vendredi 25 novembre 2011

Un peu d’Histoire





Les colons fanatiques se réclament les seuls héritiers de la terre  donnée par Dieu !
Mais la réalité est toute autre, Palestine :
Région du Proche-Orient, extrémité occidentale du Croissant fertile entre le Liban et la mer Morte, à l’ouest du Jourdain  (Israël, Cisjordanie et Gaza incluses).
Riche de vestiges préhistoriques, elle appartient à l’Egypte du XVe  au XIIe av. J.-C.  Divers peuples l’occupent ensuite, notamment les Philistins, qui lui donnent son nom, « pays des Philistins » et les Hébreux qui,  y voient leur « Terre promise ».  L’histoire hébraïque s’identifie à celle de la Palestine jusqu’aux révoltes juives  de 70 et 135.
1er s : naissance du Christianisme, dont la Palestine devient la « Terre sainte ».
VIIe siècle : après avoir été romaine, puis byzantine, elle est conquise par les Arabes musulmans.
XIIe – XIIIe siècle : les croisés y créent des états.
XIVe – XVIe siècle : domination des Mamelouks d’Egypte, puis des Turcs Ottomans (1517).
XXe  siècle : pendant la Première Guerre mondiale, les Britanniques encouragent le nationalisme arabe contre les Turcs tout en affirmant être favorables à la création d’un foyer Juif en Palestine (Déclaration Balfour, le 2 novembre 1917) Province est enlevé à la Turquie en 1918. Une Palestine sous mandat britannique naît en 1920 et accueille une forte immigration juive, suscitant une hostilité croissante de la population arabe qui se révolte (1936).
De 1935 à 1939, les Arabes craignant d’être submergés par la forte immigration juive, se révoltent à plusieurs reprises contre les Anglais.
Le refus britannique  d’accepter les recommandations du congrès sioniste de New York (1942), qui préconisait la fondation d’un Etat juif, la création de la ligue arabe (1945) et l’organisation d’une immigration juive clandestine rallumèrent l’action terroriste de l’Irgoun et du groupe Stern (1945-1946).
 La Grande-Bretagne renonça à son mandat (1947-1948). En 1947, l’ONU  établit un plan de partage entre un Etat juif et un Etat palestinien et une zone internationale (Jérusalem).
En 1948, la fin du mandat britannique, la proclamation de l’Etat d’Israël  et la première guerre Israélo-arabe ont pour conséquence la fin de la Palestine comme entité territoriale  (outre les territoires constituant Israël, la Judée -Cisjordanie- est annexe par la Jordanie et la bande de Gaza passe sous mandat Egyptien, la région du lac de Tibériade, les plateaux occidentaux et le désert du Néguev, à Israël.) la fuite de nombreux habitants vers les pays voisins est la conséquence  de l’épuration ethnique que les juifs imposent à la population, principalement arabe.
L’OLP, crée en 1964, fédère la plupart des mouvements  palestiniens. La Palestine entièrement occupées par Israël dès 1967, Gaza et la Cisjordanie voient se développer l’Intifada (1987).  A nouveaux de nombreux palestiniens se sont réfugiés dans les pays arabes limitrophes. Où l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (United Nations  Relief and Work Agency [UNRWA]) leur vient en aide. Plusieurs organisations politiques et militaires défendent les droits du peuple palestinien. La plus importante l’OLP.
La résistance palestinienne ne put agir  qu’à partir pays limitrophes d’Israël, qui, à la suite des raids de représailles israéliens, cherchèrent à contrôler son action ; d’où des conflits entre les Palestiniens et les autorités jordaniennes (1970-1971) ou Libanaises (guerre civile de 1975-1976) et l’invasion du Liban méridional par Israël, en 1982, qui oblige l’état-major de l’OLP  à quitter Beyrouth.  La résistance palestinienne à organise, dans une première phase, un certain nombre d’actions spectaculaires et d’actes terroristes (détournements d’avions, attentat aux jeux Olympiques de Munich à l’encontre de l’équipe israélienne en 1972) qui, tout en provoquant la réprobation de l’opinion publique mondiale, ont fait prendre conscience du fait Palestinien. 
A la suite des accords de Washington  (1993) puis du Caire (1993), une Autorité palestinienne s’installe à Jéricho et à Gaza  (1994). Yasser Arafat est élu président (1996). Cette Autorité demande l’arrêt des implantations juives en Cisjordanie et le retrait de l’armée israélienne.

 « Il y a en Palestine un double déni : un déni de droit et un déni de justice et on refuse le droit aux palestiniens parce qu’ils se  révoltent contre l’injustice dont ils son victimes ».

Jérusalem veut dire « Ville de Jésus » Jésus était juif c’est aussi le fondateur du Christianisme.
Jérusalem appartient par conséquent aux Chrétiens.
Ha ! Là vous n’êtes plus d’accord avec la Bible, c’est bien ce que je pensais. Le proverbe qui dit : "ne fais pas à ton voisin ce que tu ne voudrais qu'ils te fasse" ne doit pas s'appliquer, apparemment, aux juifs ! Ils veulent bien te faire subir leurs affres, mais en aucun cas tu ne peux leur rendre la monnaie de leur pièce, cela ne serait pas juste. Ben voyons...
(Les juifs peuvent appliquer des taux usuraires, et trouvent cela normal, mais dès que les populations trouvent qu'il y a là un abus et ces populations prises à la "gorge" par des remboursements qu'ils ne peuvent honorer, commettent l'irréparable, et c'est  c'est logique, commettent un crime. Mais la question que les Juifs ne se sont, apparemment, pas posée : est-ce que pratiquer des taux usuraires est légal ? Gagner de l'argent avec l'argent est utile ? Ne sont là, aussi, des atavismes condamnables. Empêcher quelqu'un de vivre  n'est-ce pas aussi criminel que de le tuer  ?)   

La Palestine est la cible d’une longue et lente machination fomentée depuis 1896 et mise en pratique à grande échelle à partir de 1948  la société palestinienne n’a pas cessée d’être harcèle depuis par Israël détruisant les infrastructures, l’habitat autochtone, réduisant les palestiniens à de simples spectateurs de leur malheur et quand ils résistent Israël, les USA, l’Europe les accusent de terrorisme.    

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