Avec
Gaza il y a aussi
Naplouse :
Sur la
route de Ramallah à Naplouse, le check point pour entrer dans la ville est
désert de nuit. On laisse passer qui veut du côté israélien, personne côté
palestinien. C’est sur ; Naplouse a une mauvaise réputation elle ne date
pas d’hier ; à la fin des années 30, à l’époque de la révolte arabe contre
les anglais, on chantait déjà « Naplouse ville des savons, Naplouse ville des gâteaux, Naplouse refuge des
résistants ». Depuis l’Intifada et
que la propagande en a fait un
« nid de terroristes », les représailles par les forces d’occupation
son quasi quotidiennes et d’une manière qui n’a guerre d’équivalent en Cisjordanie.
Sans mur ni miradors ni barbelés, Naplouse est encerclée. Au fond de la vallée
les axes routiers sont barrés par les check points, Hawarra au Sud, sur la
route de Ramallah et Jérusalem, et Beit Iba au nord-ouest vers Kalkilyaia et
Jénine. Parmi les routes secondaires qui mènent aux villages voisins, les unes
sont contrôlées par l’armée (sept check points répartis autour de la
ville) et les autres sont fermées par
des blocs de béton, des barrières métalliques ou pour les plus étroites, par
des monticules de terre ou des tranchées. (Tel que nous faisons avec les
« Gens du voyage » pour qu’ils n’envahissent pas nos parkings, nos
espaces verts…) à la différence près que les Palestiniens n’envahissent pas ils
sont chez eux ! Grosse différence ô mon Dieu. Même à l’intérieur de la
ville l’armée d’occupation déploie ses
barrages. Les camps militaires israéliens surplombent la ville entre ces camps
et les premières maisons de larges zones de sécurités -souvent des terres confisqués aux
paysans- qui conque s’aventurera sur ces
zones sera « tiré à vue » tel les lapins. (sic)
Les
conditions de passage aux barrages sont laissées au bon gré des militaires ou à
leur humeur du jour ; un jour : les moins de trente ans sont refoulés
l’autre jour : seul peuvent, et passer les
moins de quinze ans et les hommes mariés etc… Depuis le printemps 2002
beaucoup des 160 000 Baboulsis ne sont jamais sortis de la ville.
Dans la
vielle ville (la Casbah) les destructions ne sont pas d’une seule tenue mais
nombreuses et disséminées dans le tissu urbain massif que y compris les
bulldozers militaires ne peuvent plus passer et continuer les démolitions de
façon extensive comme se fut le cas pour le camp Jénine. (Ces malheureux sont
des réfugiées dans leur propre pays et comme si cela ne suffisait pas,
l’occupant démolit aussi l’habitat où ils se sont réfugiés après la destruction
de leur maison.) Les bâtiments les plus
vulnérables, les militaires pour ne pas prendre de risques, les font sauter à la
dynamite. Les démolitions se font au juger, ici un caravansérail, là une
savonnerie, là encore une maison illustre depuis des siècles. Par endroits des panneaux indiquent que des
institutions internationales vont s’efforcer de réparer les dégâts. En réalité
les destructions continuent tous les jours, le soir venu des incursions
nocturnes de l’armée, des gros véhicules
« command-cars » grillagées et blindés foncent dans les
ruelles démolissant tout sur leur passage laissant les dégâts et traces de
balles apparents. Les murs sont couverts de portraits de « martyrs ».
Certaines affiches sont presque effacées par le soleil d’autres sont de la
semaine dernière. Les gens d’ici affirment avec fierté que leurs morts sont
plus nombreux que ceux de Jénine -c’est
peu dire- et que 20% des 10 000 prisonniers détenus en Israël sont
originaires de la région. (Contrairement à la convention de Genève, qui
ne permet pas le déplacement de prisonniers de zone occupe ver le pays occupant.
Et ceci sans préjuger du bien-fondé
de l’arrestation.)
