Journalisme de révérence et de déférence.
Quelque soient les convictions louables ou non d’un journaliste il doit s’efforcer, d’abord, a transmettre l’information objectivement indépendamment, justement, de ses convictions. Il doit faire connaître les tenants et les aboutissant d’un sujet pour que le citoyen puisse se faire, lui, son opinion. L’opinion du journaliste est forcement personnelle et par conséquent partisane. Le citoyen a besoin de se faire sa propre opinion et non absorber celle du journaliste, l’information n’est pas propagande.
Quelque soient les convictions louables ou non d’un journaliste il doit s’efforcer, d’abord, a transmettre l’information objectivement indépendamment, justement, de ses convictions. Il doit faire connaître les tenants et les aboutissant d’un sujet pour que le citoyen puisse se faire, lui, son opinion. L’opinion du journaliste est forcement personnelle et par conséquent partisane. Le citoyen a besoin de se faire sa propre opinion et non absorber celle du journaliste, l’information n’est pas propagande.
Quelle
qu’elle soit la cause à défendre, un journaliste ne peut pas manipuler
l’opinion.
Il faut
reconnaître que depuis que le conflit israélo-palestinien se fait de plus en
plus présent sur le Web, que les citoyens sont de plus en plus informés le
sionisme prend « du plomb dans l’aile » chez le citoyen qui sait,
comme pour la religion, avoir la bonne lecture, le bon décryptage des
événements. Las autres ? Ô mon Dieu.
Il est évident que les attaques israéliennes contre le
Hamas (cautionnés par la presse occidentale) n’ont pas d’autre objectif que
d’éliminer une résistance ouvertement déclarée. Ce qui est également a
déplorer, c’est que les civils payent de leurs vies l’audace d’avoir voté
-démocratiquement- pour un parti, fuisse-t-il politico/religieux. Gaza est sous
embargo partiel depuis juillet 2007 et du blocus total depuis janvier 2008.
Quel être humain digne de ce nom ne peut admettre que ces femmes, hommes,
enfants compris, face à la prévarication de nos élites, ne se
révoltent ?
La trêve devait permettre l’arrêt des tirs de mortier et
des roquettes, elle devait aussi permettre de desserrer l’étau inhumain du
blocus. Israël n’a pas jugé utile de desserrer l’étau, ni de respecter la
trêve, pourquoi la résistance Palestinienne aurait du, elle, la respecter
? L’époque actuelle est principalement
marquée par les déclarations des va-t-en-guerre et leurs valets médiatisés
visant à vider de toute substance les
déclarations de leurs actes
criminels.
Les
journalistes, nouveaux acteurs des relations internationales - Barack Obama, International, Médias, Oumma.com
Mardi 18 août 2009 - par René Naba .
I. Les Journalistes de brocante
(journalistes académiques, journalistes d'importance, crypto journalistes etc.)
Les journalistes académiques appartiennent à une catégorie qui pratique le
journalisme institutionnel, appliquant les règles de la profession stricto sensu sans éléments de
pondération ou d'évaluation. Ils veillent à un équilibre formel de
l'information dans une sorte d'équidistance indifférenciée, oubliant que
l'équité consiste à traiter inégalement une situation inégale. Cela se
traduit par une transmission des communiqués sans état d'âmes particuliers,
sans jugement de valeur, en fonction de la source de l'information et de sa
position hiérarchique. La compétence est
fonctionnelle en somme. Le journaliste dans ce cas de figure opère comme un
fonctionnaire dans des entreprises de presse, un bureaucrate de l'information.
Aux Etats-Unis, 40 pour cent de ce qui est publié dans la presse est
directement reproduit, sans altération, des communiqués des « Public relations
». Un objectif identique est recherché en France par M. Frédéric Lefebvre,
porte-parole de l'UMP et exécuteur des
basses oeuvres du sarkozysme dans sa tentative de mise au pas de l'Agence
France Presse (AFP), la plus importante entreprise de presse française.
