mercredi 7 décembre 2011

Chronologie IV

Chronologie IV

Les Palestiniens avaient tout compris…
De 1930 à 1950 tous les instruments de l’Apartheid, actuel, furent mis en place :  Conformément à l’idéologie sioniste et aux statuts du Fond National Juif, tout est fait pour écarter les Palestiniens non-juifs du développement économique. Le refus d’employer les Palestiniens -Apartheid déjà- est érigé en principe « socialiste »  afin de créer une société juive homogène. 
Cette réalité, se poursuit encore de nos jours.  L'idéologie qui a pour principe : que l’épanouissement des juifs doit se réaliser au détriment  des palestiniens, que nous pouvons constater toujours actuellement a été murement réfléchi. La régression de la société palestinienne, peut être comparé au génocide des juifs par les nazis. La différence la plus marquante réside dans la durée et la programmation de ce génocide. 
Définition du vocable génocide : "Destruction systématique d'un groupe ethnique." Cela nous ramène au mensonge de la création d'un Foyer juif en Palestine, un euphémisme pour : État juif. Un État qui dès le départ les dirigeants sionistes savaient qu'il se réaliserait à la place de la Palestine et des palestiniens.
Le sionisme est-il responsable ? 
- Plus exactement, il n’est pas le seul responsable.  Si le drame Palestinien n’a qu’un seul responsable : le sionisme, la responsabilité du drame sociétal actuel  est plus diffus grâce aux COMPLOTS que les dirigeants sionistes ont su conclure avec les responsables des différentes époques y compris aujourd'hui les juifs qui le soutiennent.

David HaCohen, leader du parti Mapaï, dans son livre Nur Masalha, « Expulsion of the Palestinians » :
« [En Palestine] j’ai du combattre mes amis sur la question du socialisme juif, défendre le fait que je n’acceptait pas d’Arabes dans mon syndicat, la Histadrout, défendre la propagande auprès des ménagères pour quelles n’achètent pas aux boutiques arabes [Palestiniennes] (fonctionnement népotique, que encore aujourd’hui je dénonce. Même, s’il se réalise moins par le commerce  que par le travail), empêcher les travailleurs Arabes [Palestiniens] d’avoir du travail ici. […] Verser du Kérosène sur les tomates arabes [palestiniennes], attaquer les ménagères juives sur les marchés et écraser les œufs arabes qu’elles venaient d’achetées, prier les cieux pour que le Fonds National Juif envoie Hankin à Beyrouth acheter les terres aux propriétaires absentéistes et expulser les fellahs  de la terre, acheter des douzaines de dunums (mesure agraire) d’un Arabe est permis, mais vendre un seul dunam à un Arabe est interdit. -Dieu l’interdit-

C’est incroyable que de telles ignominies y compris au nom de Dieu puissent être dites, sans attirer l'attention sur les réelles intentions du sionisme ! Les dirigeant occidentaux de l’époque ignoraient ces déclaration ou feignaient de ne pas les entendre ? 
 Ces atavismes se reproduisent de nos jours et permettent l'impunité dont bénéficie Israël depuis plus 60 ans. 

L’implantation de sortes de phalanstères agricoles exclusivement juives, les « Kibboutz », naît de la volonté d’exclure la main d’œuvre palestinienne et d’occuper l’espace en vue de règlements futurs.  Mais les Kibboutz, qui ont connu leur maximum de croissance entre 1930 et 1950, n’ont jamais absorbé plus de 7% de l’immigration.  Trop insuffisant au calendrier sioniste. Selon Elias Sanbar, Figures du Palestinien (2005)   
« 55 colonies, soit 68% du total des implantations fondées sous le mandant, verront le jour entre 1936 et 1939. Expression de la ‘présence juive’ dans des zones très peu peuplées de juifs, les nouveaux points de peuplement surgissent dans le paysage selon un scénario invariable : Une « unité de conquête » arrivait et en un jour édifiait une palissade doublée d’une barrière de fils barbelés et une tour surmonté d’un projecteur. Ainsi, en l’espace de quelques heures et grâce  aux effectifs importants, dont peu de membres demeuraient sur le site, une colonie entière était établie. »
Ces implantations de ces « Kibboutz » l’étaient "par le fait accompli" sur des terres non achetés comme le pensent, encore aujourd’hui, certains juifs, mais déjà  cette époque sur des terres, que les juifs considéraient "conquises". Mais conquises contre quelle armée ? En quelque sorte une implantation par la force, qui ne s’est démenti depuis. Ces « Kibboutz » servirait ultérieurement à exiger de l’ONU un espace défini au moment de la partition.  Aujourd’hui l’implantation des colonies en Cisjordanie suit un scénario semblable, à la différence près que les colons n’ont plus besoin d’assurer leur protection, l’armée les protège, y compris lorsque des colons assassinent des paysans palestiniens ! En plus des opération d’expropriation, destruction ou d’arrachage, par exemple des oliviers. Le but de ces colonies n’est plus aujourd’hui, d’occuper un espace pour qu’il leur soit attribué mais pour parasiter la dynamique économique, l’impact socio-économique de la politique des forces occupantes est dramatique,  la vie devient impossible aux populations autochtones, les obliger en quelque sorte à s’expatrier d’eux-mêmes.  Mais ils savent aussi que s’il s’en vont-ils ne pourront plus revenir. Des centaines de milliers de palestiniens sont réfugiés dans des États limitrophes sans que, eux, aient droit à un quelconque statut si ce n’est celui de réfugié.

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