« Un véritable crime
contre l’humanité »
Stéphane
Hessel ambassadeur de France. Entretiens avec Swiss Info, 5 janvier 2009 publié
le 8 janvier 2009 :
L’ambassadeur de France
Stéphane Hessel, ancien résistant et déporté, condamne vivement le comportement
d’Israël à Gaza et appelle au retour à la table des négociations pour mettre en
place la seule solution à ses yeux, celle de deux Etats « rendue de
plus en plus difficile, au fur et à mesure que s’accumulent de part et d’autre,
soit le mépris et l’humiliation, soit la haine. » Il faut
que cette accumulation cesse le plus vite possible, dit-il alors, « au
nom de ce que l’histoire nous à appris sur la possibilité du pardon, […] il
faut avoir hâte que cette possibilité de pardon et de solidarité dans un
Proche-Orient pacifié puisse être rétablie. ».
En réalité le mot qui
s’applique -qui devrait s’appliquer- est celui de crime de guerre et même de
crime contre l’humanité. Mais il faut prononcer ce mot avec précaution, surtout
lorsqu’on est à Genève. Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de
réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils ont bombardé m’apparaît
comme un véritable crime contre l’humanité.
Cette
déclaration faisait suite à une émission sur France 3 où Frédéric Taddei avait réuni des personnalités de tous bords
où l’historien pro sioniste Alexandre Adler fit preuve une fois de plus d’intolérance
comme la plupart des intellectuels franco-israéliens lorsqu’il s’agit du
conflit du Proche-Orient perdant la plus élémentaire des objectivités et
profitant de la médiatisation que leur profession confère pour tromper le
téléspectateur, usant d’argument apocryphes. Il cherchait à justifier ce crime
de guerre par les roquettes -qu’il nommait missiles- qui firent 4 victimes d’un coté et 1350 (dont
400 enfant) de l’autre. Ces mensonges ne sont ni excusables ni tolérables de la
part d’un homme qui se voudrait historien, il n’a pas, dans l’état actuel des
choses à prendre parti, ou alors qu’il ne se présente comme historien mais du
sioniste ou pro israélien, et nous saurons, nous, relativiser ses propos. (Puisqu’il ne sait ou peut le faire)
Nous
sommes le 31 mai 2009 : les médias annoncent le désaccord du gouvernement
Netanyahu avec le Président des Etats-Unis Barak Obama sur l’arrêt de la
colonisation. (Il ne s’agit même pas de décolonisation qui poserait
effectivement un problème d’intendance). Non il s’agit de dire au monde allez
vous faire… nous faisons -comme les
pirates- ce que nous voulons le droit international on s’assoit dessus. Nous
avons suffisamment de bombes thermonucléaires pour tout le monde.
Déjà en
2002, M Pat Cox Président du Parlement Européen, me répondant à un de mes cris
d’alerte me fit copie de résolutions que le Parlement Européen avait voté, les
unes demandant en quelque sorte à Israël plus de retenue, les autres le condamnant. Résolutions qui
comme celles de l’ONU ne sont suivies de pressions réelles, ni de fait
coercitifs autant dire qu’elles ne servent à rien. Nous élisons des députées
pour qu’ils calibrent les concombres Chypriotes, qu’ils rédigent des mémoires
sur l’aspect des pommes en Grande distribution… mais lorsqu’il s’agit de notre
vie, de notre modèle de société, de
notre civilisation, là circulerez il n’y rien voir. Je ne veut pas accabler M Pat Cox, mais dans
un courrier personnel qu’il me fit parvenir : il faisait référence, en réponse
de mon « coup de gueule », aux actes antisémites où une porte de
Synagogue fut incendié, des graffitis racistes sur le mur d’une école
juive… Je me fâchais tout
« rouge » et lui répondis que je ne lui parlais de dégâts matériel
mais de vies humaines. Je ne lui plus jamais plus écrit directement, il ne le
méritait pas.
