dimanche 2 octobre 2011

Le sionisme a mené à l'impasse « drôle de guerre »


Le sionisme a mené à l'impasse

C’est par l’âme agressive et manipulatrice du sionisme que nous sommes arrivés à une impasse. Car c’est bien à une impasse qu’est arrivé le sionisme. Comment croire que l’éradication d’un peuple pouvait être une solution ?  
ILAN PAPE écrit sur les luttes « terribles » que les forces juives durent affronter en 1948 : « L’Irgoun était un groupe officiellement de francs-tireurs mais en réalité c’était un groupe terroriste assurant la besogne  qu’en toute impunité l’Haganah n’aurait pu assumer »,  qui, avec le groupe Stern furent dissous après le vote par l’ONU sur la partition de la Palestine. Une nouvelle fois la déloyauté  du sionisme est équivalente à son arrogance.
Le sionisme et l’Irgoun :
Comme au cours du mois précédent, l’Irgoun exécutait les mission que l’on pourrait qualifier de « hors la loi », des mission destinées à semer la terreur visant à faire fuir les habitants des villages, ses unités faisaient maintenant partie de la  nouvelle l’armée israélienne. L’Irgoun fut envoyée dans la seconde quinzaine de mai dans les poches le long de la côte pour achever des opérations que la Haganah avait jugées douteuses ou du moins peu souhaitables. Cependant il est établi, qu’avant son intégration officielle dans l’ « armée », l’Irgoun avait coopéré avec la Haganah dans la zone occupée du grand Haïfa. Elle avait secondé la Haganah  à lancer l’opération Hametz (« Levain ») le 29 avril 1948. Trois brigades avaient pris part à cette opération : l’Alexandroni, la Qiryati et la Givati. Elles prirent et nettoyèrent Beit Dajan, Kfar Ana, Abbasiya, Yahudiya, Safuriya, Kheiriya, Salama et Yazour, ainsi que deux banlieues de Jaffa : Jabaya et Abou Kabir.
Les juifs pensaient se libérer de leur responsabilité sous prétexte que l’Irgoun était une unité de francs-tireurs incontrôlables, alors même que des recommandations très précises leurs avaient été fournies.  C’est une constante du sionisme, comme pour les mythes, ils pensent que l’argument établi suffit à justifier l’acte !!
Dans la seconde quinzaine du mois de mai, l’Irgoun reçut la zone de grand Jaffa pour y achever le travail des trois brigades de la Haganah. L’Irgoun était considérée comme une force inférieure, de même que la brigade Qiryati. Les chefs militaires israéliens disaient que cette dernière était composée de « soldats de moindre [qualité] », c’est-à-dire de Juifs mizrahi. Un rapport sur toutes les brigades établi en juin 1948 par un officier qui les supervisait présente la Qiryati comme une brigade « très problématique », composée d’ « illettrés ».  Dans les archives militaires israéliennes, on trouve une question posée par le commandant de la brigade Qiryati, en date du 22 mai 1948 : il demande s’il peut utiliser des bulldozers pour détruire les villages, au lieu de le faire aux explosifs, comme l’ordonne le plan Daleth.

Sa requête montre à quel point la guerre était une « drôle de guerre » : elle n’avait commencée que depuis une semaine, et ce chef de brigade avait tout le loisir de choisir une méthode plus lente pour démolir et raser les dizaines de villages qui figuraient sur sa liste.

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