jeudi 22 septembre 2011

Israël s'est fondée sur un crime


Israël s'est fondée sur un crime

Le français n’était pas ma langue :
N’ayant pas été à l’école française, n’ayant pas appris le français avais-je avoir la capacité d’écrire aux potentats de ce monde pour leur exprimer mes craintes ? Je savais d’entrée que je n’allais pas faire de la littérature, me faire comprendre était ma seule ambition, les fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe  m'étaient égal seuls les êtres que je méprisais déjà pouvaient ne pas comprendre. Depuis quelque temps je soupçonnais les services secrets israéliens (le Mossad)  d’être la « pierre angulaire » du désordre au Proche et Moyen-Orient tout comme je soupçonne l’organisation sioniste mondiale d’être la « clé de voûte » du désordre mondial.   Pouvais-je garder cette évidence pour moi ? Évidence que les élites de la planète n’ignorent et laissaient pourtant faire, le remords de la Shoah, sans doute, à moins que comme l’Histoire du sionisme nous l’a démontré, qu’il n’y ait eu quelques arrangements. Qui lorsqu’ils  se réalisent au détriment d’un tiers cela s’appelle « COMPLOT ». On peut changer le sens des mots, on peut vouloir leur donnait une autre signification mais moi j’appelle cela « COMPLOT ».

Le remords de la Shoah imprègne nos subconscients, ne nous autorise à exprimer avec force les constats que nous  faisons. Nous nous autocensurons réduisant d’autant la force de notre argumentation, par cette retenue nous justifions les crimes qu’en temps normal nous aurions dénoncés sans état d’âme.  Il faudra aussi soutenir avec humilité et loyauté le peuple Palestinien y compris lorsque l’accusation d’antisémitisme se fera jour. Le conflit israélo-palestinien n’est pas un conflit normal, avec un « bon » et un « méchant » Il fait appel : aux mythes, a l’antiquité, au sentiment religieux, au remords, aux craintes. Je n’ai pas vu, une seule fois, un débat ou une discussion qui aie pour objet ce conflit, se passer « normalement » on se recommande de Dieu pour justifier des crimes, la loi (des hommes) qui a permis l’existence de l’Etat d’Israël est bafouée par ceux-la mêmes qui en ont bénéficie !  Il faudra par conséquent résister au qualificatif barbare par lequel l’on voudrait qualifier ceux qui militent pour le respect du Droit international, les des Droit du Peuple palestinien et sont qualifiés d’antisémites quand Dieu et l’Histoire n’offre plus de porte de sortie à ces racistes.  On qualifie d’antisémite celui qui ne demande en fin de compte que le Droit International s’applique au Proche-Orient. Les crimes que le sionisme commet en Palestine ne peuvent recevoir de bénédiction par les souffrances que les Juifs ont endurées. Les victimes d’un génocide peuvent-elles à leur tour en commettre un ? Car en Palestine il s’agit belle et bien d’éradiquer un peuple, la méthode est certes moins brutale que le fut la Shoah, à plus petite échelle mais le but recherché est le même celui de priver un peuple de sa terre de sa patrie, de son existence même. Cette terre est la terre des trois religions monothéistes, il fallait donc y venir en frère créer un foyer pour les juifs avec les êtres qui vivaient sur ces terres depuis 6 000 ans. Avec eux pas à leur place. Comment le sionisme a pu croire qu’il pourrait s’installer à place des Palestiniens Juifs, Musulman, Chrétiens ?   C’est très exactement ce qui peut être reproché au sionisme.    
Un aspect de ce conflit que aucun homme politique ne met en avant et je le fis à Sciences Politiques de Strasbourg  où le conférencier s’appelait Jeff Halper (un anthropologue israélien faisant partie de ces israéliens qui aident  un peu les palestiniens, mais qui n’est pas pour la solution à deux Etat !) venu pour nous entretenir de la destruction de l’habitat  civil palestinien par l’armé d’occupation en Cisjordanie et cela sur des motif non seulement apocryphes mais aussi les plus ignominieux.  Je lui posais la question de savoir : « qui ou quoi favorise l’impunité dont bénéficie Israël. » Comme il me répondait à coté de la question je quittais la salle.   Dans la salle il y avait des membres du collectif (certains haussèrent les épaules ou eurent  une attitude désapprouvant ma question), des étudiants de Science-Po, des citoyens mais aussi des membres d’autres associations et je pense qu’il n’avait pas envie de dire la vérité ou tout du moins ce qu’il en pensait et tentait en me retenir, de me faire comprendre qu’il souhaitait  me rencontrer après le débat.  Pour être tout à fait honnête je doute que sa réponse m’ait satisfait du fait même qu’il n’est pas favorable à une solution à deux Etats. Or au point où le conflit en est arrivé, le manque confiance entre les deux communautés se témoignent il est logique de penser que la vie en commun ne puisse être, du moins pour le moment, possible. L’intelligence devrait permettre d’éduquer les enfants pour que, eux, puissent y arriver mais là aussi la stupidité de l’homme a pris le pas sur l’intelligence.

Israël est fondée sur un crime prémédité, quoi qu’en dit le sionisme et les associations créées ad hoc.

Entre 1920 et 1921.  Les aspirations arabes sont systématiquement bafouées. La conférence de San Rémo de 1920 instaure dans différentes régions  du Proche Orient des « mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination. La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué par la Société des Nations, au mépris de l’article 22 qui fait obligation au Mandat d’obtenir l’accord de la population palestinienne… (Juifs, Musulmans, Chrétiens)
La Société des Nation (SDN) attribue la Palestine à l’Angleterre. L’article 4 du mandat stipule  « qu’une Agence juive appropriée serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine ses conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif et aux intérêts de la population … L’organisation sioniste sera reconnue comme étant cette Agence » !
Les dispositions de cet article ont permis à l’Agence juive d’être un Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs juifs de l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son service de renseignements.
De plus d’après A. Koestler "tous les fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles, l’Agence Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyau de la future armée israélienne".  Le premier Haut commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de l’intérieur du gouvernement britannique, est Juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’agence Juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l’administration mandante. 

La SDN attribua le Mandat à l’Angleterre avec obligation d’y inclure les populations dans le processus devant les mener à l’autodétermination.  Comment se fait-il que cet article ne fût respecté par l’ONU ? Comment se fait-il que le Mandat britannique ayant pris un engagement avec la SDN s’en trouvé dispensé avec L’ONU ?  
Qui peut croire que l’acceptation de l’article 4 ne faisait pas suite à un « arrangement » ? Moyennant…

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