Le
matin à 7 heures une radio locale émettant depuis l’Université An-Najah, donne
la « météo » des Check points les incursions et démolitions de la
nuit, dans la Casbah ou dans le camp de réfugiés de Balata. Le ton du
présentateur est souvent goguenard, comme les crimes ne suffisaient pas ! Un
exemple : « Sabah el Kheir » (bonne journée) à tous les
habitants de Naplouse. Bonne journée aussi aux marchants de bonbonnes de gaz
qui profitent de la pénurie pour augmenter leurs prix de 35n à 45 shekels ?
Bonne journée à eux et à tous les exploiteurs du peuple palestinien !
Malgré ces méthodes d’un autre temps la vie culturelle s’organise
« Darna » (Notre maison)
qui abrite une quarantaine d’associations. Des cours de français,
d’anglais sont dispensés par des bénévoles très souvent de passage -ces internationaux qui aident comme ils le
peuvent ce peuple que l’on martyrise-
des atelier de dessin pour les enfants, d’autres s’attachent tant bien
que mal, avec les moyens du bord à réparer les maisons qui seront peut être
démolies demain ! Mais surtout à établir des liens entre la jeunesse de
Jérusalem-Est et celle de Cisjordanie. A Darna, rien ne ressemble à une ONG, ni
hauts salaires, ni 4 x 4, ni visites d’officiels, ni baroudeurs
d’opérette : c’est un lieu de résistance.
Ho pardon de terrorisme. Oui bien sur. Messieurs les senseurs, je
vous prie de m’excuser, pour cette erreur ne me fusillez pas. Je ne suis pas
lâche et je ne m’en prends pas qu’à plus faible que moi, c’est donc la preuve
que je ne l’ai pas fait volontairement. Déjà pendant l’offensive nazie je
m’étais enfui, mes coreligionnaires ! Ils n’ont qu’à se démerder, je
n’aurais besoin d’eux que pour justifier mes futurs crimes !!!
En
dehors des périodes d’affrontement aigu, l’armée d’occupation n’entre pas dans
Naplouse de jour. Quand un véhicule militaire s’y risque les pierres volent
immédiatement. (Arme de destructions massive justifiant la répression)
Mais
chaque nuit des « incursions » dans la Casbah propice aux proscrits (lanceurs
de pierre) ou dans des camps de réfugiés Balata et Askar, Chaque nuit des
tirs à l’arme lourde dérangent le sommeil des lanceurs de pierres. Et comme si
cela ne suffisait pas des commandos enfoncent les portes des habitations et
vous réveillent de leurs cris de bêtes féroces, (dégénères) on à pas
intérêt de bouger car ils tirent à l’horizontale. Moi sa va ! Mais ce sont
les enfants qui n’ont pas encore l’habitude. Ces procèdes ne nous aident pas à
élever correctement nos enfants, ils prennent cela comme excuse et veulent
venir dormit dans notre lit.
Les
Naboulsis raisonnables ne sortent pas après 11 heures du soit. Il parait que l’on pourrait croiser
des forces spéciales Habilles somme les palestiniens, qui préparent les -kidnappings et autres assassinats ciblés.
Au
Liban l’assassinat de Premier Ministre fut imputé à la Syrie et au Hezbollah,
mais pas aux forces Spéciales israéliennes ! C’est tout de même bizarre.
Non ? Il y quelques jour la Syrie
et au Hezbollah ont été mis hors de cause par une enquête, menée si je ne
m’abuse par l’Allemagne. C’est tout de même étrange la politique, ça pue.
