Le sionisme a mené à l'impasse
C’est par l’âme agressive et manipulatrice du sionisme que nous sommes arrivés à une impasse. Car c’est bien à une impasse qu’est arrivé le sionisme. Comment croire que l’éradication d’un peuple pouvait être une solution ?
C’est par l’âme agressive et manipulatrice du sionisme que nous sommes arrivés à une impasse. Car c’est bien à une impasse qu’est arrivé le sionisme. Comment croire que l’éradication d’un peuple pouvait être une solution ?
ILAN PAPE écrit sur les luttes
« terribles » que les forces juives durent affronter en 1948 : « L’Irgoun
était un groupe officiellement de francs-tireurs mais en réalité c’était un
groupe terroriste assurant la besogne
qu’en toute impunité l’Haganah n’aurait pu assumer », qui, avec le groupe Stern furent dissous après
le vote par l’ONU sur la partition de la Palestine. Une nouvelle fois la
déloyauté du sionisme est équivalente à
son arrogance.
Le sionisme
et l’Irgoun :
Comme au cours du mois précédent, l’Irgoun
exécutait les mission que l’on pourrait qualifier de « hors la loi »,
des mission destinées à semer la terreur visant à faire fuir les habitants des
villages, ses unités faisaient maintenant partie de la nouvelle l’armée israélienne. L’Irgoun fut
envoyée dans la seconde quinzaine de mai dans les poches le long de la côte
pour achever des opérations que la Haganah avait jugées douteuses ou du moins
peu souhaitables. Cependant il est établi, qu’avant son intégration officielle
dans l’ « armée », l’Irgoun avait coopéré avec la Haganah dans
la zone occupée du grand Haïfa. Elle avait secondé la Haganah à lancer l’opération Hametz
(« Levain ») le 29 avril 1948. Trois brigades avaient pris part à
cette opération : l’Alexandroni, la Qiryati et la Givati. Elles prirent et
nettoyèrent Beit Dajan, Kfar Ana, Abbasiya, Yahudiya, Safuriya, Kheiriya,
Salama et Yazour, ainsi que deux banlieues de Jaffa : Jabaya et Abou
Kabir.
Les juifs pensaient se libérer de leur
responsabilité sous prétexte que l’Irgoun était une unité de francs-tireurs incontrôlables,
alors même que des recommandations très précises leurs avaient été
fournies. C’est une constante du
sionisme, comme pour les mythes, ils pensent que l’argument établi suffit à
justifier l’acte !!
Dans la seconde quinzaine du mois de mai, l’Irgoun
reçut la zone de grand Jaffa pour y achever le travail des trois brigades de la
Haganah. L’Irgoun était considérée comme une force inférieure, de même que la
brigade Qiryati. Les chefs militaires israéliens disaient que cette dernière
était composée de « soldats de moindre [qualité] », c’est-à-dire de
Juifs mizrahi. Un rapport sur toutes les brigades établi en juin 1948 par un
officier qui les supervisait présente la Qiryati comme une brigade « très
problématique », composée d’ « illettrés ». Dans les archives militaires israéliennes, on
trouve une question posée par le commandant de la brigade Qiryati, en date du
22 mai 1948 : il demande s’il peut utiliser des bulldozers pour détruire
les villages, au lieu de le faire aux explosifs, comme l’ordonne le plan
Daleth.
Sa requête montre à quel point la
guerre était une « drôle de guerre » : elle n’avait commencée
que depuis une semaine, et ce chef de brigade avait tout le loisir de choisir
une méthode plus lente pour démolir et raser les dizaines de villages qui
figuraient sur sa liste.
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