoue à reconnaître l’altérité : réaction « désabusée », « adulte », qui succède à la violence du narcissisme enfantin qui absorbe ou qui tue. »

Réf. Journal  « POUR LA PALESTINE »
Punition collective: (à Ramallah le 25 février 2008)
Ce qui se passe à Gaza et en Cisjordanie est contraire au droit international, ajoute Saeb Bamya. « La punition collective de tout un peuple viole les principes qui fondent la Communauté internationale. Les Israéliens ne sont pas prêts à payer le prix de la paix. Ils veulent contrôler les négociations en imposant leur agenda. Ce n’est pas acceptable. C’est stupide de croire que nous accepterons un tel compromis. Q’il n’y a pas d’Etat palestinien, il n’y aura pas non plus d’Etat juif. C’est une certitude. La solution des deux Etats est en "soins intensifs". Oslo est mort sous les coups de buttoir de la politique unilatérale israélienne. Si la solutions des deux Etats échouait ce serait l’extrémisme qui l’emporterait avec son bain de sang. Le monde est sourd à cette dynamique. Israël n’a jamais eu autant de soutien international. Aujourd’hui, nous ne croyons plus dans les mots. Nous avons besoin de faits.
Tout le monde sait bien que la seule chance d’aboutir à la solution des deux Etats est de poser les « questions clefs », encore une fois repoussées pour une énième « déclaration de principe » avant fin 2008. Et Samia de nous interroger : « le mouvement de solidarité ne peut pas continuer de demander des comptes aux seuls Palestiniens et ne jamais rien exiger des Israéliens. Il est temps de faire une analyse sérieuse des enjeux de la période et d’imposer des sanctions à Israël Seule une intervention forte de la communauté internationale, particulièrement de l’Union européenne et de la France, pourrait mettre fin à l’occupation israélienne.
D’où l’importance de la campagne menée par la plateforme des ONG françaises pour la Palestine : « Paix comme Palestine, 60 ans après, la Paix par le droit » et l’urgence de renforcer et de construire un large mouvement national de solidarité pour peser sur la scène politique. Il est toujours essentiel de faire le lien entre l’histoire et la réalité d’aujourd’hui.
Les Palestiniens sont victimes d’un double déni : un déni historique et un déni de droit. La porte est étroite pour briser ce double déni, mais les Palestiniens ont pour eux le droit international, exprimé et sans cesse réaffirmé par l’ONU.

Deux Etats…
Lundi 15 juin 2009. Benjamin Netanyahu Premier ministre  a déclaré qu’Israël ne s’opposait plus à la solution des « deux Etats », qu’il ne s’opposait pas à la création d’un Etat Palestinien, mais, il fallait qu’il soit démilitarisé. Ehud Barak réclamait à « Camp David »  qu’Israël devait avoir le contrôle des airs et du sous-sol Palestinien, ce que Arafat refusa, quel homme d’Etat peut accepter cette ignominie pour son Peuple ? Netanyahu demande, lui, un Etat démilitarisé ! Il y a quelques jours il demandait un Etat d’ « une seule race » où par voie de conséquence les palestiniens y compris ceux qui y vivent aujourd’hui devront selon les vœux sionistes : « aller ailleurs, il y a assez de place ».  Tout cela, est-il acceptable ?
Autrement dit, déclaration de pure forme, sans réelle portée sur la paix. Je parle d’une paix juste, pas d’une paix qui accorde à l’occupant tous les droits et au peuple originel le droit de subir, cela n’est pas une paix. C’est une soumission. Et pour cela que les démocrates de la terre doivent dire NON à la soumission d’un peuple qui résiste pour ne pas mourir.
Deux Etats ! Pour effet d’annonce : Il n’y à pas actuellement la place viable pour un Etat palestinien. Ce personnage raciste d’extrême droite gagne du temps, comme toujours depuis 1948. Chaque jour passé les rapproche du but pensent-ils, mais chaque jour qui passe des petit Palestiniens voient le jour. Les criminels israéliens n’ont pas d’autre choix que de les tuer, tuer et tuer encore, expulser, spolier, détruire : maisons, cultures, emprisonner, enlever et tuer encore, par les colons, par l’armée dans l’indifférence générale. Que raconterons-nous à nos enfants ?
Israël depuis cinquante ans prétextait : qu’Arafat ne reconnaissait pas l’Etat d’Israël pour refuser  d’appliquer : les accords de « paix », « feuille de route », […] Suite aux accords d’Oslo le Fatah organisation de Yasser Arafat modifia ses Statuts pour reconnaître explicitement le « droits à l’existence d’Israël » le sort des Palestiniens s’en trouva-t-il amélioré ? Un peu, moins à cause de cette reconnaissance que par la personnalité de Yitzhak Rabin qui pour la première fois les prémices d’un réel accord de paix se faisait jour, que le traité pouvait cette fois être respecté. 
Malheureusement des religieux extrémistes et fanatisés avaient décidé que Yahvé avait ordonné : que le moment ne fût pas encore venu. Que l’olivier arbre centenaire s’il en est, avait encore le temps ! Mais que Yitzhak Rabin lui avait assez vécu. Assassiner les hommes de bonne volonté est décidément une coutume bien humaine.
Barack Obama Président des Etats-Unis se dit satisfait de la décision de Netanyahu acceptant la solution à deux Etats et affirme que : c’est une grande avancée ! Mais cette avancée est pour qui ? Aujourd’hui un Etat palestinien n’est pas viable pour au moins deux raisons : Primo on ne peut créer un Etat de trois bantoustans. Secundo on ne créer un Etat indépendant qui dépend du bon vouloir de son voisin. Que son pays est traversé par des routes menant à des colonies, des murs détruisant la vie socio-économique du futur Etat ! 
Il n’y à pas d’autre solution que de mettre Israël face à ses responsabilités et refuser ses arguties visant à contourner le Droit international. Avants Barak Obama il y avait une espèce de demeuré et il n’était pas le seul qui s’accommodait des crimes israéliens et affirmait : « Qu’Israël à le droit de se défendre ! »  Nous avons maintenant, le recul nécessaire pour affirmer sans peur de se tromper, que sans pression coercitive il n’y aura aucune avancée d’aucune sorte. Que les Palestiniens payeront comptant nos atermoiements.
On ne peut pas accepter que se reproduise un génocide tel que celui des Juifs pendant la Deuxième guerre mondiale par les nazis, comment se fait que nous acceptons celui du sionisme ? Car la solution finale est la même : faire disparaître un peuple.

Israël doit, parce que les démocraties le lui demandent et parce que l’ONU et le Droit l’exigent :
Non seulement permettre un Etat Palestinien mais faut-il encore qu’il soit viable.
Les frontières de 1967 en sont une solution, tel que le Droit International l’exige.

Pouvons-nous occidentaux continuer à nous comporter en dictature planétaire ? Pouvons-nous marauder les richesses du monde et faire la guerre à ceux qui les détiennent ? Devons-nous continuer à imposer au monde notre vision de l’économie globalisée, de la société ou de la géopolitique ? Quelle histoire apprendre à nos enfants, celle des Huns, que nous avions qualifié de « barbares » ? Mais comment nous comportons-nous vis-à-vis des autres peuples ?



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