Balata,
Hamasi. Au sud-ouest de la ville, ce camp abrite 20 000 réfugiés ou leurs
descendants de 1948, originaires la plupart de Jaffa, de LYdda de Haïfa. Le
représentant du Hamas nous reçoit -Quelles
sont les relations du camp avec la société de Naplouse ? -Elles son bonnes, nous partageons avec eux
les mêmes difficultés et nous avons les mêmes buts. - Oui l’UNWRA nous aide
(Agence Onusienne pour les réfugiés depuis 1949) les Etats-Unis sont un des principaux bailleurs. Mais ils
ont beaucoup diminué leur contribution pour faire pression sur les réfugiés
pour des raisons politiques, nous rendre plus dépendants plus vulnérables. Cette semaine il y a eu trois jeunes gens
tués et d’autres on été blessés ou arrêtés ? -Oui c’est une semaine ordinaire. Ce que les
medias ne nous disent pas en France ; c’est que bon an/ mal an il y a en
moyenne une trentaine de Palestiniens qui se font assassiner tous les mois et
cela en période normale, en cas d’affrontements
il y a toujours huit ou neuf fois plus de victimes côté Palestinien que du côté
Israélien. –Est-ce que le boycott du
Hamas a un retentissement sur le camp ? – Ce n’est pas le gouvernement
du Hamas, c’est le gouvernement élu du peuple Palestinien. Les USA et l’Europe
on réclamé des élection comme condition à, la poursuite des entretien de paix
et refusent le verdict des urnes !
Nous avons fait ces élections et nous sommes fiers de la démocratie dans
lesquelles elles se sont déroulées. De toute façons ces entretiens de paix ne
servant pas à autre chose qu’a soumettre les Palestiniens aux exigences israéliennes
qui par le lobby pro sioniste font
pression sur les administrations
américaines et en Europe par les juifs pro sionistes faisant partie des gouvernements
et Instances Européennes. –vous êtes né ici ? Oui mais ce n’est pas ma terre natale. Ma
terre natale c’est Jaffa. Avants de mourir, mon père m’a donné la clef de sa
maison, là-bas.
Je
crois que là ; on comprend pourquoi les israéliens veulent expatrier,
assassiner autant des Palestiniens, ils veulent conserver leurs rapines. Et
pourquoi ils démolissent l’habitant autochtone. Pour que ce dernier ne
reconnaisse la maison ou il est né. Au-delà de la simple humanité comment
qualifier les gouvernements israéliens qui…
Kalkilyia
:
La
grande rue axe principal de Kalkilyia finit droit dans le mur qui entoure la
ville, bout du monde sans air, où la chaleur y est moite, les bruits assourdis.
Des serres contre le mur laissent supposer qu’il y avait là des maraîchers,
mais c’est aujourd’hui un terrain en friche où même les navets refusent d’y
pousser, tant l’ambiances est hostile. Un passant nous dit : « On ne
peut plus respirer ». Il fait construire deux étages au dessus de son garage,
mais l’armée lui ordonne de les détruire car de là-haut on peut voir par-dessus le mur qui est à dix mètres.
Un voisin pépiniériste n’a pas le moral le mur lui à pris 10 de 15 dounams. (1
dounam = 1000m²) aujourd’hui plus personne ne m’achète mes fleurs. La ville
était autrefois au confluent de trois grandes routes : vers la Jordanie à
l’est par Naplouse, vers Haïfa au nord et vers Tel-Aviv-Jaffa à l’ouest.
Aujourd’hui le mur m’entoure la ville sur 13km, en fait elle est ghettoïsée.
D’après
la carte routière Israël-Sinaï, publiée par Berndt et Freytag en
1995 -document à la fois objectif et
irréel, car si toutes les villes indiquées existent bien, les voies qui les
relient sur le papier sont impraticables
-notre guide s’aperçoit que nous nous trouvons à moins de 120 km. d’où
est né sa mère il y a 99 ans : Petah-Tikvah, un faubourg de Tel-Aviv,
siège de l’un des centres de détention et d’interrogatoire du Shin Beth, le
service de sécurité intérieure israélien. Cet endroit où l’Etat d’Israël de
1967 était le plus étroit : guerre plus de 15 km entre la côte et la
Cisjordanie, d’où les efforts pour élargir le goulet par annexion. Dite :
colonies de peuplement !! Comment le monde peut-il rester si
insensible ?
