mardi 3 janvier 2012

Chronologie IX


Les Falachas, juifs noirs Éthiopiens. 
Entre 1984-1985 : Malgré les réticences racistes de nombreux dirigeants, Israël Organise le transfert de 6 500 Falachas, Ethiopiens membres d’une branche lointaine du judaïsme, soucieux d’un meilleur sort alors que sévit la guerre civile.   Une évacuation de 14 000 Falachas est effectuée en 1991. En 2003, Israël a décidé l’importation de 15 000 Falachas, destinés, à faire le plein des colonies. 

Parqués dans les villes et les quartiers les plus défavorisés, coupés de leurs racines de leur culture, victimes du racisme de la majorité des israéliens, les 80 000 Falachas d’Israël témoignent d’une manipulation à visée coloniale faite sous un prétexte humanitaire, alors que la vrai action humanitaire vise à l’aide des peuples sur place.

« Maintenant que les Etats d’Afrique noire ont rompu avec nous de manière aussi brutale […] nous sommes dégagés du devoir de discrétion que nous avions si fidèlement respecté jusqu’ici […] C’est pourquoi nous pouvons dire maintenant tout ce que nous pensons. Il y a quelques semaines était publiée en Grande Bretagne une étude du professeur Baker qui, entre autres choses, comparait l’histoire des juifs et celle des Noirs aux USA, pour montrer les différences que présente le développement  -dans des conditions semblables- des races différentes du point de vue de l’intelligence et autres caractères. La question soulevée est celle de savoir si l’infériorité des noirs est le résultat des conditions difficiles qu’ils ont connues pendant des générations ou si elle est la cause. En dépit des objections faites par les milieux progressistes, qui qualifient de telles études de racistes, il semble bien qu’il existe une différence héréditaire entre le niveau intellectuel d’une personne dont le père vivait dans la jungle et celui d’un autre, dont les ancêtres étaient des prêtres dans le temple. »  Abba Aban, ministre des Affaires Erangères d’Israël,  (Cité par Tidiane N’Diaye, « Les Falachas, nègres errant du peuple juif », Gallimard, p.54)


Alors que l’OLP est réunifié, les Etats arabes réunis à Amman ne trouvent rien de mieux à faire que de condamner… l’Iran, et de 1987 à 1990 laissent au second plan la question palestinienne.    En décembre 1987, commence le soulèvement de la population des territoires occupés : L’Intifada des pierres.  En 1988 l’OLP s’installe à Alger, reconnaît les résolutions 181, 242 et 338 de l’ONU. Un mois après, Yasser Arafat reconnaît explicitement le droit à l’existence d’Israël, l’article en objet, disparaît des statuts de l’OLP et condamne à nouveau toute forme de terrorisme. 

Encore aujourd'hui, en 2012, nombreux sont les juifs en France, sans doute honnêtes mais ignorants de la réalité, qui justifient la violence juive en Palestine ou le terrorisme d'Etat des gouvernements israéliens par le fait que les STATUTS de l'OLP ne reconnaissent pas ISRAËL

Reconnaissant implicitement l’attentat terroriste de l’OLP de Munich.  Malgré ces concessions capitales par lesquelles les Palestiniens cèdent au peuple occupant 78% de la Palestine Historique, le gouvernement Shamir ne répond que par plus de répression armée.   La violence des gouvernements israéliens se disait, jusque-là, motivé par l’article en objet, par le refus de L’OLP des palestiniens de reconnaître Israël.    
       
