Israël s'est fondée sur un crime
Le français n’était pas ma langue :
Le français n’était pas ma langue :
N’ayant
pas été à l’école française, n’ayant pas appris le français avais-je avoir la
capacité d’écrire aux potentats de ce monde pour leur exprimer mes craintes ?
Je savais d’entrée que je n’allais pas faire de la littérature, me faire
comprendre était ma seule ambition, les fautes d’orthographe, de grammaire, de
syntaxe m'étaient égal seuls les êtres
que je méprisais déjà pouvaient ne pas comprendre. Depuis quelque temps je
soupçonnais les services secrets israéliens (le Mossad) d’être la « pierre angulaire » du
désordre au Proche et Moyen-Orient tout comme je soupçonne l’organisation
sioniste mondiale d’être la « clé de voûte » du désordre mondial. Pouvais-je garder cette évidence pour
moi ? Évidence que les élites de la planète n’ignorent et laissaient
pourtant faire, le remords de la Shoah, sans doute, à moins que comme
l’Histoire du sionisme nous l’a démontré, qu’il n’y ait eu quelques
arrangements. Qui lorsqu’ils se
réalisent au détriment d’un tiers cela s’appelle « COMPLOT ».
On peut changer le sens des mots, on peut vouloir leur donnait une autre
signification mais moi j’appelle cela « COMPLOT ».
Le
remords de la Shoah imprègne nos subconscients, ne nous autorise à exprimer
avec force les constats que nous
faisons. Nous nous autocensurons réduisant d’autant la force de notre argumentation,
par cette retenue nous justifions les crimes qu’en temps normal nous aurions
dénoncés sans état d’âme. Il faudra
aussi soutenir avec humilité et loyauté le peuple Palestinien y compris lorsque
l’accusation d’antisémitisme se fera jour. Le conflit israélo-palestinien n’est
pas un conflit normal, avec un « bon » et un « méchant » Il
fait appel : aux mythes, a l’antiquité, au sentiment religieux, au remords,
aux craintes. Je n’ai pas vu, une seule fois, un débat ou une discussion qui
aie pour objet ce conflit, se passer « normalement » on se recommande
de Dieu pour justifier des crimes, la loi (des hommes) qui a permis l’existence
de l’Etat d’Israël est bafouée par ceux-la mêmes qui en ont
bénéficie ! Il faudra par
conséquent résister au qualificatif barbare par lequel l’on voudrait qualifier
ceux qui militent pour le respect du Droit international, les des Droit du
Peuple palestinien et sont qualifiés d’antisémites quand Dieu et l’Histoire
n’offre plus de porte de sortie à ces racistes. On qualifie d’antisémite celui qui ne demande
en fin de compte que le Droit International s’applique au Proche-Orient.
Les crimes que le sionisme commet en Palestine ne peuvent recevoir de
bénédiction par les souffrances que les Juifs ont endurées. Les victimes d’un
génocide peuvent-elles à leur tour en commettre un ? Car en Palestine il
s’agit belle et bien d’éradiquer un peuple, la méthode est certes moins brutale
que le fut la Shoah, à plus petite échelle mais le but recherché est le même
celui de priver un peuple de sa terre de sa patrie, de son existence même.
Cette terre est la terre des trois religions monothéistes, il fallait donc y
venir en frère créer un foyer pour les juifs avec les êtres qui vivaient sur
ces terres depuis 6 000 ans. Avec eux pas à leur place. Comment le
sionisme a pu croire qu’il pourrait s’installer à place des Palestiniens
Juifs, Musulman, Chrétiens ? C’est très
exactement ce qui peut être reproché au sionisme.
Un
aspect de ce conflit que aucun homme politique ne met en avant et je le fis à
Sciences Politiques de Strasbourg où le
conférencier s’appelait Jeff Halper (un anthropologue israélien faisant
partie de ces israéliens qui aident un
peu les palestiniens, mais qui n’est pas pour la solution à deux Etat !)
venu pour nous entretenir de la destruction de l’habitat civil palestinien par l’armé d’occupation en
Cisjordanie et cela sur des motif non seulement apocryphes mais aussi les plus
ignominieux. Je lui posais la question
de savoir : « qui ou quoi favorise l’impunité dont bénéficie
Israël. » Comme il me répondait à coté de la question je quittais
la salle. Dans la salle il y avait des
membres du collectif (certains haussèrent les épaules ou eurent une attitude désapprouvant ma question), des
étudiants de Science-Po, des citoyens mais aussi des membres d’autres
associations et je pense qu’il n’avait pas envie de dire la vérité ou tout du
moins ce qu’il en pensait et tentait en me retenir, de me faire comprendre
qu’il souhaitait me rencontrer après le
débat. Pour être tout à fait honnête je
doute que sa réponse m’ait satisfait du fait même qu’il n’est pas favorable à
une solution à deux Etats. Or au point où le conflit en est arrivé, le manque
confiance entre les deux communautés se témoignent il est logique de penser que
la vie en commun ne puisse être, du moins pour le moment, possible.
L’intelligence devrait permettre d’éduquer les enfants pour que, eux, puissent
y arriver mais là aussi la stupidité de l’homme a pris le pas sur
l’intelligence.
Israël
est fondée sur un crime prémédité, quoi qu’en dit le sionisme et les
associations créées ad hoc.
Entre 1920 et 1921.
Les
aspirations arabes sont systématiquement bafouées. La conférence de San Rémo de
1920 instaure dans différentes régions
du Proche Orient des « mandats » censées préparer les peuples
à l’autodétermination. La « déclaration Balfour » est incluse dans le
mandat attribué par la Société des Nations, au mépris de l’article 22 qui fait
obligation au Mandat d’obtenir l’accord de la population palestinienne…
(Juifs, Musulmans, Chrétiens)
La Société des Nation (SDN)
attribue la Palestine à l’Angleterre. L’article 4 du mandat stipule « qu’une Agence juive appropriée serait reconnue
comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine ses
conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres
ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif et aux intérêts de la
population … L’organisation sioniste sera reconnue comme étant cette
Agence » !
Les dispositions de cet article ont permis à l’Agence
juive d’être un Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs
juifs de l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services
sociaux, ses écoles et son service de renseignements.
De plus d’après A. Koestler "tous
les fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles, l’Agence
Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyau de
la future armée israélienne". Le premier Haut commissaire du Mandat Herbert
Samuel, ancien Ministre de l’intérieur du gouvernement britannique, est Juif.
Il est donc aisé d’imaginer que l’agence Juive se nourrissait quotidiennement
de la complicité de l’administration mandante.
La SDN attribua le Mandat à
l’Angleterre avec obligation d’y inclure les populations dans le processus
devant les mener à l’autodétermination.
Comment se fait-il que cet article ne fût respecté par l’ONU ?
Comment se fait-il que le Mandat britannique ayant pris un engagement avec la
SDN s’en trouvé dispensé avec L’ONU ?
Qui peut croire que l’acceptation
de l’article 4 ne faisait pas suite à un « arrangement » ?
Moyennant…
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