Le mur
en fait c’est comme un pédoncule et au fond il y a Kalkilyia, quelques mètres
de plus et la ville était emmurée vivante ! Mais Israël soutien que le mur
fait partie du système de sécurité en aucun cas une ruse pour faire la rapine
de milliers de dounams. Non, non juré craché. Sur tout que sur des centaines de
km le mur, les autoroutes réservés aux juifs, séparent surtout des villages
palestiniens entre eux, et plus grave le paysan de ses terres. Non, pas de
sécurité : « c’est le mur d’une prison ».
Ailleurs,
c’est le village entier, Azzoum Atma, que le tracé a laissé entièrement du côté
« israélien ! » Oui, car a cet
endroit précis ont est largement à l’intérieur de la ligne verte, (frontière de
1967 accepté par l’ONU) à plusieurs kilomètres à l’intérieur de ce qui est en
principe la Palestine. Le village est relié à la Cisjordanie par un point de
passage spécial dans le mur, qui ne s’ouvre que le matin et le soir et gardé en
permanence par l’armée d’occupation ! (Des fois que les prisonniers
s’échappent ? Peut-on les appeler autrement ?)
Par
moments la route consiste en un étroit couloir entre deux murs avec Israël à
l’ouest et la colonie Alfe Menashe à l’est. Quand au bout on parvient au bourg
de Habla, on est à quelques centaines de mètres de Kalkilyia. Un tunnel financé
par L’union européenne, permet de franchir cette distance en passant sous deux
murs de « sécurité ! » et sous la principale route est-ouest
réservé aux colons, qui les relie à Israël en passant par le grand bloc de
colonies d’Ariel.
(L’Europe n’a pas le courage
de ses ambitions, alors elle finance des infrastructures qu’Israël détruit a
chaque fois que le premier Ministre se lève avec l’envie de… mais il ne peut
pas, il est constipé, c’est pour cela qu’il ne pas lui-même la guerre.)
L’Irrationalité
du mur n’est qu’apparente, les boucles, les routes réserves aux colons et aux
troupes d’occupation, les barrières entourant les 25 colonies de la région et
leurs 55 000 habitants suivent une logique précise : « quadriller
la région et transformer le paysage en un jeu électronique funèbre ». Le
terme de mur ici est trompeur. Même si l’on sait que sont tracé n’a rien d’une
droite, le mot suggère une délimitation linéaire, comme celle qui séparait en
1989 les deux Allemagnes, ou la Tchécoslovaquie de la Bavière. Ici rien de tel
le mur élément d’un réseau bidimensionnel, tridimensionnel par endroits :
il existe huit tunnels comme celui de Habla, il n’est pas un moyen de
protection des colonies. Son but est autre : il s’agit d’enserrer les
Palestiniens dans des mailles, et les enfermer dans des enclaves où leur vie ne
sera -n’est déjà- pas possible. En parcourrant la région de Kalkilyia on a sous
nous yeux l’évolution avancée de trois temps de l’annexion : isoler,
enclore, vider. Aussi c’est un constat : il vise a enserrer les terres les
plus fertiles et laisser le maximum de puits du coté israélien. Pour Kalkilyia six puits sont de l’autre côté du mur et doivent
faire venir l’eau polluée d’Azzoum.
Pour
R…, ingénieur civil qui travaille pour la municipalité, la situation du village
est catastrophique car l’agriculture ne rapporte plus rien, On ne peut plus
écouler les produits au-dehors ni les vendre ici faute d’argent.
L’une
des bonnes blagues des colons consiste à polluer les terres palestiniennes. Une
colonie comme Elkana, au sommet d’une colline, déverse ses eaux usées en
contrebas, vers Beit Amine, où règne une indescriptible puanteur.
A proximité de l’un des points d’eau d’Azzoum,
sur la route de Jayyous, on longe une montagne comme un coron du Nord. Les
colons viennent régulièrement y déverser leurs bennes. Les analyses de l’eau
montrent qu’elle contient des hautes doses de produits toxiques mais, comme
disent les gens, on est bien obligées de la boire.
