lundi 19 septembre 2011

Habeas corpus - L'échec d'Oslo


Habeas corpus

Pourquoi sommes-nous sur terre ? Pour vivre les 75/80 ans du mieux possible ou pour thésauriser, ce qui contrairement aux Pharaons, nous  n’importerons pas dans la tombe !

Pourquoi Oslo fut un échec pour le Proche-Orient

Martin Luther King avait fait un rêve, la signature des accords d’Oslo le 13 septembre 1993 ouvrait la porte à un autre rêve, celui de voir enfin les Palestiniens et les Israéliens réaliser une paix durable, jusque-là inaccessible.
Le 4 novembre 1995, Yitzhak Rabin est assassiné par un étudiant juif religieux fanatique. (*)
Les négociations, les sommets diplomatiques se succèdent pour tenter de sauver ce qui peut l’être, à chaque fois comme par le passé les espoirs diminuent à chaque sommet. Mensonges, promesses non tenues, occasions manqués à nouveau les entretien ne servaient qu’a tenter de faire plier Yasser Arafat aux desiderata israéliens, aidés en cela par les diplomates américains. Pourtant jamais les négociations n’avaient été si près de réussir, Oslo ne fut qu’un cauchemar.
(*Mais le CRIF continuera à clamer, parce que c’est leur intérêt : il y a en France une montée de l’antisémitisme !)

Mon incompréhension est totale face aux média :

Il est gratifiant pour l'ego de peser sur les relations internationales, au point que beaucoup le vivent,  tout le moins au sein de la corporation journalistique, comme des acteurs majeurs de la politique mondiale, au point de s'imaginer de participer à une aventure humaine exaltante, le remodelage de la planète.
Ma voie était tracée : désormais je me consacrerais à militer pour le Droit du peuple Palestinien, je contesterais, à chaque fois qu’il me sera possible, les contrevérités, arguments apocryphes, mensonges et les approximations manipulatrices des media, des personnalités aussi bien de la sphère intellectuelle que politique qui se vautreront dans des demi-vérites, mensonges ou argumentation équivoque. Je vais m’efforcer de dénoncer les manipulations  exercées en France par les médias faisant allégeance  à Israël et au sionisme. Ces médias fiers de leur ignorance, pensent que les Palestiniens étaient un obstacle au foyer juif alors qu’ils étaient les partenaires naturels qui leur auraient permis de s’intégrer dans la région, d’avoir une crédibilité que le sionisme ne pourra atteindre du fait même qu’il se sert de la mythologie pour justifier son idéologie de conquête faisant abstraction non seulement de l’histoire régionale mais des êtres la peuplant.  
La réalité du journaliste n’est pas de se mettre au service d’une idéologie, quelle qu’elle soit.   Il est nécessaire de reconnaître au moins deux concepts  journalistiques exactement contraires : les journalistes à l’éthique de légende, leur mission est une charge qui jamais ne se départit de la déontologie, à coté de ces « princes de l’info », les journalistes de Bazard, monnayant l’exercice de la profession, du prestige et privilèges que la fonction procure,  la déontologie est pour eux un sentiment abstrait, considérant leur métier en termes  de pouvoir, passe-droit, position sociétale que de la profession procure.  Ces journalistes de « Bazar » cherchent à faire passer leur idée plus que les tenants et aboutissants qui permettrait  au lecteur, au téléspectateur de se faire sa propre idée.

 (La conclusion que j’en sors de cette expérience, de cette observation sociétale  c’est que au jour d’aujourd’hui on ne peut pas faire confiance à un homme politique ni à journaliste favorisant Israël par conviction ou par crainte.   Mais j’estime que lorsque l’on fait un métier aussi honorant par sa dimension morale que peut l’être celui de journaliste ou politique on devrait être plus courageux et faire son métier sans exaltation et sans crainte. En quelque sorte les défenseurs émérites de l’ « Habeas corpus ». (Qui garantit la liberté individuelle))  

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