Le constat est : que malgré cette reconnaissance, sans ambiguïté, de la part de Yasser Arafat, Président de l’Autorité palestinienne cette violence non seulement ne cessa mais le colonisation, les manquements au Droit international s’amplifièrent.  On ne peut pas comprendre le sionisme si l’on n’intègre pas : « qu’ils ne sont pas des hommes loyaux, les intrigues et les  complots sont pour eux comme faisant partie intégrante d’une négociation, principe , strictement utilisé pour parvenir au but fixé ou la meilleure option possible. Une fois le but ou la meilleure option atteinte, il ne sont plus concernées par les engagements pris, ce n’est plus leur affaire c’est à vous, si vous en avez les moyens de faire respecter les engagement qu’ils ont eux même en toute indépendance pris. 
(Pour un sioniste engage sa parole pour parvenir à ses fins, cet engagement n'implique nullement de le respecter.) -(De ce principe découlent les pourparlers de paix, qui, non seulement n'aboutissent à rien, mais encore d’entérinent les rapines sionistes en Palestine.)-
En quelque sorte comme un enfant qui ne voit que sont intérêt sans se soucier du bien fondé de l'action »   L’intelligence n’est pas de soumettre plus faible que soi, mais de s’entendre y compris avec celui qui  a, justement, des intérêts divergents.  La Palestine sans armée et abandonnée par ceux-là même qui sont à l’origine de ce conflit, l’Occident, n’a pas les moyens de faire respecter les engagements que les gouvernements israéliens prennent. C’est une constante jusque-là vérifiée. Cependant : le vrai obstacle à la paix c’est moins le gouvernement israélien que l’organisation sioniste mondiale.  Qui n’ambitionne pas uniquement la Palestine… c’est une évidence.

« Israël aurait dû profiter de la répression des manifestations en Chine, quand l’attention du monde était sur ce pays là, pour expulser massivement des Arabes des territoires. »   Benyamin Nétanyahu, alors ministre des Affaires Etrangères, à l’Université Bar Ilan, Hotam, 24 11/1989

 « Les anciens leaders de notre mouvement ont légué un message clair de conserver Eretz Israël de la mer au Jourdain pour les génération futures, pour la grande aliya [immigration], et pour le peuple Juif, qui sera entièrement rassemblé dans ce pays. »   Déclaration de l’ancien Premier Ministre Yitzhak Shamir à un service en mémoire des anciens leaders du Likoud à Tel-Aviv, novembre 1990, Service radio de Jérusalem. 

Octobre 1991. Au lendemain de la première guerre du Golfe, à la Conférence de Madrid , les USA poussent Israël à des négociations bilatérales avec ses voisins. Rien ne se passe avant l’élection d’Yitzhak Rabin (mi 1992).
Septembre 1993. A Oslo est conclu un accord dans lequel les questions essentielles : la décolonisation, l’Etat palestinien, sont laissées à la fin d’un « processus de paix » sur 5 ans.
Enrayé dès le massacre du « tombeau des patriarches » par le sioniste Baruch Goldstein (février 1994), puis par l’assassinat de Rabin par un autre extrémiste juif (novembre 1995), le « processus » accorde une autonomie partielle à une fraction des territoires . Il donne aussi à la Jordanie le motif pour signer la paix avec Israël et se désengager définitivement vis-à-vis des Palestiniens.  Cinq ans pour acquérir une autonomie partielle sur 40% des territoires occupés…
Nous sommes là, dans la politique politicienne, dans le cœur même des atavismes sionistes, lorsque contrains de signer des engagements  opposés à leur intérêt, le moindre fait illégal fortuit, provoqué ou fomenté, y compris par Israël lui-même,  est pris comme prétexte pour renier ces engagements.  Nous sommes là face à une organisation consciente de sa force, grâce, (que l’on le veuille ou non, que l’on accepte ou pas à sa « diaspora » aux hommes politiques faisant parti de nos gouvernements) qui, parce que juifs oeuvrent pour la pérennisation de l’Etat d’Israël y compris en dehors du droit. Ce principe est, aussi, celui qui justifie le mieux l’impunité dont bénéficie Israël depuis plus de soixante années.   

« Alors que, s’ils prennent ce qu’on leur propose et exigent encore plus, en exerçant la violence et la terreur. Dans l’accord proposé, Israël sera en position de boucler la Palestine et de supprimer l’accord. Si le moins bon vient du pire, il sera toujours plus facile  -militairement parlant- de briser l’échine d’un tout petit Etat démilitarisé que d’aller sans arrêt taper sur des Palestiniens de huit ans qui jettent des pierres. » Amos OZ, Jérusalem Post, 3/10/1993

Amos Oz, est un romancier mélangeant l’intrigue et sexe. Comment voulez-vous que, si, même ceux qui devraient réfléchir s’adonnent à de telles âneries, le citoyen illuminé par la doctrine sioniste, puisse lui, avoir un raisonnement intelligent ?   






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