Pour
aller travailler ces terres de l’autre côté du mur il faut un permis ; sur
100 demandes, les israéliens vont délivrer, peut-être, 5 permis. Ces paysans
risquent de perdre leurs terres si elles ne sont pas cultives en vertu d’une
loi israélienne. La durée est laissée à la discrétion des autorités
d’occupation. J’appelle cela du vol.
Plus au
nord, sur la route de Tulkarem, Ar Ras est encore un beau village en hauteur,
sur la première ligne de collines en quittant la plaine côtière. Le drapeau
vert flotte sur la plupart des maisons. Le mur passe juste en contrebas coupant
le village de ses terres arables, la « porte » d’accès -avec permis-
après le check point est loin du village, obligeant les villageois à passer
deux contrôles, le check point et la porte. Pourtant le village n’est séparé de
ses terres que par le mur ! Juste
après la « porte » de l’autre côté du mur se trouve le hameau
Jbarrah 250 habitants isolés et ne
peuvent rejoindre leurs amis que par le bon vouloir des soldats. Deux projets
existent pour reculer le mur, mais nous savons ce que sont les promesses
sionistes quand il s’agit faire le bien.
Mas’ha
est un gros bourg en plaine à une quinzaine de kilomètres au sud-est de
Kalkulyia. C’est là qu’en 2003 le premier camp de résistance contre la
construction du mur où se réunirent des villageois, des internationaux et des
israéliens. Aujourd’hui, le mur entoure le village sur trois côtés et le site
du camp est inséré dans la zone tampon. À Mas’ha, il n’y à pas de porte d’accès
aux champs, pour atteindre les oliveraies il faut faire un détour de 15
kilomètres. Le mur coupe nos routes, nos villages, notre vie économique,
sociale.
Hier,
un soldat israélien s’est tiré une balle dans la tête dans une mosquée de
Jénine.
Aviv
Mograbi (cinéaste israélien) raconte dans son documentaire « Z
32 » : le malaise des soldats dont bon nombre témoignent dans les
media sur des actes qu’ils ne comprennent pas et sont contrains de suivre des
séances de psychothérapie. Il n’y a que les soldats endoctrinés par les rabbins
qui obéissant à Dieu n’ont pas de remords.
Dans
Z32 un de ces soldats témoigne sous une juxtaposition de visages, par le
miracle de technique numérique. Aviv Mograbi explique qu’il ne pouvait pas le
couvrir d’un sac en papier où il y aurait deux trous pour les yeux, ni mettre
un bas sur la tête du soldat, cela n’aurait pas été très confortable. Il a donc
opté pour la technique et préserver son témoin.
Tout
vient d’Israël :
1. Avec le
mur, on nous a confisqué les meilleures terres.
2. Les
produits israéliens sont subventionnés et arrivent sur les marchés à des prix
inférieurs aux nôtres.
3. Nos
camions ne peuvent circuler librement, les marchandises perdent leur de
fraîcheur.
En
étouffant par tous le moyens la vie agricole et industrielle, (l’étranglement
de la vie socio-économique) les israéliens gagnent sur plusieurs tableaux. Le
premier objectif, le plus important, est d’affaiblir l’esprit de résistance par
la pauvreté et le chômage chronique (66% à Kalkilyia). Même pauvres les
Palestiniens représentent un marché non négligeable. De plus en les maintenant
la tête sous l’eau, sans même parler de la dépendance où se trouvent ils se
trouvent vis-à-vis de ceux qui peuvent du jour au lendemain vous priver
d’essence et vous plonger dans le noir.
Les
Juifs nous on volé notre terre et nous persécutent. L’Holocauste est leur
justification morale, mais peut-on l’appeler ainsi ? Souvent mes
interlocuteurs précisent qu’ils n’ont rien contre les Juifs entant que juifs.
« Nous avons toujours vécu en bons termes avec eux ». Ceux qui nous
persécutent ne sont pas d’ici, ils sont venus d’Europe.