Des journalistes d'importance se considèrent
comme la caste nobiliaire de la profession. D'un narcissisme exacerbé, ils se
bercent de l'illusion de participer à la définition des relations
internationales, à la bataille des idées. Ils sont sensibles aux marques
d'égards personnels à leur encontre, oubliant hâtivement que tout flatteur vit
aux dépens de celui qui l'écoute. Sensibles à la flatterie, au tutoiement, aux
agapes politiques, ils sont consciemment ou non des exécutants fidèles d'un
travail fait en amont. Amplificateur du bruit médiatique, ils constituent une
formidable caisse de résonance. Ce journalisme de révérence et de
déférence est érigé en journalisme de référence, ou dans sa variation la plus
récente, en journalisme de validation, c'est-à-dire un journalisme qui se borne
à confirmer la véracité des faits rapportés par d'autres journalistes, au péril
de leur vie. Une sorte d'arbitre suprême des élégances de la faune
journalistique française, un usage propre à la profession journalistique en
France. Walter Lippmann, journaliste au New Republic puis au New York Herald
Tribune a inauguré ce journalisme-là, un journalisme élitiste, en fait un
journalisme de personnes se considérant comme une élite, supposé dispenser le
peuple de la complexité des choses. Chantre du néo-libéralisme, l'auteur de «
Public Opinion-2002 », puis de « public Fantome (Demoplis/ Paris 2008) » Walter
Lippmann a théorisé la relative impuissance et l'incompétence des citoyens
ordinaires, les citoyens de base, à appréhender les complexités du monde. « La manière de sélectionner, de présenter et
de censurer un fait peut avoir une importance sur sa réception, par conséquent
sur le destin des événements » , écrit-il. Cet aveu de Walter Lippmann prouve à
l'évidence que la manipulation de
l'information n'est pas l'apanage exclusif du totalitarisme.
II. Les journalistes de légende. Le
journaliste de légende représente une incongruité dans le paysage médiatique, car il se vit non comme un
partenaire mineur du gouvernement, mais
un observateur majeur de la vie politique. Il ne pratique pas le devoir de référence ou de
déférence, mais un devoir d'impertinence.
Sa grille de décryptage ne relève pas d'une
lecture linéaire des phénomènes politiques et sociaux, voire d'une lecture
nourrie de présupposés, mais d'une lecture fractale, une lecture en contre
champs des événements et n'hésite pas, le cas échéant, à penser contre son
propre camp, si besoin est.
Le
journaliste n’a pas à faire connaître son opinion ! En tout cas il n’a pas
à défendre des intérêts particuliers, il n’a qu’une chose à faire
connaître : « la vérité ». Son opinion équivaut à celle du citoyen et
peut l’exprimer loyalement entant
qu’expert d’une question ou en expliquant clairement du pourquoi de son
engagement, du pourquoi de l’orientation de son discours, il devient un citoyen
et à ce titre il a les mêmes droits à exprimer son opinion que n’importe
quel autre citoyen. Ce sont les journalistes,
communément appelés : journalistes de bazar (brocante), qui ne respectent pas la déontologie. Il me parait évident que nombreux sont les
journalistes qui se vautrent dans l’idéologie sioniste, par accointance,
crainte ou carriérisme. Pourtant le sionisme est ce que l’homme a produit de
plus négatif pour le genre humain depuis le nazisme, qui à la différence du
terrorisme islamiste se présente à l’homme comme un bien alors qu’il cherche à asservir l’homme.
Les
émission de géopolitique son quelque fois intéressantes et instructives, cependant
dès que le sujet en est le conflit israélo-palestinien les journalistes de
bazar perdent toute objectivité, les manquements à la déontologie y son nombreux et non seulement manipulent le
citoyen français mais l’induisent en erreur. Il n’est pas acceptable que des
invités de ces émissions, parce qu’ils sont Ambassadeurs, puissent déblatérer
des mensonges et les contrevérités d’un schizophrène psychopathe sans qu’il soient
repris et réorienté. Le responsable de l’émission, le journaliste présentateur
de ces débats devrait être au fait du sujet qu’il traite afin que dans son
émission des mensonges ne soient ainsi distillés. Les contradicteurs
sélectionnés en fonction de leur compétence et capables, le cas échéant, de
réorienter, de recadrer le débat, dans le sens de l’histoire –la vraie- sans
cela ces débats n’ont aucun intérêt si ce n’est celui de manipuler le
téléspectateur. En laissant de coté ces experts autoproclamées choisis pour
leurs origines nous donnant la vision rudérale de leurs chimères. C’est sous une
dictature ou dans un pays totalitaire que le despote au pouvoir utilise les media
comme un outil de propagande ayant comme objectif de brider le citoyen au lieu
de l’éveiller et en faire des citoyens responsables. Qu’ils aient un autre rôle
dans la vie que celui de produire une valeur ajoutée accaparée par des
aigrefins de la politique et de l’économie et puissent, eux aussi, avoir le
loisir de choisir le sens qu’ils veulent donner à la leur vie.
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