Définition
du mot complot : « plan concerte en vue de nuire à une
personne, à une institution.)
En 1920 les juifs
ne représentent que 10% de la population
palestinienne.
Les aspirations de ces populations pourtant majoritaires sont systématiquement bafouées. La concussion de l’occident va bien plus loin et là la conférence de San Rémo (1920) instaure dans différentes régions du Proche-Orient des « Mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination. La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué à la Société des Nations (actuellement ONU), au mépris de l’article 22 de la SDN (Société des nations) qui oblige le Mandat à consulter les populations palestiniennes (Juifs, Chrétiens et Musulmans) et à obtenir leur accord …
Les aspirations de ces populations pourtant majoritaires sont systématiquement bafouées. La concussion de l’occident va bien plus loin et là la conférence de San Rémo (1920) instaure dans différentes régions du Proche-Orient des « Mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination. La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué à la Société des Nations (actuellement ONU), au mépris de l’article 22 de la SDN (Société des nations) qui oblige le Mandat à consulter les populations palestiniennes (Juifs, Chrétiens et Musulmans) et à obtenir leur accord …
La Sociétés des Nations (SDN) attribue la Palestine à
l’Angleterre. L’article 4 du mandat stipule « qu’une Agence juive
approprié serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à
l’administration de la Palestine (*) ses conseils et son aide sur toutes les
questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du
Foyer National Juif Et aux intérêts de la population … [(*) Comment peut-on
admettre qu’une population minoritaire obtienne, entant que telle, de si
grandes prérogatives, sans un lobbying approprié ? Car c’est bien entant que
juifs que les avantages que procure cette agence vont être utilisées. Il est
aisé d’imaginer ce qui va découler de cette décision.] Indépendamment de toute
logique, de tous sens démocratique l’organisation sioniste mondiale sera reconnue comme étant cette Agence » !
Les
dispositions de cet article ont permis à l’Agence Juive d’être un Etat dans
l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs juifs de l’économie du pays ; elle avait
ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son service de
renseignements. De plus, d’après A Koestler « Tous les fonctionnaires
Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles. L’Agence Juive
dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyaux de la future
armée israélienne [qui a permis le Nettoyage Ethnique]. Ainsi un territoire où
la SDN donna Mandat a l’empire britannique comme puissance coloniale régionale, une communauté
normalement sous son autorité possède une « armée » indépendante !! Le
premier Haut commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de
l’intérieur du gouvernement britannique, est juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’Agence Juive se nourrissait
quotidiennement de la complicité de l’administration mandataire.
Les Palestiniens, peuple foncièrement pacifiste, n'a pu rester insensible face
à la prévarication des politiques face au sionisme et aux complots qui se tramaient à leur encontre. C’est incontestable, les juifs les y ont poussé les palestiniens à tenter de se défendre contre le sionisme et les juifs
d’abord, contre les israéliens ensuite.
Que le sionisme engendre l’antisémitisme
semble être une vérité incontournable, une déduction parfaitement vérifiable aujourd'hui, même s’il
n’est la seule raison.
Dès 1923 la Colonisation
s’accélère, et la population Arabe n’est dupe
des assurances que lui donnent la majorité des sionistes socialisants
« modérés ».
Vladimir
Jabotonsky, ancien commandant d’un bataillon muletier ayant combattu aux cotes
des Anglais contre les Turcs, grand admirateur de Mussolini, fonde le mouvement
« révisionniste »
d’inspiration fasciste. Vladimir Jabotonsky dit tout haut son aspiration à un
sionisme violent comme seul moyen de parvenir à l’État Juif. Militairement, le
« révisionnisme » sera
incorporé dans l’armée israélienne dans les années 40. Politiquement, il fondera
les partis de droite israéliens, le Hérout, puis le Likoud (ancien parti
d’Ariel Sharon un criminel de guerre, dont il fut un des principaux dirigeants).
Avant la création d’Israël en 1948, le sionisme religieux reste très
minoritaire, les religieux étant alors en général fermement opposées au
sionisme.
Vladimir
Jabotonsky est favorable a l'utilisation de la manière forte estimant que la colonisation même la plus restreinte doit être menée, y compris avec la défiance de la
population native. Cette colonisation doit se faire sous la protection de
forces juives indépendante de la population locale, un mur de fer
infranchissable pour la population indigène. Voici, in toto, notre
politique pour les arabes. Il affirmait
aussi : « En premier lieu, si quelqu’un objecte que ce point de vue
est immoral, je réponds : C’est faux ; soit le sionisme est
moral et juste, soit il est immoral et
injuste. Mais c’est une question que nous aurions dû résoudre avant de devenir
sionistes. En fait nous avons résolu cette question, et par l’affirmative. Nous
prétendons que le sionisme est moral et juste. Et comme c’est moral et juste,
la justice doit être rendue. Peu importe que Joseph ou Simon ou Ivan ou Ahmed
soient d’accord ou non. Il n’y a pas d’autre moralité.
En 1925
la population juive monte à 17% de la population de la Palestine.
Immanquablement,
ce qui devait arriver arriva et 1929 se solde par la première grande révolte
arabe contre les juifs. Elle est déclenchée par une raison futile, une
modification de l’accès des Juifs au Mur des Lamentations, mais elle traduit
l’exaspération palestinienne. Les émeutes se propagent à toute la Palestine,
faisant près de 250 morts, 130 Juifs 115 Arabes, ces derniers, pour la plupart,
du fait des britanniques.
Une question reste posée : "Comment une minorité d’immigrées peut ainsi imposer sa volonté au peuple
autochtone ?"
Les conclusions de la commission Shaw, du rapport
Hope-Simpson puis du Livre Blanc britannique qui suivent, et qui mettent
l’accent sur les méfaits de la colonisation, sont enterrées sans autre forme de
procès par les Britanniques dès 1931 à la suite du tôlée sioniste. Qui naturellement
récusaient -comme aujourd’hui- toute décision contraire à leurs intérêts.
Walid Khalidi dans la Revue d’études palestiniennes n°28 citant la commission Shaw : « Les Arabes en sont venus à voir dans l’immigrant juif non seulement un danger pour leurs moyens d’existence mais, en puissance, le tyran à venir ».
Walid Khalidi dans la Revue d’études palestiniennes n°28 citant la commission Shaw : « Les Arabes en sont venus à voir dans l’immigrant juif non seulement un danger pour leurs moyens d’existence mais, en puissance, le tyran à venir ».
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