L’analyse
de ce jeune palestinien est parfaitement juste, ce sont les colons fanatique et
intransigeants venus principalement d’Europe qui leur causent le plus de
désagréments, comme il dit : (ils ont l’Holocauste comme
« justification morale ») cependant ces colons là ne sont pas les
victimes de l’Holocauste !! Ne sont pas ces juifs morts ou martyrisés dans
les camps !! Comment-il possible que des êtres dits humains se comportent
comme des bêtes féroces à l’encontre d’êtres qui ne leur avaient rien fait
? Comment est-il possible. Je me suis toujours posé la question de savoir du
pourquoi des « pogroms », « la Shoah » et je crois que si l’immense majorité de
Juifs méritent d’être respectés, ce que je crois c’est qu’il y a parmi eux
"ce que l’on peut faire de pire dans l’espèce humaine".
Hébron :
Au
sortir de Jérusalem, la route vers Hébron longe interminablement des blocs de
colonies, Gilo, Gush Etzion –le Gand Jérusalem en marche vers le sud. Une fois
passée la colonie d’Efrat, on se trouve en Palestine, dans les collines plantées
de vignes. La vigne accompagne celui entre à Hébron presque jusqu’au centre
ville.
A
Hébron : 400 colons fanatiques protégés par l’armée provoquent, molestent,
harcèlent cette ville de 130 000
habitants, parfois après une provocation d’un colon si le Palestinien se
rebiffe peut être simplement tué sans qu’il soit inquiété, parfois un peu
réprimandé par les soldats. à Hébron un colon peut la nuit prendre possession
d’une boutique, tout jeter à la rue, abattre uns cloison et en faire sa maison
le lendemain à l’arrivé du propriétaire le colon est protégé par
l’armée ! Parfois, comme à Jérusalem il arrive que des
juifs avec des faux certificats de propriété obligent les Palestiniens à partir
de chez eux et se retrouvent sur le trottoir avec quelques affaires !
Hébron
est divisé en deux parties, H1 (18 km², 100 000 habitants), sous vague
tutelle palestinienne, et H2 (5 km², le cœur de la ville, 30 000
habitants), sous contrôle israélien. Les habitants de la vielle ville se
trouvent souvent sous le régime du couvre-feu permettent aux colons de
déambuler dans la ville sans être importunés par les habitants.
Le
massacre de 29 fidèles à la mosquée de D’Abraham par le médecin colon Baruch
Goldstein, pendant le ramadan 1994, à été ressenti comme un sacrilège. Il a été
suivi de manifestations dans toute la Palestine, très durement réprimées. Selon
le principe bien établi -en Palestine-
selon lequel ce sont les victimes qu’il faut punir, le couvre-feu à été
instauré à Hébron, total pendant deux mois, puis pendant six mois sur la vielle
ville.
Dans H2
vivent 400 colons dans quatre colonies principales (Avraham Avinu ; Beit
Romano ;Beit Hadassa et Admot Yishaï). Mais aussi des colons occupent
des immeubles qu’ils se sont appropriés dans la vielle ville. A Hébron vous
pouvez être arrêté, emprisonné et torture du simple fait d’appartenir à un groupe ou parti politique.
En
2000, des colons venus de Kiriat Arba se sont installés sur une hauteur, dans
nos terres. Ils construit des maisons les ont entourés de clôtures et ont
commencée à nous harceler en attaquant nos enfants et en déracinant les arbres,
en brûlant des voitures. Nous sommes allées devant la Cour suprême : elle
à décidé qu’ils devaient partir, mais ils n’ont pas bougé. C’est l’idée de la
justice en Israël. Les villageois ont porte plainte pour racisme mais la Cour a
déclaré qu’il fallait être juifs pour ça.
Depuis les colons viennent tous les vendredi faire des dégâts sur nos
terres.