L’Europe
un conglomérat d’intérêts. (Je ne m’étonne pas que les sionistes fassent la loi
chez nous) Déjà pendant la seconde guerre mondiale l’Europe s’est distinguée
par sa prévarication n’osant s’opposer à un criminel et maintenant dans le
conflit israélo-palestinien. Conflit engendré par elle même, financent les
infrastructures palestiniennes que les gouvernements israéliens « démontent »
(détruisent) à chaque fois que qu’ils se lèvent de mauvaise humeur. Nos élisons des apostats de la démocratie.
L’Europe « Patrie des droit de l’homme » qui peut encore croire à ce lapsus ?
Gaza meurtrie, Gaza martyrisée (Gaza
libérée, ce n’est pas pour tout suite mais il le faudra bien !
(Levez les bras en V)
Des soldats israéliens dénoncent les abus commis :
« Zéro
tolérance, nous venons pour les liquider »
Écriront les militaires dans leur
correspondance.
« En entrant dans une maison, nous
abattions la porte et tirions à vue. A cela je l’appelle assassinat. A chaque
étage nous tirons sur les personnes qui nous identifions comme tel. Je me suis
demandé : comment cela peut être raisonnable ? » Expliquait un militaire. C’est un des
témoignages publiés par le journal Haaretz sur les expériences de quelques
soldats israéliens sur la dernière guerre de Gaza que l’armée et le
gouvernement d’Ehud Olmert préférèrent appeler "opération", que
avocats et juges qui planifient les charges de la Cour Pénale Internationale
qualifieront de crimes de guerre. Danny
Zamir, directeur de l’Académie Militaire Isaac Rabin, dont les élèves
débattirent la semaine dernière sur ces expériences dans la guerre, assuraient
hier que les soldats parlaient de « feu injustifié contre des civils
palestiniens » ? Dès 1400 victimes, presque un millier furent des
civils désarmés et 239 policiers furent assassinés à l’intérieur des casernes
le premier jour de l’agression. 235 miliciens périrent dans les combats.
Un autre militaire affirmait qu’un
commandant ordonnait de tirer sur une vieille femme qui marchait sur la route à
100 mètres de distance. Un troisième déclarait que après avoir assailli une
maison : « Le chef du peloton laissait partir la famille et leur dit
d’aller vers la droite. Une mère et ses deux fils n’entendirent l’ordre et
tournèrent à gauche. Le franc-tireur qui vit approcher des personnes dans une
zone où personne ne devait s’y trouver, leur tira dessus ». Ce
sous-officier les vit précisa que ses hommes sentaient : que la vie des
Palestiniens en moins importante que les vies de nos soldats. C’est ainsi que
l’on peut le justifier.
Les soldats israéliens l’on laissé
aussi écrit. « Tolérance zéro, nous venons pour les liquider »
« Mort aux arabes ». Ce sont seulement deux des graffitis que les
militaires gravèrent sur les murs des édifices qu’ils prenaient comme base de
repli. Les témoignages prolifèrent sur les destructions d’ordinateurs, meubles,
télévisions, appareils électroménagers… Déféquaient à l’intérieur de machines à
laver le linge ou laissaient des excréments dans le réfrigérateur.
Les règles données aux soldats pour le
combat ont été des plus permissives. Tout était valable pour éviter des pertes
à l’armée qui enrôle chaque fois plus des jeunes d’extrême droite. Les
consignes des rabbins influençaient aussi et sollicitaient "de
n’avoir aucune piété". L’armée promet d’enquêter sur ce qui s’est
passé. (*)
(*) Comme toujours dans ces cas là, le occident chantre de la
démocratie, laisse sous entendre que
justice sera faite. Que chez nous il n’y à pas de passe droit, nous jugerons en
toute honnêteté et s’il y a eu des
manquements au droit les coupables seront châtiés. Mensonges de pucelles effarouches prises en
flagrant délit de sodomisation la virginité n’est que de façade ce sont des
stakhanovistes du coït. Ces êtres là
sont révulsifs. La vulgarité faite homme. (Humain)
- Vulgarité !
- Oui Miquel, la vulgarité n’e réside pas dans les mots mais dans
les actes. Les gens policés s’avèrent très souvent être les plus vulgaires.
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