lundi 19 septembre 2011

Journalisme de révérence et de déférence


 Journalisme de révérence et de déférence.

Quelque soient les convictions louables ou non d’un journaliste il doit s’efforcer, d’abord, a transmettre l’information objectivement indépendamment, justement,  de ses convictions. Il doit faire connaître les tenants et les aboutissant d’un  sujet pour que le citoyen puisse se faire, lui, son opinion.  L’opinion du journaliste est forcement personnelle et par conséquent partisane. Le citoyen a besoin de se faire sa propre opinion et non absorber celle du journaliste, l’information n’est pas propagande.

Quelle qu’elle soit la cause à défendre, un journaliste ne peut pas manipuler l’opinion.

Il faut reconnaître que depuis que le conflit israélo-palestinien se fait de plus en plus présent sur le Web, que les citoyens sont de plus en plus informés le sionisme prend « du plomb dans l’aile » chez le citoyen qui sait, comme pour la religion, avoir la bonne lecture, le bon décryptage des événements. Las autres ? Ô mon Dieu. 
Il est évident que les attaques israéliennes contre le Hamas (cautionnés par la presse occidentale) n’ont pas d’autre objectif que d’éliminer une résistance ouvertement déclarée. Ce qui est également a déplorer, c’est que les civils payent de leurs vies l’audace d’avoir voté -démocratiquement- pour un parti, fuisse-t-il politico/religieux. Gaza est sous embargo partiel depuis juillet 2007 et du blocus total depuis janvier 2008. Quel être humain digne de ce nom ne peut admettre que ces femmes, hommes, enfants compris, face à la prévarication de nos élites, ne se révoltent ? 
La trêve devait permettre l’arrêt des tirs de mortier et des roquettes, elle devait aussi permettre de desserrer l’étau inhumain du blocus. Israël n’a pas jugé utile de desserrer l’étau, ni de respecter la trêve, pourquoi la résistance Palestinienne aurait du, elle, la respecter ?   L’époque actuelle est principalement marquée par les déclarations des va-t-en-guerre et leurs valets médiatisés visant à vider de toute substance  les déclarations  de leurs actes criminels. 

Les journalistes, nouveaux acteurs des relations internationales - Barack  Obama, International, Médias,  Oumma.com  Mardi 18 août 2009 - par René Naba . 
I. Les Journalistes de brocante (journalistes académiques, journalistes d'importance, crypto journalistes etc.) Les journalistes académiques appartiennent à une catégorie qui pratique le journalisme institutionnel, appliquant les règles de la  profession stricto sensu sans éléments de pondération ou d'évaluation. Ils veillent à un équilibre formel de l'information dans une sorte d'équidistance indifférenciée, oubliant que l'équité consiste à traiter inégalement une situation inégale. Cela se traduit par une transmission des communiqués sans état d'âmes particuliers, sans jugement de valeur, en fonction de la source de l'information et de sa position hiérarchique.  La compétence est fonctionnelle en somme. Le journaliste dans ce cas de figure opère comme un fonctionnaire dans des entreprises de presse, un bureaucrate de l'information. Aux Etats-Unis, 40 pour cent de ce qui est publié dans la presse est directement reproduit, sans altération, des communiqués des « Public relations ». Un objectif identique est recherché en France par M. Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP  et exécuteur des basses oeuvres du sarkozysme dans sa tentative de mise au pas de l'Agence France Presse (AFP), la plus importante entreprise de presse française.
Des journalistes d'importance se considèrent comme la caste nobiliaire de la profession. D'un narcissisme exacerbé, ils se bercent de l'illusion de participer à la définition des relations internationales, à la bataille des idées. Ils sont sensibles aux marques d'égards personnels à leur encontre, oubliant hâtivement que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Sensibles à la flatterie, au tutoiement, aux agapes politiques, ils sont consciemment ou non des exécutants fidèles d'un travail fait en amont. Amplificateur du bruit médiatique, ils constituent une formidable caisse de résonance. Ce journalisme de révérence et de déférence est érigé en journalisme de référence, ou dans sa variation la plus récente, en journalisme de validation, c'est-à-dire un journalisme qui se borne à confirmer la véracité des faits rapportés par d'autres journalistes, au péril de leur vie. Une sorte d'arbitre suprême des élégances de la faune journalistique française, un usage propre à la profession journalistique en France. Walter Lippmann, journaliste au New Republic puis au New York Herald Tribune a inauguré ce journalisme-là, un journalisme élitiste, en fait un journalisme de personnes se considérant comme une élite, supposé dispenser le peuple de la complexité des choses. Chantre du néo-libéralisme, l'auteur de « Public Opinion-2002 », puis de « public Fantome (Demoplis/ Paris 2008) » Walter Lippmann a théorisé la relative impuissance et l'incompétence des citoyens ordinaires, les citoyens de base, à appréhender les complexités du monde.  « La manière de sélectionner, de présenter et de censurer un fait peut avoir une importance sur sa réception, par conséquent sur le destin des événements » , écrit-il. Cet aveu de Walter Lippmann prouve à l'évidence que la manipulation   de l'information n'est pas l'apanage exclusif du totalitarisme.