A
Hébron les habitants fon face à des arrestations, pour rien. La libération est
assortie d’amandes pécuniaires que les Palestiniens ne peuvent payer. Ils ne
seront pas libérés. C’est aussi ça la justice en Israël.
Les
palestiniens ont installé un gros grillage tendu d’un trottoir à l’autre au
niveau du premier étage. Il protège les passants des canettes, des pavés et
détritus que les colons lancent depuis les étages qu’il on soustrait à leurs
propriétaires. Nous sommes en avril 2006 période considéré
comme calme, où l’on ne tuait guerre chaque semaine qu’une demi douzaine de
jeunes gens. Il y a au Proche-Orient, bon an mal an, en dehors des périodes d’affrontement une moyenne de trente
morts palestiniens chaque mois. Dans cet hôpital géré me di-t-on par le Hamas,
la journée ne coûte que 500 shekels
(environs 100 euros) mais ceux qui ne peuvent pas payer ne sont pas mis dehors.
C’est
une jeune américaine grande brune avec des cheveux bleus, peintre à San
Francisco. Elle fait partie d’un petit groupe d’ISM (International Solidarity
Movement) des Californiens pour la plupart. Pendant l’année scolaire leur
principal rôle est d’accompagner les enfant à leurs cours pour les protéger des
colons de Beit Hasassa qui leur lancent
des pierres, lâchent leurs chiens sur eux, arrachent les cartables et les
foulards des filles –ici les foulards est moins une question religieuse que
culturelle-. Eux même (les
internationaux) sont parfois agresses par les colons, qui sont en majorité des
Juifs orthodoxes américains de Brooklyn. « Nous faisons, nous dit Ketty,
ce que les palestiniens nous demandent, nous les aidons pour les enfants, pour
la récolte d’olives, nous filmons en vidéo les brutalités des colons, nous
aidons de notre mieux ceux qui ont encore le courage d’habiter ici. » On peut lire sur les murs des graffitis
orduriers -l’un deux en forme
d’injonction- : « Gas the Arabs ». (Sans commentaire, le préjugé
du juifs cultivé, mélomane et instruit en prend ici un sacré coup. Finalement
s’ils ont été victimes du nazisme c’est peut être qu’ils n’ont pu être à leur
place ? » - « Le plan d’Olmert est d’écraser les Palestiniens
pour les pousser à partir. C’est un plan de transfert sournois. »
Il ne
faut pas confondre le Hamas et les Talibans. Le Hamas croit que la démocratie
est d’abord d’accepter les autres, religieux. Nous pensons que la religion est
une affaire privée, une question personnelle entre l’homme et Dieu. Nous
n’obligeons personne à être religieux, à se conduire en religieux. Sur ce point
et sur bien d’autres, il y une très grande différence entre le Hamas et les
Talibans. Conforme par ailleurs avec la doctrine des Frères musulmans,
déclarera quelques jours après Michel Warschawski. Les Juifs ont le droit de vivre ici en paix
comme autrefois. Les responsables du Hamas n’ont rien de pittoresque : des
administrateurs calmes, un laquage raisonnable, ni imprécations, ni turbans, ni
fusils.
À l’est
de Hébron et de Kiriat Arba, les israéliens ont confisqué en 1996 une vaste
zone (5 000 hectares) et en 1998, ils ont expulsé 98 familles qui vivaient
là depuis la nuit des temps dans des grottes -des éleveurs de moutons. Ils les
ont chassées au sud de Hébron en plein l’hiver dans la neige. La Cour suprême
israélienne leur à permis de revenir sur
leur terres. Ils possèdent des titres de propriété datant de l’époque Ottomane.