II. Les journalistes de légende. Le journaliste de légende représente une incongruité dans le paysage  médiatique, car il se vit non comme un partenaire mineur  du gouvernement, mais un observateur majeur de la vie politique. Il ne  pratique pas le devoir de référence ou de déférence, mais un devoir d'impertinence.
Sa grille de décryptage ne relève pas d'une lecture linéaire des phénomènes politiques et sociaux, voire d'une lecture nourrie de présupposés, mais d'une lecture fractale, une lecture en contre champs des événements et n'hésite pas, le cas échéant, à penser contre son propre camp, si besoin est.  



Le journaliste n’a pas à faire connaître son opinion ! En tout cas il n’a pas à défendre des intérêts particuliers, il n’a qu’une chose à faire connaître : « la vérité ».  Son opinion équivaut à celle du citoyen et peut l’exprimer  loyalement entant qu’expert d’une question ou en expliquant clairement du pourquoi de son engagement, du pourquoi de l’orientation de son discours, il devient un citoyen et à ce titre il a les mêmes droits à exprimer son opinion que n’importe quel autre citoyen.  Ce sont les journalistes, communément appelés : journalistes de bazar (brocante),  qui ne respectent pas la déontologie.   Il me parait évident que nombreux sont les journalistes qui se vautrent dans l’idéologie sioniste, par accointance, crainte ou carriérisme. Pourtant le sionisme est ce que l’homme a produit de plus négatif pour le genre humain depuis le nazisme, qui à la différence du terrorisme islamiste se présente à l’homme comme un bien  alors qu’il cherche à asservir l’homme. 
Les émission de géopolitique son quelque fois intéressantes et instructives, cependant dès que le sujet en est le conflit israélo-palestinien les journalistes de bazar perdent toute objectivité, les manquements à la déontologie  y son nombreux et non seulement manipulent le citoyen français mais l’induisent en erreur. Il n’est pas acceptable que des invités de ces émissions, parce qu’ils sont Ambassadeurs, puissent déblatérer des mensonges et les contrevérités d’un schizophrène psychopathe sans qu’il soient repris et réorienté. Le responsable de l’émission, le journaliste présentateur de ces débats devrait être au fait du sujet qu’il traite afin que dans son émission des mensonges ne soient ainsi distillés. Les contradicteurs sélectionnés en fonction de leur compétence et capables, le cas échéant, de réorienter, de recadrer le débat, dans le sens de l’histoire –la vraie- sans cela ces débats n’ont aucun intérêt si ce n’est celui de manipuler le téléspectateur. En laissant de coté ces experts autoproclamées choisis pour leurs origines nous donnant la vision rudérale de leurs chimères. C’est sous une dictature ou dans un pays totalitaire que le despote au pouvoir utilise les media comme un outil de propagande ayant comme objectif de brider le citoyen au lieu de l’éveiller et en faire des citoyens responsables. Qu’ils aient un autre rôle dans la vie que celui de produire une valeur ajoutée accaparée par des aigrefins de la politique et de l’économie et puissent, eux aussi, avoir le loisir de choisir le sens qu’ils veulent donner à la leur vie.

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