Cependant ne croyez pas la Cour soit toujours aussi bien disposée. Des titres
de propriété les palestiniens en ont tous. Mais ceux de juifs venus de
Tchécoslovaquie ou de Diable vauvert étaient reconnus comme vrais. Comme disait
Coluche : « circulez il y a rien à voir » Les militaires on
prétendu pour justifier la nouvelle expulsion que la zone servait de champ de
tir avec des cibles au sommet des collines, le bruit faisait cailler le lait
des brebis ! Plus sérieusement
l’armée de dégénérés a installé une charge de produits radioactifs. Ce n’est
pas tout : Il est prévu de les réunir par un mur commun (un de plus),
ce qui va isoler à nouveau quelque 100 familles palestiniennes qui vivent entre
les deux. Leurs terres seront confisquées et ils ne pourront plus entrer ni sortir
sans permis spécial.
Le mur
principal va progresser en entourant la Cisjordanie au sud puis à l’est. Toute
la vallée du Jourdain restera du coté israélien. Quand le plan Olmert (le
premier ministre poursuivi par corruption à tord ! hé bien oui il avait
simplement comploté au détriment des autres juifs c’est tout. Pourquoi le punir
alors quand c’est la philosophie même de l’Etat juif alors pourquoi le
condamner ?) Je disais quand le plan Olmert sera terminé la
Cisjordanie sera divisée en quinze unités territoriales ! Mais l’occident
continue de parler d’Etat palestinien ! Comment peut il y avoir un Etat
palestinien viable surtout remarquable
par sa discontinuité ?
Sur la
route de Yatta des routes défoncées on remarquera le camp de réfugiés d’Al-Fawwar,
terrible bidonville de tôle et de béton om flotte le drapeau noir du Djihad
islamique ! Comment pourrait-il en être autrement ? Abants de nous
engager sur le chemin de la colline, une
apparition stupéfiante : un colon en short et maillot fait son jogging sur
le bas-côté avec une jeep de l’armée qui le suit pour assurer sa protection.
Que y a-t-il à rajouter ?
At-Tuwani ;
150 habitants, n’est pas relié au réseau électrique, un générateur fonctionne
quatre heures par jour, l’eau arrive par camion-citerne, un dispensaire
–construit sans permis de construire (que l’on n’obtient jamais de toute façon)
dispensaire que l’armée menacé à plusieurs reprises de détruire.
Les
manifestations, non-violentes- ont été
organisées à l’initiative des gens des villages, la première au mois d’avril,
nous avons demandé aux gens de Ta’ayoush que nous connaissions depuis
longtemps de se joindre à nous, notre
but était uniquement d’attirer l’attention sur nos conditions de vie. De faire
venir les media palestiniens et israéliens. La manifestation a été durement
réprimée par l’armée, avec des dizaines de blessés dont certains gravement et
certains manifestants jetés en prison pour des semaines. Mais nous avons
recommencée comme il y avait de plus en plus de monde que la nouvelle de la
brutalité se répandait, l’armée n’a plus osé se montrer aussi brutale.
Les
visées de la politique israélienne sont claires contraindre les autorités
palestiniennes d’accepter un seul
État.
Une fois cette visé accomplie, il ne restera a Israël de durcir encore
d’avantage les conditions de vie palestiniennes pour qu’il ne reste d’autre
solution pour ces populations que immigrer ver un pays limitrophe d’où il ne
pourront jamais prendre la nationalité et deviendront des gens sans droits, où
qu’ils aillent. Prendre la
nationalité du pays d’accueil c’est faire le jeux de l’occupant et ne plus
pouvoir faire valoir nos droits c’est par conséquent renoncer à notre patrie
notre terre.
Le
sionisme ne ce n’est jamais caché, de tous temps il préconisait le transfert
des populations habitant « leur » pays donné par Dieu vers les autres
Etats arabes ; comme disait un étudiant New-yorkais : « il y a
assez de place. »
En
Israël il y a le centre de recherches sur les « nanotechnologies et les
techniques d’Internet » le plus performant au monde. Le Web, votre
ordinateur personnel n’a plus aucun secret pour eux. Stocker les données le
Néguev leur offre plus de place qu’il n’en faut et refaire à leur aise le
coup : « des dossier des villages palestiniens commandées par le
Yichouv entre les deux guerres » mais cette fois à l’échelle du monde, pour les données personnelles.
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